Le pouvoir du regard
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Le pouvoir du regard
… Le regard que l'on porte sur un visage, sur une personne, que l'on croise dans un lieu public, là où passent tant de gens que bien souvent il faut dire on ne regarde jamais ou à peine et seulement si ce visage, cette personne en particulier évoque quelque chose en nous ou nous attire... Ce regard que l'on porte, s'il peut atteindre, ne serait-ce qu'en l'effleurant, la réalité intrinsèque de la personne, il nous délivre, dans l'instant où l'on porte ce regard, mais seulement dans cet instant, de cette solitude qui est la nôtre, sans cesse présente et enveloppante... En somme de cette „bulle“ dans laquelle on n'est et ne sera jamais que soi...
La réalité intrinsèque c'est ce qui est inhérent à quelqu'un, à quelque chose, qui lui est propre...
Cela peut être, outre un humain, un paysage, un ciel à tel moment, un objet, un arbre, une plante, une fleur, de la terre, un champ, un insecte, un animal familier, chien ou chat...
Et il y a, dans cette réalité intrinsèque, d'un être vivant notamment, une immobilité momentanée ou un mouvement qui accompagne, que le regard perçoit et retient...
C'est cette capacité du regard à pouvoir capter, fixer, comme on pourrait le faire avec un appareil de photo, ce qu'il y a de fugitif, de fragile, d'impermanent, en un être, en une chose, en un paysage...
C'est une figure, une image, surgie d'au delà de la réalité visible, qui transparaît, s'ouvre sur un inconnu, éveille de l'imaginaire, construit en quelque sorte une histoire que l'on se fait, qui, inévitablement, est très vite engloutie dans la course du temps... Mais ne disparaît pas...
C'est cet instant „magique“ où l'être, la chose, le paysage, se dévoile, en particulier la fragilité, l'impermanence, et cela quelque soit la condition sociale de l'être, la fonction ou l'utilité de telle chose, ce dont est fait le paysage...
Il faut assurément, pour ce regard qui atteint la réalité intrinsèque, une habitude entretenue et „travaillée“, à observer ce qui se présente à nos yeux, plus ou moins associée à une capacité ou à une faculté naturelle que l'on a en soi depuis l'enfance...
C'est ce regard qui déjà, rend la vie que nous vivons, supportable et qui, de surcroît, donne de la couleur et de la consistance à la vie...
En somme c'est un regard qui nous sauve du désespoir... Et peut-être... De ce que l'on ressent en face de la mort...
La réalité intrinsèque c'est ce qui est inhérent à quelqu'un, à quelque chose, qui lui est propre...
Cela peut être, outre un humain, un paysage, un ciel à tel moment, un objet, un arbre, une plante, une fleur, de la terre, un champ, un insecte, un animal familier, chien ou chat...
Et il y a, dans cette réalité intrinsèque, d'un être vivant notamment, une immobilité momentanée ou un mouvement qui accompagne, que le regard perçoit et retient...
C'est cette capacité du regard à pouvoir capter, fixer, comme on pourrait le faire avec un appareil de photo, ce qu'il y a de fugitif, de fragile, d'impermanent, en un être, en une chose, en un paysage...
C'est une figure, une image, surgie d'au delà de la réalité visible, qui transparaît, s'ouvre sur un inconnu, éveille de l'imaginaire, construit en quelque sorte une histoire que l'on se fait, qui, inévitablement, est très vite engloutie dans la course du temps... Mais ne disparaît pas...
C'est cet instant „magique“ où l'être, la chose, le paysage, se dévoile, en particulier la fragilité, l'impermanence, et cela quelque soit la condition sociale de l'être, la fonction ou l'utilité de telle chose, ce dont est fait le paysage...
Il faut assurément, pour ce regard qui atteint la réalité intrinsèque, une habitude entretenue et „travaillée“, à observer ce qui se présente à nos yeux, plus ou moins associée à une capacité ou à une faculté naturelle que l'on a en soi depuis l'enfance...
C'est ce regard qui déjà, rend la vie que nous vivons, supportable et qui, de surcroît, donne de la couleur et de la consistance à la vie...
En somme c'est un regard qui nous sauve du désespoir... Et peut-être... De ce que l'on ressent en face de la mort...
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" Nous ne pouvons savoir! Nous sommes accablés d'un manteau d'ignorance et d'étroites chimères" [Arthur Rimbaud ]
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