L'égoïste romantique, de Frédéric Beigbeder
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L'égoïste romantique, de Frédéric Beigbeder
Ce livre se présente sous la forme d'un journal rédigé par un "écrivain fictif" (Oscar Dufresne)...
Oscar Dufresne à chaque page, cite des noms de gens (sans doute de milieux branchés, people and Cie...) que je ne connais pour ma part "ni d'Eve ni d'Adam"... et n'aspire pas à connaître. Des gens dont je me moque bien de l'existence et de "ce qu'ils font et sont dans la vie et dans l'actualité"...
Il est vrai que dans cette culture "has-been" de "branchés et de "people" et de toutes ces cliques "bling bling" qui gravitent autour)... Je suis d'une nullité phénoménale, d'une nullité de voyou insolent, iconoclaste et fouteur de merde... Et ma nullité en ce domaine, je la pète haut et fort en un bras d'honneur à me faire un bleu dans le creux du coude...
Dix, quinze fois par page, notre Oscar Dufresne emploie des locutions, des termes d'une espèce d'argot américain ou anglosaxon techno-branché-à la mode, par exemple ce terme "Has-been" : "has been, pour moi ce serait un type (ou une typesse) du genre "je sais tout/j'ai tout vu/j'ai vécu" - et qui même quand il sait pas, fait comme s'il savait, de telle sorte que celui qui sait vraiment, doute de son savoir... (et comme il faut bien l'allure ou le genre qui sied à un tel personnage "has-been", on remarque le pull jeté négligeamment sur les épaules, l'une ou l'autre de ces manières empruntées et de ces "singeries civilisées" ; ou les lunettes noires, quelque piercing sur l'aile du nez ou autre "quincaillerie" au poignet, ou une montre de marque)...
Mais c'est ça la culture d'aujourd'hui, avec le sexe en plus qui pue la crevette pourrie, la mayonnaise éventée, la raie du cul, l'anus et la suce, le croupion et les nichons au champagne ou au bourbon, le tortillage de cul en sueur estivale en boîte climatisée ; tous ces clichés de merde que tout le monde avale, cette civilisation pour les riches et les "dans le vent" qui se fout des pauvres et se pique de modernité iphonisée, internétisée, night-club-isée, pipolisée, crétinisée et qui prône une "morale qui défait la morale"...
Non, si c'est ça l'île de Ré (ce qu'il en dit ) jamais j'irai en vacances à l'île de Ré !
Has-Been... Has-Been... oui... Une marque de fayots en boîte ou de bouillabesse lyophilisée, oui, dirais -je !
Oscar Dufresne à chaque page, cite des noms de gens (sans doute de milieux branchés, people and Cie...) que je ne connais pour ma part "ni d'Eve ni d'Adam"... et n'aspire pas à connaître. Des gens dont je me moque bien de l'existence et de "ce qu'ils font et sont dans la vie et dans l'actualité"...
Il est vrai que dans cette culture "has-been" de "branchés et de "people" et de toutes ces cliques "bling bling" qui gravitent autour)... Je suis d'une nullité phénoménale, d'une nullité de voyou insolent, iconoclaste et fouteur de merde... Et ma nullité en ce domaine, je la pète haut et fort en un bras d'honneur à me faire un bleu dans le creux du coude...
Dix, quinze fois par page, notre Oscar Dufresne emploie des locutions, des termes d'une espèce d'argot américain ou anglosaxon techno-branché-à la mode, par exemple ce terme "Has-been" : "has been, pour moi ce serait un type (ou une typesse) du genre "je sais tout/j'ai tout vu/j'ai vécu" - et qui même quand il sait pas, fait comme s'il savait, de telle sorte que celui qui sait vraiment, doute de son savoir... (et comme il faut bien l'allure ou le genre qui sied à un tel personnage "has-been", on remarque le pull jeté négligeamment sur les épaules, l'une ou l'autre de ces manières empruntées et de ces "singeries civilisées" ; ou les lunettes noires, quelque piercing sur l'aile du nez ou autre "quincaillerie" au poignet, ou une montre de marque)...
Mais c'est ça la culture d'aujourd'hui, avec le sexe en plus qui pue la crevette pourrie, la mayonnaise éventée, la raie du cul, l'anus et la suce, le croupion et les nichons au champagne ou au bourbon, le tortillage de cul en sueur estivale en boîte climatisée ; tous ces clichés de merde que tout le monde avale, cette civilisation pour les riches et les "dans le vent" qui se fout des pauvres et se pique de modernité iphonisée, internétisée, night-club-isée, pipolisée, crétinisée et qui prône une "morale qui défait la morale"...
Non, si c'est ça l'île de Ré (ce qu'il en dit ) jamais j'irai en vacances à l'île de Ré !
Has-Been... Has-Been... oui... Une marque de fayots en boîte ou de bouillabesse lyophilisée, oui, dirais -je !
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" Nous ne pouvons savoir! Nous sommes accablés d'un manteau d'ignorance et d'étroites chimères" [Arthur Rimbaud ]
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