Un regard ami et non pas un regard inquisiteur
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Un regard ami et non pas un regard inquisiteur
"Tout le monde voudrait que tout le monde l'aime, mais personne n'aime tout le monde"
[Philippe Lafontaine]
La question n'est pas de se demander si l'on doit ou si l'on devrait aimer tout le monde... puisque de toute évidence, en toute logique, c'est non...
Mais l'on devrait à mon sens, se poser la question de la capacité d'amour que l'on porte en soi... Et de ce qu'implique cette capacité d'amour portée en soi, dans notre vie au quotidien, dans la relation que l'on a avec telle ou telle personne de notre connaissance, de notre entourage, ou même plus généralement dans la relation que l'on a avec les personnes qui ne sont pas de notre connaissance...
Je dirais aussi (mais ce n'est pas nouveau, ce n'est pas moi qui l'ai inventé) : "C'est plus facile d'aimer des gens qui font du bien, qui nous font du bien ; que d'aimer des gens qui ne font pas du bien, voire nous font du mal, à nous-mêmes et -ou-aux autres"... En effet, aimer des gens qui font du bien, ça, tout le monde en est capable, et, en somme, c'est assez commun, et ça ne "change pas le monde autour de nous, ça ne change pas le monde que l'on porte en soi"...
En fait je crois que "aimer les gens" -sans jamais se demander ce qu'ils ont fait ou pas fait, et quelle que soit leur apparence ou leur appartenance, leur statut social, etc. ... Cela commence par ce regard que l'on se décide à porter sur eux quand on les voit dans une rue, un lieu public... Un regard ami en quelque sorte, et non pas un regard "inquisiteur"... Ou seulement chargé de cette empathie qui nous vient à la vue d'un visage qui nous a plu ou intéressé...
Je suis étonné -et je le déplore- de voir que les gens se croisant en des lieux publics, train, bus, en se promenant dans une galerie marchande, dans une file d'attente pour une séance de cinéma, une boulangerie, entre voisins dans un lotissement, en été sur une plage où champignonnent les parasols... Ne se regardent jamais... D'autant plus que par grand soleil ou même sans soleil du tout, beaucoup (peut-être plus encore les femmes que les hommes) portent des lunettes de soleil parfois aussi grosses que des soucoupes volantes et des chapeaux, casquettes, bonnets... Ou pour les hommes jeunes, des capuches qui leur mangent la moitié supérieure de leur visage voire une grande partie de leur visage, alors qu'il ne fait ni froid ni qu'il pleut!
[Philippe Lafontaine]
La question n'est pas de se demander si l'on doit ou si l'on devrait aimer tout le monde... puisque de toute évidence, en toute logique, c'est non...
Mais l'on devrait à mon sens, se poser la question de la capacité d'amour que l'on porte en soi... Et de ce qu'implique cette capacité d'amour portée en soi, dans notre vie au quotidien, dans la relation que l'on a avec telle ou telle personne de notre connaissance, de notre entourage, ou même plus généralement dans la relation que l'on a avec les personnes qui ne sont pas de notre connaissance...
Je dirais aussi (mais ce n'est pas nouveau, ce n'est pas moi qui l'ai inventé) : "C'est plus facile d'aimer des gens qui font du bien, qui nous font du bien ; que d'aimer des gens qui ne font pas du bien, voire nous font du mal, à nous-mêmes et -ou-aux autres"... En effet, aimer des gens qui font du bien, ça, tout le monde en est capable, et, en somme, c'est assez commun, et ça ne "change pas le monde autour de nous, ça ne change pas le monde que l'on porte en soi"...
En fait je crois que "aimer les gens" -sans jamais se demander ce qu'ils ont fait ou pas fait, et quelle que soit leur apparence ou leur appartenance, leur statut social, etc. ... Cela commence par ce regard que l'on se décide à porter sur eux quand on les voit dans une rue, un lieu public... Un regard ami en quelque sorte, et non pas un regard "inquisiteur"... Ou seulement chargé de cette empathie qui nous vient à la vue d'un visage qui nous a plu ou intéressé...
Je suis étonné -et je le déplore- de voir que les gens se croisant en des lieux publics, train, bus, en se promenant dans une galerie marchande, dans une file d'attente pour une séance de cinéma, une boulangerie, entre voisins dans un lotissement, en été sur une plage où champignonnent les parasols... Ne se regardent jamais... D'autant plus que par grand soleil ou même sans soleil du tout, beaucoup (peut-être plus encore les femmes que les hommes) portent des lunettes de soleil parfois aussi grosses que des soucoupes volantes et des chapeaux, casquettes, bonnets... Ou pour les hommes jeunes, des capuches qui leur mangent la moitié supérieure de leur visage voire une grande partie de leur visage, alors qu'il ne fait ni froid ni qu'il pleut!
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" Nous ne pouvons savoir! Nous sommes accablés d'un manteau d'ignorance et d'étroites chimères" [Arthur Rimbaud ]
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