Totems et sectateurs
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Totems et sectateurs
... Le "grand Dada" de nos démocraties en décomposition intellectuelle et idéologique, en progressisme sociétal érigé en valeur du temps, c'est bien ce que nos élites gouvernementales et "grands penseurs" de la société du 21ème siècle, appellent la "multiculturalité"...
Cette "multiculturalité" me fait penser à des totems érigés sur les places publiques, entourés de sectateurs...
Et toutes ces colonnes de totems alignés de part et d'autre des allées d'une vie publique circulant en flots ininterrompus, rétrécissent l'espace de circulation dans lequel se rencontrent les gens...
Et tous ces totems avec leurs sectateurs, renforcent et exacerbent les communautarismes...
La multiculturalité actuelle, depuis surtout la fin du 20ème siècle dans la civilisation de progrès, de développement économique et de sociétés se disant "démocratiques" est une constellation de courants d'idées et de pensées pour la plupart progressistes qui tous, au nom de la modernité, exercent une domination dans un ordre de pensée unique, consensuel et sujet à polémiques, à débats le plus souvent sans issue...
Ou bien elle est l'expression ostentatoire, revendicatrice et fanatique parfois il faut dire, de minorités de gens cherchant à exister et à être représentés à tout prix dans une société en évolution...
Cette multiculturalité de totems et de sectateurs était déjà présente il y a plus de deux mille ans dans le monde Héllenistique puis dans le monde Romain, notamment en Palestine au 1er siècle de l'ère chrétienne, dans toutes ces régions du Moyen Orient qui étaient alors un espace multi ethnique, multi religieux, et le foyer permanent de conflits entre sectes issues du Judaïsme et des débuts du christianisme sous la domination politique et économique de l'empire Romain.
Dans les sociétés du Paléolithique Supérieur puis du Néolithique, la multiculturalité était une réalité naturelle dans laquelle les échanges et la communication s'établissaient entre des peuples ou des groupements humains, sans états ni gouvernements organisés ni royaumes ni empires...
Ainsi donc, la multiculturalité n'est plus, depuis le début des civilisations, des états, des royaumes et des empires, des systèmes politiques et économiques, et depuis les religions monothéistes, ce vaste espace naturel et originel de peuples, de langues, de cultures, de croyances et de modes de vie où l'échange primait sur la manifestation et sur l'expression de la différence.
Pour moi la multiculturalité c'est avant tout et pour l'essentiel, l'échange, et non pas la manifestation partisane, ostentatoire, revendicatrice, de la différence... Ni cette "reconnaissance obligée" de tous les totems et sectateurs qui caractérise cette multiculturalité d'aujourd'hui, complètement déconnectée de ce qu'elle était à l'origine... Et de ce qu'elle aurait du demeurer...
Cette "multiculturalité" me fait penser à des totems érigés sur les places publiques, entourés de sectateurs...
Et toutes ces colonnes de totems alignés de part et d'autre des allées d'une vie publique circulant en flots ininterrompus, rétrécissent l'espace de circulation dans lequel se rencontrent les gens...
Et tous ces totems avec leurs sectateurs, renforcent et exacerbent les communautarismes...
La multiculturalité actuelle, depuis surtout la fin du 20ème siècle dans la civilisation de progrès, de développement économique et de sociétés se disant "démocratiques" est une constellation de courants d'idées et de pensées pour la plupart progressistes qui tous, au nom de la modernité, exercent une domination dans un ordre de pensée unique, consensuel et sujet à polémiques, à débats le plus souvent sans issue...
Ou bien elle est l'expression ostentatoire, revendicatrice et fanatique parfois il faut dire, de minorités de gens cherchant à exister et à être représentés à tout prix dans une société en évolution...
Cette multiculturalité de totems et de sectateurs était déjà présente il y a plus de deux mille ans dans le monde Héllenistique puis dans le monde Romain, notamment en Palestine au 1er siècle de l'ère chrétienne, dans toutes ces régions du Moyen Orient qui étaient alors un espace multi ethnique, multi religieux, et le foyer permanent de conflits entre sectes issues du Judaïsme et des débuts du christianisme sous la domination politique et économique de l'empire Romain.
Dans les sociétés du Paléolithique Supérieur puis du Néolithique, la multiculturalité était une réalité naturelle dans laquelle les échanges et la communication s'établissaient entre des peuples ou des groupements humains, sans états ni gouvernements organisés ni royaumes ni empires...
Ainsi donc, la multiculturalité n'est plus, depuis le début des civilisations, des états, des royaumes et des empires, des systèmes politiques et économiques, et depuis les religions monothéistes, ce vaste espace naturel et originel de peuples, de langues, de cultures, de croyances et de modes de vie où l'échange primait sur la manifestation et sur l'expression de la différence.
Pour moi la multiculturalité c'est avant tout et pour l'essentiel, l'échange, et non pas la manifestation partisane, ostentatoire, revendicatrice, de la différence... Ni cette "reconnaissance obligée" de tous les totems et sectateurs qui caractérise cette multiculturalité d'aujourd'hui, complètement déconnectée de ce qu'elle était à l'origine... Et de ce qu'elle aurait du demeurer...
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" Nous ne pouvons savoir! Nous sommes accablés d'un manteau d'ignorance et d'étroites chimères" [Arthur Rimbaud ]
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