Nous sommes huit milliards
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Nous sommes huit milliards
… L’annonce, faite du chiffre atteint, de 8 milliards d’êtres humains sur Terre, à la mi novembre 2022 ; n’est pas « une bonne nouvelle »…
L’idée selon laquelle l’impact d’une pression aussi importante de la population humaine serait plus déterminant par nos comportements (individuels et collectifs) que par notre nombre, n’est qu’en partie vraie dans la mesure où ces comportements individuels et collectifs sont ceux d’un milliard, voire de deux milliards d’humains gros consommateurs de produits énergétiques et de matières premières, et alimentaires…
Dans les bidonvilles de Bombay et de New Dehli, en Inde, et partout dans le monde où vivent des dizaines de milliers de gens misérables dans les périphéries surpeuplées des grandes mégapoles, ce qui représente globalement sur toute la planète plusieurs milliards d’humains ; il faut bien que tous ces gens parviennent d’une manière ou d’une autre, à trouver de la nourriture, nourriture dépendant de ce que peut produire la terre en quantité de produits alimentaires… Si cela n’était pas le cas (ou plus précisément si la précarité et si l’insécurité alimentaire étaient plus importantes qu’elles ne le sont) alors les gens « mourraient en grand nombre » dans ces lieux surpeuplés, de misère et de pauvreté…
Or, dans ces lieux de misère et de dénuement, des milliers de bébés viennent au monde et, de tous ces bébés, il n’en meurt pas autant qu’il en mourait il y a cent ans encore…
Car nous en sommes bien là, au premier quart du 21ème siècle, au maximum de la croissance démographique jusque dans les années 2040/2050…
Une croissance démographique qui a pris une extension considérable à partir du milieu du 19ème siècle et cela d’autant plus encore depuis 1950, du fait d’un changement radical pour la population humaine, de condition d’existence, d’accès pour un grand nombre de gens à un niveau de vie au quotidien, de confort, d’hygiène, de progrès médical, tout cela grâce à la technologie, à un développement économique de production de masse et de rendement notamment dans l’agriculture, ce qui a permis de nourrir – et de nourrir encore – autant d’humains…
Mais une telle croissance démographique ne peut être que limitée dans le temps, elle ne peut donc pas se poursuivre indéfiniment… La Terre notre planète étant déjà un « espace fini » dont les ressources du sol et du sous sol, ne sont pas inépuisables.
Reste l’impact des pollutions – de l’air, des eaux, des sols, de l’alimentation, des médicaments (ceux des grands groupes pharmaceutiques) … Sur la fécondité humaine ; et l’impact des violences dues au changement climatique et à ses conséquences désastreuses pouvant survenir partout sur la planète et affecter des populations dans de nombreux pays, en des espaces étendus…
Il est aberrant de croire que la Terre peut indéfiniment supporter une pression accrue exercée par l’activité de toujours plus d’humains…
L’année 2022 marque un tournant décisif dans l’évolution des conséquences désastreuses du changement climatique, par sa brusque accélération et par le nombre d’événements dévastateurs tels que des incendies affectant de grandes surfaces boisées – et habitées - , des phénomènes météorologiques très violents et amplifiés, des sècheresses d’une durée de plusieurs mois ou des inondations, des effondrements de terrains…
L’idée selon laquelle l’impact d’une pression aussi importante de la population humaine serait plus déterminant par nos comportements (individuels et collectifs) que par notre nombre, n’est qu’en partie vraie dans la mesure où ces comportements individuels et collectifs sont ceux d’un milliard, voire de deux milliards d’humains gros consommateurs de produits énergétiques et de matières premières, et alimentaires…
Dans les bidonvilles de Bombay et de New Dehli, en Inde, et partout dans le monde où vivent des dizaines de milliers de gens misérables dans les périphéries surpeuplées des grandes mégapoles, ce qui représente globalement sur toute la planète plusieurs milliards d’humains ; il faut bien que tous ces gens parviennent d’une manière ou d’une autre, à trouver de la nourriture, nourriture dépendant de ce que peut produire la terre en quantité de produits alimentaires… Si cela n’était pas le cas (ou plus précisément si la précarité et si l’insécurité alimentaire étaient plus importantes qu’elles ne le sont) alors les gens « mourraient en grand nombre » dans ces lieux surpeuplés, de misère et de pauvreté…
Or, dans ces lieux de misère et de dénuement, des milliers de bébés viennent au monde et, de tous ces bébés, il n’en meurt pas autant qu’il en mourait il y a cent ans encore…
Car nous en sommes bien là, au premier quart du 21ème siècle, au maximum de la croissance démographique jusque dans les années 2040/2050…
Une croissance démographique qui a pris une extension considérable à partir du milieu du 19ème siècle et cela d’autant plus encore depuis 1950, du fait d’un changement radical pour la population humaine, de condition d’existence, d’accès pour un grand nombre de gens à un niveau de vie au quotidien, de confort, d’hygiène, de progrès médical, tout cela grâce à la technologie, à un développement économique de production de masse et de rendement notamment dans l’agriculture, ce qui a permis de nourrir – et de nourrir encore – autant d’humains…
Mais une telle croissance démographique ne peut être que limitée dans le temps, elle ne peut donc pas se poursuivre indéfiniment… La Terre notre planète étant déjà un « espace fini » dont les ressources du sol et du sous sol, ne sont pas inépuisables.
Reste l’impact des pollutions – de l’air, des eaux, des sols, de l’alimentation, des médicaments (ceux des grands groupes pharmaceutiques) … Sur la fécondité humaine ; et l’impact des violences dues au changement climatique et à ses conséquences désastreuses pouvant survenir partout sur la planète et affecter des populations dans de nombreux pays, en des espaces étendus…
Il est aberrant de croire que la Terre peut indéfiniment supporter une pression accrue exercée par l’activité de toujours plus d’humains…
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" Nous ne pouvons savoir! Nous sommes accablés d'un manteau d'ignorance et d'étroites chimères" [Arthur Rimbaud ]
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