Le pouvoir de la littérature
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Le pouvoir de la littérature
… Le seul pouvoir en lequel je crois vraiment, c’est celui de la littérature…
Bien sûr, il y a le pouvoir de l’amour, le pouvoir de la bonté, le pouvoir de la volonté, le pouvoir du travail – ou de la facture dans la réalisation de quelque chose que l’on produit- le pouvoir du Verbe, le pouvoir de la pensée… Des pouvoirs, oui, certes…
Mais celui de la littérature s’inscrit dans une toute autre dimension, un espace infini, où le temps n’existe plus, où il y a peut-être une origine mais laquelle ?, où il n’y a rien de mesurable…
Le pouvoir de la littérature réside dans le fait que la littérature par elle – même, par les œuvres dont elle est faite, par les plus abouties de ses factures, par le talent, par la culture, par le rayonnement de ses acteurs ; ne suffit pas, puisque écrire, produire, communiquer par l’écriture, exige toujours de se projeter dans un espace où il y a quelque chose à commencer, qui n’a pas encore été pensé, imaginé… Ou quelque chose à retrouver qui a été perdu ou oublié…
Et c’est cette exigence qui fait le pouvoir de la littérature…
Sans cette exigence il n’y a plus de littérature, c’est à dire qu’il n’y a plus que tout ce qui de nos jours s’écrit, qui a parfois de la portée, mais aucun pouvoir réel…
Le « livre monde », le « livre absolu » le livre qui dit tout et explique tout, le livre en lequel sans doute tous les écrivains croient qu’ils peuvent le produire, n’existe pas, n’a jamais existé et n’existera jamais… Et, désespérer de cela, c’est renoncer à croire au pouvoir de la littérature…
Au contraire, savoir et être convaincu que le « livre monde » n’existera jamais ; ne peut qu’être heureux, porteur d’espérance, et c’est se projeter dans le pouvoir de la littérature, que de vivre, que d’œuvrer, que de mourir dans cette espérance, cette espérance qui nous survit dont les héritiers sont les gens de demain qui seront habités de cette espérance…
Ainsi, il y aura toujours, dans l’espace infini, dans un « en avant » fait d’avant, de présent et d’à venir ; quelque chose à commencer qui n’a pas été pensé, quelque chose à retrouver qui a été perdu ou oublié… Jusqu’à ce que le Soleil, La Voie Lactée, l’univers tout entier, ne soient plus qu’un point dans un espace sans espace et qu’à partir de ce point se forme un autre univers…
Bien sûr, il y a le pouvoir de l’amour, le pouvoir de la bonté, le pouvoir de la volonté, le pouvoir du travail – ou de la facture dans la réalisation de quelque chose que l’on produit- le pouvoir du Verbe, le pouvoir de la pensée… Des pouvoirs, oui, certes…
Mais celui de la littérature s’inscrit dans une toute autre dimension, un espace infini, où le temps n’existe plus, où il y a peut-être une origine mais laquelle ?, où il n’y a rien de mesurable…
Le pouvoir de la littérature réside dans le fait que la littérature par elle – même, par les œuvres dont elle est faite, par les plus abouties de ses factures, par le talent, par la culture, par le rayonnement de ses acteurs ; ne suffit pas, puisque écrire, produire, communiquer par l’écriture, exige toujours de se projeter dans un espace où il y a quelque chose à commencer, qui n’a pas encore été pensé, imaginé… Ou quelque chose à retrouver qui a été perdu ou oublié…
Et c’est cette exigence qui fait le pouvoir de la littérature…
Sans cette exigence il n’y a plus de littérature, c’est à dire qu’il n’y a plus que tout ce qui de nos jours s’écrit, qui a parfois de la portée, mais aucun pouvoir réel…
Le « livre monde », le « livre absolu » le livre qui dit tout et explique tout, le livre en lequel sans doute tous les écrivains croient qu’ils peuvent le produire, n’existe pas, n’a jamais existé et n’existera jamais… Et, désespérer de cela, c’est renoncer à croire au pouvoir de la littérature…
Au contraire, savoir et être convaincu que le « livre monde » n’existera jamais ; ne peut qu’être heureux, porteur d’espérance, et c’est se projeter dans le pouvoir de la littérature, que de vivre, que d’œuvrer, que de mourir dans cette espérance, cette espérance qui nous survit dont les héritiers sont les gens de demain qui seront habités de cette espérance…
Ainsi, il y aura toujours, dans l’espace infini, dans un « en avant » fait d’avant, de présent et d’à venir ; quelque chose à commencer qui n’a pas été pensé, quelque chose à retrouver qui a été perdu ou oublié… Jusqu’à ce que le Soleil, La Voie Lactée, l’univers tout entier, ne soient plus qu’un point dans un espace sans espace et qu’à partir de ce point se forme un autre univers…
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" Nous ne pouvons savoir! Nous sommes accablés d'un manteau d'ignorance et d'étroites chimères" [Arthur Rimbaud ]
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