Une société qui se veut "covid-compatible"
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Une société qui se veut "covid-compatible"
… Dans tout ce que l’on veut pouvoir faire en dépit de ce qu’impose dans notre vie quotidienne, la pandémie de coronavirus (contraintes et mesures de protection, dispositions prises par les autorités et pouvoirs publics, en somme tout ce qui limite nos actions et nos volontés de faire ceci ou cela)… Il y entre une part d’individualisme lié à un mode de vie consumériste.
C’est la raison pour laquelle en cet été 2020 il y eut autant de départs en vacances pour des gens qui, les années précédentes, question budgets très limités, ne partaient pas… Autant de rassemblements festifs, de densité de population en certains endroits prisés par des touristes en grande partie français ou européens… Et aussi peu de précaution prise notamment en distanciation les uns des autres, tout le monde croyant que, portant le masque, on ne risquait plus rien!
Et toutes ces manifestations populaires qui furent maintenues, encouragées, mises à un “ordre du jour covidéen” telles que brocantes, vide greniers, festivals de ceci de cela, marchés artisanaux et de productions locales, concerts de musique, bals, fêtes foraines… Avec tout ce que l’on trouve à acheter, à vendre et qui n’est pas forcément de première nécessité mais plutôt “pour se faire plaisir”…
En somme c’est la société de consommation de masse produits loisirs culture qui a fait “comme s’il n’y avait pas le covid” – sauf que le covid est bel et bien là tapi quelque part un peu partout… Et qu’il faut “en tenir compte” et s’adapter…
Rendre “compatible” l’activité humaine, l’économie, une vie “normale”, les déplacements, les rassemblements, la vie sociale et les rapports de communication en lieux publics avec un environnement “covidéen”, c’est de l’utopie au même titre que de vouloir rendre compatible notre mode de vie consumériste et de développement, de croissance économique avec l’écologie, le changement climatique…
D’une part nous avons les autorités, les gouvernements, les pouvoirs publics, les scientifiques et les acteurs de la santé publique, qui prennent des mesures coercitives, sans nuance, sans discernement, sans aménagements, qui concernent tout le monde uniformément, qui bardent de polices, de règlements, de contrôles, de limitations, d’obligation de port du masque en extérieur dans les grandes villes, de poursuite de contrevenants et d’amendes, tout cela au nom de l’intérêt public en matière de santé, de protection contre le covid… Et d’un autre côté nous avons les lobbies agro alimentaires, industriels, et notamment les marchands de la culture et du loisir, qui mettent tout en jeu au mieux de leurs intérêts et “à fond la caisse” pour que des millions de gens soient des consommateurs qui de toute évidence, se portent en foules, en rassemblements afin de consommer et de se divertir… Le masque étant censé garantir une protection qui, tout de même est reconnue insuffisante si elle n’est pas accompagnée de “gestes barrière”… Tout cela est absurde!
Absurde mais a néanmoins été engendré, produit, développé, mondialisé… Par l’exacerbation et la diversité de nos individualismes, de nos rages de consommation et de recherche de bien être, de confort, d’envie d’acquérir, de posséder, de rendre visible aux autres ce que l’on produit de soi…
C’est la raison pour laquelle en cet été 2020 il y eut autant de départs en vacances pour des gens qui, les années précédentes, question budgets très limités, ne partaient pas… Autant de rassemblements festifs, de densité de population en certains endroits prisés par des touristes en grande partie français ou européens… Et aussi peu de précaution prise notamment en distanciation les uns des autres, tout le monde croyant que, portant le masque, on ne risquait plus rien!
Et toutes ces manifestations populaires qui furent maintenues, encouragées, mises à un “ordre du jour covidéen” telles que brocantes, vide greniers, festivals de ceci de cela, marchés artisanaux et de productions locales, concerts de musique, bals, fêtes foraines… Avec tout ce que l’on trouve à acheter, à vendre et qui n’est pas forcément de première nécessité mais plutôt “pour se faire plaisir”…
En somme c’est la société de consommation de masse produits loisirs culture qui a fait “comme s’il n’y avait pas le covid” – sauf que le covid est bel et bien là tapi quelque part un peu partout… Et qu’il faut “en tenir compte” et s’adapter…
Rendre “compatible” l’activité humaine, l’économie, une vie “normale”, les déplacements, les rassemblements, la vie sociale et les rapports de communication en lieux publics avec un environnement “covidéen”, c’est de l’utopie au même titre que de vouloir rendre compatible notre mode de vie consumériste et de développement, de croissance économique avec l’écologie, le changement climatique…
D’une part nous avons les autorités, les gouvernements, les pouvoirs publics, les scientifiques et les acteurs de la santé publique, qui prennent des mesures coercitives, sans nuance, sans discernement, sans aménagements, qui concernent tout le monde uniformément, qui bardent de polices, de règlements, de contrôles, de limitations, d’obligation de port du masque en extérieur dans les grandes villes, de poursuite de contrevenants et d’amendes, tout cela au nom de l’intérêt public en matière de santé, de protection contre le covid… Et d’un autre côté nous avons les lobbies agro alimentaires, industriels, et notamment les marchands de la culture et du loisir, qui mettent tout en jeu au mieux de leurs intérêts et “à fond la caisse” pour que des millions de gens soient des consommateurs qui de toute évidence, se portent en foules, en rassemblements afin de consommer et de se divertir… Le masque étant censé garantir une protection qui, tout de même est reconnue insuffisante si elle n’est pas accompagnée de “gestes barrière”… Tout cela est absurde!
Absurde mais a néanmoins été engendré, produit, développé, mondialisé… Par l’exacerbation et la diversité de nos individualismes, de nos rages de consommation et de recherche de bien être, de confort, d’envie d’acquérir, de posséder, de rendre visible aux autres ce que l’on produit de soi…
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" Nous ne pouvons savoir! Nous sommes accablés d'un manteau d'ignorance et d'étroites chimères" [Arthur Rimbaud ]
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