Héva, statue en basalte, à Hell Bourg, La Réunion
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Héva, statue en basalte, à Hell Bourg, La Réunion
... Cette statue en basalte a été réalisée par Gilbert Clain.
Anchaing, l'esclave légendaire qui s'était réfugié sur le piton qui porte son nom (le piton d'Anchaing), et sa compagne Héva ; constitue le mythe Réunionnais de la lutte pour la liberté...
Héva est à la fois l'allégorie de la femme réunionnaise originelle, mais également la première héroïne réunionnaise.
Les planteurs de canne à sucre du 18 ème siècle, dont les domaines s'étendaient le long des plaines du littoral ainsi que sur les pentes un peu plus haut, étaient furieux et dépités, de constater la disparition de quelques uns de leurs esclaves partis se réfugier sur les hauteurs de l'île en des lieux quasi inaccessibles notamment sur ce que l'on appelle à La Réunion des Ilets, petits plateaux aux rebords abrupts qu'il fallait escalader en jetant des cordes le long des parois...
Les planteurs, alors, décidèrent d'employer des chasseurs d'esclaves, connaissant bien le terrain et déterminés à toucher une prime pour chaque esclave retrouvé et reconduit de force, mais également pour chaque esclave tué lors de la poursuite, dont il fallait ramener une oreille et -ou- une main coupée, pour "preuve"... (Cela, ce n'est pas de la légende mais du vrai, du réel !)...
"Gloire" donc, à ces premiers colons Français de La Réunion, du 17ème et du 18 ème siècle, dont les fortunes se sont établies par l'exploitation d'une main d'oeuvre corvéable à merci... Et dont les descendants constituent aujourd'hui la classe aisée des possédants et des "gens d'affaire"...
Bien sûr vous'm'direz "y'a eu aussi la mission civilisatrice, l'école, la culture, les bienfaits apportés -hygiène, confort, progrès technique etc. - "... Mais tout ça, c'est après la seconde guerre mondiale et surtout depuis 1960...
... A Hell Bourg, ce mercredi 16 janvier 2019, j'ai bien vu passer et s'arrêter dans la rue principale, deux cars de touristes Japonnais... Et le long de cette rue principale, s'échelonnaient quelques boutiques dans le genre de celles qu'on voit un partout dans les lieux touristiques et fréquentés... Mais cela n'avait rien à voir avec Cilaos, en effet à Hell Bourg qui reste un village, on y voit surtout des maisons créoles, des cases dont certaines ont été un peu restaurées, de telle sorte que ce bourg a gardé si l'on peut dire, son authenticité...
Hell Bourg 950 mètres altitude, est l'une des bourgades du cirque de Salazie dont la géographie, la configuration, est différente de celle du cirque de Cilaos : relief plus "marqué" (plus chaotique, plus fracturé, énormes remparts rocheux, pics surgissant au centre, et, avec un dénivelé de plus de 2000 mètres en "toile de fond" depuis les fenêtres des cases créoles, se dresse presque à la verticale, l'énorme massif du Piton des Neiges dont on voit le sommet...
Il n'existe pour se rendre "de l'autre côté", (vers le cirque de Cilaos, vers le cirque de Mafate), tant les barrières, pics, massifs, remparts sont compacts et le relief si tourmenté, si chaotique ; que des pistes de randonneurs ou de gens à pied, donc pas de route goudronnée ni de chemin carrossable permettant de rejoindre les trois cirques entre eux... C'est le massif du Piton des Neiges qui domine et constitue une barrière naturelle infranchissable (sauf pour les randonneurs)...
Anchaing, l'esclave légendaire qui s'était réfugié sur le piton qui porte son nom (le piton d'Anchaing), et sa compagne Héva ; constitue le mythe Réunionnais de la lutte pour la liberté...
Héva est à la fois l'allégorie de la femme réunionnaise originelle, mais également la première héroïne réunionnaise.
Les planteurs de canne à sucre du 18 ème siècle, dont les domaines s'étendaient le long des plaines du littoral ainsi que sur les pentes un peu plus haut, étaient furieux et dépités, de constater la disparition de quelques uns de leurs esclaves partis se réfugier sur les hauteurs de l'île en des lieux quasi inaccessibles notamment sur ce que l'on appelle à La Réunion des Ilets, petits plateaux aux rebords abrupts qu'il fallait escalader en jetant des cordes le long des parois...
Les planteurs, alors, décidèrent d'employer des chasseurs d'esclaves, connaissant bien le terrain et déterminés à toucher une prime pour chaque esclave retrouvé et reconduit de force, mais également pour chaque esclave tué lors de la poursuite, dont il fallait ramener une oreille et -ou- une main coupée, pour "preuve"... (Cela, ce n'est pas de la légende mais du vrai, du réel !)...
"Gloire" donc, à ces premiers colons Français de La Réunion, du 17ème et du 18 ème siècle, dont les fortunes se sont établies par l'exploitation d'une main d'oeuvre corvéable à merci... Et dont les descendants constituent aujourd'hui la classe aisée des possédants et des "gens d'affaire"...
Bien sûr vous'm'direz "y'a eu aussi la mission civilisatrice, l'école, la culture, les bienfaits apportés -hygiène, confort, progrès technique etc. - "... Mais tout ça, c'est après la seconde guerre mondiale et surtout depuis 1960...
... A Hell Bourg, ce mercredi 16 janvier 2019, j'ai bien vu passer et s'arrêter dans la rue principale, deux cars de touristes Japonnais... Et le long de cette rue principale, s'échelonnaient quelques boutiques dans le genre de celles qu'on voit un partout dans les lieux touristiques et fréquentés... Mais cela n'avait rien à voir avec Cilaos, en effet à Hell Bourg qui reste un village, on y voit surtout des maisons créoles, des cases dont certaines ont été un peu restaurées, de telle sorte que ce bourg a gardé si l'on peut dire, son authenticité...
Hell Bourg 950 mètres altitude, est l'une des bourgades du cirque de Salazie dont la géographie, la configuration, est différente de celle du cirque de Cilaos : relief plus "marqué" (plus chaotique, plus fracturé, énormes remparts rocheux, pics surgissant au centre, et, avec un dénivelé de plus de 2000 mètres en "toile de fond" depuis les fenêtres des cases créoles, se dresse presque à la verticale, l'énorme massif du Piton des Neiges dont on voit le sommet...
Il n'existe pour se rendre "de l'autre côté", (vers le cirque de Cilaos, vers le cirque de Mafate), tant les barrières, pics, massifs, remparts sont compacts et le relief si tourmenté, si chaotique ; que des pistes de randonneurs ou de gens à pied, donc pas de route goudronnée ni de chemin carrossable permettant de rejoindre les trois cirques entre eux... C'est le massif du Piton des Neiges qui domine et constitue une barrière naturelle infranchissable (sauf pour les randonneurs)...
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" Nous ne pouvons savoir! Nous sommes accablés d'un manteau d'ignorance et d'étroites chimères" [Arthur Rimbaud ]
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