Qui n' a pas en lui, son "hememene" ?
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Qui n' a pas en lui, son "hememene" ?
… Son “ennemi intime” en quelque sorte, le pourfendeur de ce qu’il exprime, le contestataire de son propre “système” ?
Mais qui, en vérité, “donne la parole” à cet “Hememene” en lui ? Qui imagine son existence ?
Il est courant, tout à fait naturel, d’être hérissé, furieux, dans une colère réactive immédiate, “épidermique” ; à la vue d’un commentaire désobligeant, lapidaire, injuste, souvent fondé sur de l’à-priori, parfois insultant et violent, exprimé par quelqu’un ou quelqu’une qui n’est pas dans notre liste d’amis ou de connaissances…
Il est désagréable, déstabilisant, de voir remis en question, déprécié, vitupéré, contesté, ce que l’on a exprimé… Aussi, en conséquence logique, ne va-t-on pas, “en plus” de cet interlocuteur agressif et pourfendeur, “s’inventer” et encore moins “comme faire intervenir” dans la discussion, un “Hememene” pourfendeur…
Quel est, au fond, lorsque l’on réfléchit à la question, dans une “dimension” différente de celle du commun ; le sens de la contestation ? Le sens de toute opposition à un “état des choses” au sujet du monde et de la société, le sens de la dénonciation que l’on peut faire de l’ordre et des ordres, du désordre et des désordres ? Le sens de toute remise en cause de ce qui nous est présenté, de la manière dont cela nous a été présenté ? Le sens d’une colère nous venant à la vue de comportements qui nous désolent et nous révoltent ? … SI … Le regard que l’on porte sur soi même, sur ce que - peut-être - personne ne sait (mais que nous on sait), sur ce à quoi l’on croit, sur ce qui est “fondamental” pour nous, sur les interrogations qui nous viennent, sur nos propres comportements, décisions et choix, sur tout ce que nous exprimons… Tout cela ne ne se fait pas regard de contestation, regard de remise en cause de notre propre “système” (système de pensée, système de fonctionnement de notre être ) ? Et même, un regard dans la dérision, un regard dans l’ironie, dans la moquerie, jusqu’à de l’insolence envers soi même ?
Alors… Les “Hememene” étrangers, ne sont-ils pas des “enfants de chœur” à côté de ce “Hememene” en nous ? (rire)…
Mais qui, en vérité, “donne la parole” à cet “Hememene” en lui ? Qui imagine son existence ?
Il est courant, tout à fait naturel, d’être hérissé, furieux, dans une colère réactive immédiate, “épidermique” ; à la vue d’un commentaire désobligeant, lapidaire, injuste, souvent fondé sur de l’à-priori, parfois insultant et violent, exprimé par quelqu’un ou quelqu’une qui n’est pas dans notre liste d’amis ou de connaissances…
Il est désagréable, déstabilisant, de voir remis en question, déprécié, vitupéré, contesté, ce que l’on a exprimé… Aussi, en conséquence logique, ne va-t-on pas, “en plus” de cet interlocuteur agressif et pourfendeur, “s’inventer” et encore moins “comme faire intervenir” dans la discussion, un “Hememene” pourfendeur…
Quel est, au fond, lorsque l’on réfléchit à la question, dans une “dimension” différente de celle du commun ; le sens de la contestation ? Le sens de toute opposition à un “état des choses” au sujet du monde et de la société, le sens de la dénonciation que l’on peut faire de l’ordre et des ordres, du désordre et des désordres ? Le sens de toute remise en cause de ce qui nous est présenté, de la manière dont cela nous a été présenté ? Le sens d’une colère nous venant à la vue de comportements qui nous désolent et nous révoltent ? … SI … Le regard que l’on porte sur soi même, sur ce que - peut-être - personne ne sait (mais que nous on sait), sur ce à quoi l’on croit, sur ce qui est “fondamental” pour nous, sur les interrogations qui nous viennent, sur nos propres comportements, décisions et choix, sur tout ce que nous exprimons… Tout cela ne ne se fait pas regard de contestation, regard de remise en cause de notre propre “système” (système de pensée, système de fonctionnement de notre être ) ? Et même, un regard dans la dérision, un regard dans l’ironie, dans la moquerie, jusqu’à de l’insolence envers soi même ?
Alors… Les “Hememene” étrangers, ne sont-ils pas des “enfants de chœur” à côté de ce “Hememene” en nous ? (rire)…
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" Nous ne pouvons savoir! Nous sommes accablés d'un manteau d'ignorance et d'étroites chimères" [Arthur Rimbaud ]
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