J'ai rêvé que ...
Page 1 sur 1
J'ai rêvé que ...
... L'on cessait de se nourrir trois ou quatre fois par jour de toutes sortes de plats, de denrées venues du monde entier...
L'on mangeait désormais des bouillies de céréales, des légumes simples, des fruits de la région, du pain « gris ». L'on n'achetait presque plus de beurre, de fromages, de sauces toutes prêtes en pots de verre, de charcuterie, de cervelles d'agneau de Nouvelle Zélande, de fruits exotiques venus de l'autre bout de la planète. L'on cessait d'élever des porcs, des vaches, des veaux, des moutons... Mais l'on continuait cependant à élever par an vingt cinq milliards de poulets... (Donc, on ne bouffait presque plus de boeuf, de vache, de cochon, d'agneau... mais du poulet, du canard, du lapin, oui)...
L'on cessait de partir en voyage organisé dans des pays de tourisme de masse ; les croisiéristes MSN et autres, mettaient la clef sous la porte les uns après les autres...
L'on n'achetait plus de bijoux, en particulier des bijoux fantaisie, ni tous ces gadgets de plage, de station estivale ou de montagne qu'on vend dans les boutiques à touristes...
Les téléphones portables ne servaient plus qu'à se donner entre amis, parents, connaissances; des nouvelles ou des informations précises, en général pour se rencontrer, se réunir...
L'on n'utilisait Internet que pour les besoins pratiques de la vie, la culture, l'art, l'expression littéraire et artistique...
L'on construisait des maisons plus simples, moins spacieuses, voire même des « cubes à habiter » en bois généralement. L'on n'installait plus de piscine dans son jardin.
L'on se livrait à une « Saint Barthélémy » des télés : on cassait les télés à coup de masse dans son jardin ou au pied de son immeuble...
Dans les kiosques à journaux et les « maison de la presse » d'innombrables revues people, sport, auto, sexe, magazines de mode, sudoku et autres, tant d'autres, disparaissaient des rayons.
La Bourse fermait...
Les gens se réunissaient le soir sur les places publiques, pour lire des livres à voix haute, réciter des poèmes, jouer des scènes, produire des blogs oraux...
Il n'y avait plus de salon du livre, de la Bagnole, de l'agriculture, de l'aéronautique, du chat de race ou du toutou de luxe...
Tous les WC publics étaient gratuits...
L'on ne mettait plus 2 euro dans ces dadas qui branlent 2 minutes...
Mais tous ces changements de modes de consommation, d'un "vivre autrement" cela venait trop tard...
Quand on se promenait dans les bois, les champs, les prés, on ne voyait plus beaucoup de petites bêtes, la campagne devenait silencieuse, on ne voyait plus voler ni se poser ni sautiller au sol autant d'oiseaux...
On n'entendait plus le "tut-tut" des crapauds les soirs d'été...
Et beaucoup de bébés venaient au monde avec un QI (quotient intellectuel) réduit de 30 à 50% par rapport à la normale, ce qui faisait qu'on se demandait s'il n'y aurait pas une pénurie, dans 20/30 ans, d'ingénieurs, de chercheurs, de gens suffisamment intelligents pour que "la baraque puisse tourner normalement" (imaginez beaucoup moins de spécialistes de ceci de cela, de toubibs, d'enseignants, etc. )... Sans compter que de tous ces bébés pas très intelligents, y'en avait dont à la place des cheveux poussait comme une crête de poulet...
Et qu'on se disait, tragiquement rigolards "oh, ils ont de ces crêtes hein, maintenant les p'tits mômes"!
L'on mangeait désormais des bouillies de céréales, des légumes simples, des fruits de la région, du pain « gris ». L'on n'achetait presque plus de beurre, de fromages, de sauces toutes prêtes en pots de verre, de charcuterie, de cervelles d'agneau de Nouvelle Zélande, de fruits exotiques venus de l'autre bout de la planète. L'on cessait d'élever des porcs, des vaches, des veaux, des moutons... Mais l'on continuait cependant à élever par an vingt cinq milliards de poulets... (Donc, on ne bouffait presque plus de boeuf, de vache, de cochon, d'agneau... mais du poulet, du canard, du lapin, oui)...
L'on cessait de partir en voyage organisé dans des pays de tourisme de masse ; les croisiéristes MSN et autres, mettaient la clef sous la porte les uns après les autres...
L'on n'achetait plus de bijoux, en particulier des bijoux fantaisie, ni tous ces gadgets de plage, de station estivale ou de montagne qu'on vend dans les boutiques à touristes...
Les téléphones portables ne servaient plus qu'à se donner entre amis, parents, connaissances; des nouvelles ou des informations précises, en général pour se rencontrer, se réunir...
L'on n'utilisait Internet que pour les besoins pratiques de la vie, la culture, l'art, l'expression littéraire et artistique...
L'on construisait des maisons plus simples, moins spacieuses, voire même des « cubes à habiter » en bois généralement. L'on n'installait plus de piscine dans son jardin.
L'on se livrait à une « Saint Barthélémy » des télés : on cassait les télés à coup de masse dans son jardin ou au pied de son immeuble...
Dans les kiosques à journaux et les « maison de la presse » d'innombrables revues people, sport, auto, sexe, magazines de mode, sudoku et autres, tant d'autres, disparaissaient des rayons.
La Bourse fermait...
Les gens se réunissaient le soir sur les places publiques, pour lire des livres à voix haute, réciter des poèmes, jouer des scènes, produire des blogs oraux...
Il n'y avait plus de salon du livre, de la Bagnole, de l'agriculture, de l'aéronautique, du chat de race ou du toutou de luxe...
Tous les WC publics étaient gratuits...
L'on ne mettait plus 2 euro dans ces dadas qui branlent 2 minutes...
Mais tous ces changements de modes de consommation, d'un "vivre autrement" cela venait trop tard...
Quand on se promenait dans les bois, les champs, les prés, on ne voyait plus beaucoup de petites bêtes, la campagne devenait silencieuse, on ne voyait plus voler ni se poser ni sautiller au sol autant d'oiseaux...
On n'entendait plus le "tut-tut" des crapauds les soirs d'été...
Et beaucoup de bébés venaient au monde avec un QI (quotient intellectuel) réduit de 30 à 50% par rapport à la normale, ce qui faisait qu'on se demandait s'il n'y aurait pas une pénurie, dans 20/30 ans, d'ingénieurs, de chercheurs, de gens suffisamment intelligents pour que "la baraque puisse tourner normalement" (imaginez beaucoup moins de spécialistes de ceci de cela, de toubibs, d'enseignants, etc. )... Sans compter que de tous ces bébés pas très intelligents, y'en avait dont à la place des cheveux poussait comme une crête de poulet...
Et qu'on se disait, tragiquement rigolards "oh, ils ont de ces crêtes hein, maintenant les p'tits mômes"!
_________________
" Nous ne pouvons savoir! Nous sommes accablés d'un manteau d'ignorance et d'étroites chimères" [Arthur Rimbaud ]
Sujets similaires
» "Vacances de rêve"
» L'Inde, un "pays de rêve" ?
» Un rêve très étrange
» Un rêve, fin de nuit, samedi 24 avril
» Le rêve est l'autre rive du fleuve
» L'Inde, un "pays de rêve" ?
» Un rêve très étrange
» Un rêve, fin de nuit, samedi 24 avril
» Le rêve est l'autre rive du fleuve
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous pouvez répondre aux sujets dans ce forum