Y-a-t-il dans le manichéisme, une forme d'obscurantisme ?
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Y-a-t-il dans le manichéisme, une forme d'obscurantisme ?
… Le manichéisme, à l’origine une religion fondée par le Perse Mani au III ème siècle, un syncrétisme (amalgame) du Judaisme, du Bouddhisme, du Brahmanisme et du Christianisme ; était la religion officielle de l’Empire Perse de 224 à 651 ap JC…
Sur le plan “didactique” ( instructif, culturel ou si l’on veut philosophique ), le manichéisme est une conception du bien et du mal selon deux forces égales et antagonistes.
Depuis bien avant le perse Mani et la religion dont il est le fondateur dans l’Empire Perse au IIIème siècle, cette conception du bien et du mal dans l’esprit humain, en tant que forces s’opposant, s’équilibrant ou l’une des deux prenant le pas sur l’autre, existait déjà à l’époque préhistorique du Paléolithique Supérieur chez notamment les Solutréens entre -22 000 et -17000, puis chez les Magdaléniens entre -16 000 et -13000…
Et cette conception du bien et du mal est, et demeure depuis “la nuit des temps humains” le “fondement socle” en quelque sorte, des sociétés et des civilisations humaines… Mais il faut dire, plutôt dans le déséquilibre que dans l’équilibre, et aussi dans la dispersion, dans la diversité et dans une complexité qui, au fil du temps historique, tend à s’accroître…
Le manichéisme ne serait-il pas, à y réfléchir, à y voir comment il “fait le monde des humains”, une forme d’obscurantisme ?
Une forme d’obscurantisme pouvant être “mise en évidence” sous – si l’on peut dire – “l’éclairage” de la réalité du monde non humain ? … Le manichéisme n’existant pas dans le monde non humain… Du fait de l’existence de la relation entre les êtres selon le principe naturel de rapport de force ( dominant/dominé, association, symbiose, complémentarité, chaîne alimentaire, habitat/environnement favorable ou défavorable, instinct de survie, de perpétuation de l’espèce )…
Une forme d’obscurantisme “figée” sur du “préjugé bien” et sur du “préjugé mal”, dans laquelle n’entre pas cependant ce qui n’est pas préjugé, à savoir ce qui est agréable à ressentir et qui fait du bien et qui est donc vrai ; et ce qui est désagréable à ressentir et qui fait du mal, cause de la souffrance et donc est vrai aussi, indéniable…
Autrement dit il y a obscurantisme dans le manichéisme avec le “préjugé bien” et avec le “préjugé mal”…
Il y a obscurantisme lorsque la morale se dégageant de ce qui est “décrété” bien ou mal, se fige en fonction de normes de rapport sociétal, de modes et de “valeurs du temps”, de codes et de préceptes, n’admettant que difficilement que l’on déroge ou s’oppose à la règle sensée “convenir” à une majorité en général adhérente ou silencieuse…
Il faut aussi discerner l’obscurantisme lié au manichéisme, de celui lié à la méconnaissance, à l’ignorance… Autrement dit un obscurantisme “inhérent à la nature humaine” du fait de capacités cognitives, intellectuelles, forcément limitées – quand bien même les limites peuvent être repoussées le plus loin possible…
Ainsi certains savants et scientifiques – et “grands intellectuels” reconnaissant que “plus l’on en sait, plus l’on apprend, et plus il reste à savoir, à apprendre, à découvrir…
En somme il y a en chacun de nous, une part d’obscurantisme dont le pire effet est celui qui consiste à nier cette part d’obscurantisme en nous, par orgueil sans doute…
Enfin, doit-on parler d’obscurantisme ou “des obscurantismes” ?
Sur le plan “didactique” ( instructif, culturel ou si l’on veut philosophique ), le manichéisme est une conception du bien et du mal selon deux forces égales et antagonistes.
Depuis bien avant le perse Mani et la religion dont il est le fondateur dans l’Empire Perse au IIIème siècle, cette conception du bien et du mal dans l’esprit humain, en tant que forces s’opposant, s’équilibrant ou l’une des deux prenant le pas sur l’autre, existait déjà à l’époque préhistorique du Paléolithique Supérieur chez notamment les Solutréens entre -22 000 et -17000, puis chez les Magdaléniens entre -16 000 et -13000…
Et cette conception du bien et du mal est, et demeure depuis “la nuit des temps humains” le “fondement socle” en quelque sorte, des sociétés et des civilisations humaines… Mais il faut dire, plutôt dans le déséquilibre que dans l’équilibre, et aussi dans la dispersion, dans la diversité et dans une complexité qui, au fil du temps historique, tend à s’accroître…
Le manichéisme ne serait-il pas, à y réfléchir, à y voir comment il “fait le monde des humains”, une forme d’obscurantisme ?
Une forme d’obscurantisme pouvant être “mise en évidence” sous – si l’on peut dire – “l’éclairage” de la réalité du monde non humain ? … Le manichéisme n’existant pas dans le monde non humain… Du fait de l’existence de la relation entre les êtres selon le principe naturel de rapport de force ( dominant/dominé, association, symbiose, complémentarité, chaîne alimentaire, habitat/environnement favorable ou défavorable, instinct de survie, de perpétuation de l’espèce )…
Une forme d’obscurantisme “figée” sur du “préjugé bien” et sur du “préjugé mal”, dans laquelle n’entre pas cependant ce qui n’est pas préjugé, à savoir ce qui est agréable à ressentir et qui fait du bien et qui est donc vrai ; et ce qui est désagréable à ressentir et qui fait du mal, cause de la souffrance et donc est vrai aussi, indéniable…
Autrement dit il y a obscurantisme dans le manichéisme avec le “préjugé bien” et avec le “préjugé mal”…
Il y a obscurantisme lorsque la morale se dégageant de ce qui est “décrété” bien ou mal, se fige en fonction de normes de rapport sociétal, de modes et de “valeurs du temps”, de codes et de préceptes, n’admettant que difficilement que l’on déroge ou s’oppose à la règle sensée “convenir” à une majorité en général adhérente ou silencieuse…
Il faut aussi discerner l’obscurantisme lié au manichéisme, de celui lié à la méconnaissance, à l’ignorance… Autrement dit un obscurantisme “inhérent à la nature humaine” du fait de capacités cognitives, intellectuelles, forcément limitées – quand bien même les limites peuvent être repoussées le plus loin possible…
Ainsi certains savants et scientifiques – et “grands intellectuels” reconnaissant que “plus l’on en sait, plus l’on apprend, et plus il reste à savoir, à apprendre, à découvrir…
En somme il y a en chacun de nous, une part d’obscurantisme dont le pire effet est celui qui consiste à nier cette part d’obscurantisme en nous, par orgueil sans doute…
Enfin, doit-on parler d’obscurantisme ou “des obscurantismes” ?
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" Nous ne pouvons savoir! Nous sommes accablés d'un manteau d'ignorance et d'étroites chimères" [Arthur Rimbaud ]
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