Les derniers humains ayant connu le monde d'avant Internet
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Les derniers humains ayant connu le monde d'avant Internet
… Toutes les personnes nées avant 1990, celles qui furent des enfants de moins de 10 ans, donc nées entre 1980 et 1990 pour les plus jeunes d’entre elles aujourd’hui âgées de 30 à 40 ans au seuil des années 2020 ; celles qui sont aujourd’hui âgées de plus de 80 ans au seuil des années 2020, et surtout celles qui sont nées entre 1930 et 1980 en particulier les personnes que l’on désigne sous le vocable de «senior» (donc âgées aujourd’hui au seuil des années 2020, de 60 à 80 ans)…
Sont de ces générations qui ont vécu une partie plus ou moins importante de leur vie, sans internet, sans le numérique, sans écrans d’ordinateurs, de téléphones portables, de tablettes, sans domotique ni robotique notamment dans la communication par boîte vocale et automatismes (je pense aux appels téléphoniques dont les numéros commencent par 08, pour prendre rendez vous chez un médecin ORL, dermatologue, cardiologue, etc., ou encore pour effectuer une démarche administrative, communiquer avec une mutuelle, des services de sécurité sociale, des prestataires de service)…
Autrement dit sont de ces dernières générations dans l'histoire de l'humanité, qui ont connu le monde d'avant internet, d'avant le numérique... Puisque désormais, à partir du début du 21 ème siècle, tous les êtres humains nés après 1990 ne vivront qu'avec le monde d'internet et du numérique, de la robotique, de la domotique, des écrans d'ordinateurs, de tablettes, de téléphones mobiles...
Nous avons donc, nous les derniers humains ayant encore connu le monde d'avant le numérique, une responsabilité importante et déterminante pour l'avenir des jeunes générations présentes et des générations futures : celle du témoignage de ce que nous avons connu, observé, vécu, notamment en ce qui concerne la relation humaine dans sa réalité -ou sa vérité- intemporelle, naturelle...
Mais... Encore faut-il que notre témoignage soit objectif, pertinent, non fondé sur de l'émotion, sur de la nostalgie ou du regret, et exprimé, transmis, dans une dimension ou un espace de communication, ou encore avec un langage et sur un ton et avec le regard qui convient au mieux... Dans une dimension en somme, qui ne soit pas moralisatrice et fondée sur des comparaisons du genre « ce qui était bien-ce qui était mal/jadis on faisait comme ça c'était mieux »...
Le monde du vinyle (des disques 45/33 tours), des machines à écrire, de la « poste pététique del signor El Factor », du téléphone à cadran et du télégramme, du 20ème siècle et de tous les modes de vie que nous avons connu avec la technologie de l'époque depuis le 19ème siècle notamment... N'était guère -humainement, « moralement », sur le plan social économique politique, meilleur -ou pire- que le monde dans lequel on vit aujourd'hui... Il y a seulement -et c'est peut-être là ce qui va faire le plus défaut dans l'avenir, certains savoirs -ou savoir-faire- qui risquent de disparaître et qu'il sera difficile de retrouver si l'on n'en préserve les vestiges, les traces, les plans...
Si l'on peut se fonder -en partie- sur une dimension moralisatrice, je dirais que j'apparenterais cette dimension à l'image de deux troncs d'arbre éloignés d'une dizaine de mètres : l'un n'a pas de racines, pas de branches, n'est juste qu'un tronc creux ; et l'autre a des racines qui s'enfoncent dans la terre, et des branches qui se dressent vers le ciel...
Le témoignage de ce que nous avons vécu, connu, observé ; la manière d'en témoigner, ainsi, peut faire ressortir la différence qu'il y a entre l'arbre qui n'est qu'un tronc creux, et l'arbre avec des racines et des branches...
Sont de ces générations qui ont vécu une partie plus ou moins importante de leur vie, sans internet, sans le numérique, sans écrans d’ordinateurs, de téléphones portables, de tablettes, sans domotique ni robotique notamment dans la communication par boîte vocale et automatismes (je pense aux appels téléphoniques dont les numéros commencent par 08, pour prendre rendez vous chez un médecin ORL, dermatologue, cardiologue, etc., ou encore pour effectuer une démarche administrative, communiquer avec une mutuelle, des services de sécurité sociale, des prestataires de service)…
Autrement dit sont de ces dernières générations dans l'histoire de l'humanité, qui ont connu le monde d'avant internet, d'avant le numérique... Puisque désormais, à partir du début du 21 ème siècle, tous les êtres humains nés après 1990 ne vivront qu'avec le monde d'internet et du numérique, de la robotique, de la domotique, des écrans d'ordinateurs, de tablettes, de téléphones mobiles...
Nous avons donc, nous les derniers humains ayant encore connu le monde d'avant le numérique, une responsabilité importante et déterminante pour l'avenir des jeunes générations présentes et des générations futures : celle du témoignage de ce que nous avons connu, observé, vécu, notamment en ce qui concerne la relation humaine dans sa réalité -ou sa vérité- intemporelle, naturelle...
Mais... Encore faut-il que notre témoignage soit objectif, pertinent, non fondé sur de l'émotion, sur de la nostalgie ou du regret, et exprimé, transmis, dans une dimension ou un espace de communication, ou encore avec un langage et sur un ton et avec le regard qui convient au mieux... Dans une dimension en somme, qui ne soit pas moralisatrice et fondée sur des comparaisons du genre « ce qui était bien-ce qui était mal/jadis on faisait comme ça c'était mieux »...
Le monde du vinyle (des disques 45/33 tours), des machines à écrire, de la « poste pététique del signor El Factor », du téléphone à cadran et du télégramme, du 20ème siècle et de tous les modes de vie que nous avons connu avec la technologie de l'époque depuis le 19ème siècle notamment... N'était guère -humainement, « moralement », sur le plan social économique politique, meilleur -ou pire- que le monde dans lequel on vit aujourd'hui... Il y a seulement -et c'est peut-être là ce qui va faire le plus défaut dans l'avenir, certains savoirs -ou savoir-faire- qui risquent de disparaître et qu'il sera difficile de retrouver si l'on n'en préserve les vestiges, les traces, les plans...
Si l'on peut se fonder -en partie- sur une dimension moralisatrice, je dirais que j'apparenterais cette dimension à l'image de deux troncs d'arbre éloignés d'une dizaine de mètres : l'un n'a pas de racines, pas de branches, n'est juste qu'un tronc creux ; et l'autre a des racines qui s'enfoncent dans la terre, et des branches qui se dressent vers le ciel...
Le témoignage de ce que nous avons vécu, connu, observé ; la manière d'en témoigner, ainsi, peut faire ressortir la différence qu'il y a entre l'arbre qui n'est qu'un tronc creux, et l'arbre avec des racines et des branches...
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" Nous ne pouvons savoir! Nous sommes accablés d'un manteau d'ignorance et d'étroites chimères" [Arthur Rimbaud ]
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