La bonté et l'humilité ne sont point en ce monde, en vénération !
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La bonté et l'humilité ne sont point en ce monde, en vénération !
... Lorsque les êtres bons, humbles, sans défense, dévoués aux autres jusqu'à l'abnégation, sont victimes notamment dans leur vieillesse, de certains handicaps, ils ne bénéficient guère trop auprès de leurs proches et de leurs connaissances, de la même considération que celle dont ils jouissaient plus ou moins du temps de leur bonne santé physique et intellectuelle. Mais soit dit en passant, dans cette considération dont ils jouissaient plus ou moins du temps de leur bonne santé, il y entrait davantage d'intérêt et de condescendance de la part des proches et des connaissances, que de véritable considération...
J'observe depuis mon enfance (donc cela "ne date pas d'aujourd'hui" ni du fait que "le monde serait encore plus dur qu'il ne le fut jadis")... J'observe que les êtres bons, humbles, sans défense, parfois crédules dans la mesure où l'on peut les berner facilement, les êtres que l'on dit "simples" (ou "pas trop finauds" pour employer une expression d'usage) ou même plus généralement les êtres qui ont en eux de la bonté naturelle et une "intelligence du coeur" associée aussi il faut le dire à du "bon sens des choses"... Sont souvent les êtres que la vie éprouve le plus, que les "plus forts" (en intelligence/connaissance acquise par des études plus ou moins poussées, en malignité, en culot, en débrouillardise, en maîtrise de diverses technologies actuelles et d'appareillages/équipements)... Ont tendance à "écraser" quelque peu de leur suffisance, de leurs certitudes, de leur assurance, et même de la "dimension de culture humaniste" dont ils se targuent plus ou moins ostensiblement...
"Ecraser" n'est peut-être pas forcément le terme qui convient systématiquement... Je dirais plutôt "condescendre"... (condescendre d'ailleurs assez souvent, sans en être vraiment conscient)...
... Albert Camus avait une adoration (une vénération) pour sa mère qui savait à peine lire et écrire...
Les écrivains qui ont pour les êtres humbles, simples et bons, de la considération et de l'amour, ont davantage ma faveur que les autres... Et pas seulement les écrivains mais toutes les personnes qui, ayant un "capital" tant physique qu'intellectuel normalement développé, sont bonnes pour les êtres "fragilisés" -déjà en ne profitant pas de leur fragilité... et ensuite en leur manifestant de la considération et de l'amour...
J'observe depuis mon enfance (donc cela "ne date pas d'aujourd'hui" ni du fait que "le monde serait encore plus dur qu'il ne le fut jadis")... J'observe que les êtres bons, humbles, sans défense, parfois crédules dans la mesure où l'on peut les berner facilement, les êtres que l'on dit "simples" (ou "pas trop finauds" pour employer une expression d'usage) ou même plus généralement les êtres qui ont en eux de la bonté naturelle et une "intelligence du coeur" associée aussi il faut le dire à du "bon sens des choses"... Sont souvent les êtres que la vie éprouve le plus, que les "plus forts" (en intelligence/connaissance acquise par des études plus ou moins poussées, en malignité, en culot, en débrouillardise, en maîtrise de diverses technologies actuelles et d'appareillages/équipements)... Ont tendance à "écraser" quelque peu de leur suffisance, de leurs certitudes, de leur assurance, et même de la "dimension de culture humaniste" dont ils se targuent plus ou moins ostensiblement...
"Ecraser" n'est peut-être pas forcément le terme qui convient systématiquement... Je dirais plutôt "condescendre"... (condescendre d'ailleurs assez souvent, sans en être vraiment conscient)...
... Albert Camus avait une adoration (une vénération) pour sa mère qui savait à peine lire et écrire...
Les écrivains qui ont pour les êtres humbles, simples et bons, de la considération et de l'amour, ont davantage ma faveur que les autres... Et pas seulement les écrivains mais toutes les personnes qui, ayant un "capital" tant physique qu'intellectuel normalement développé, sont bonnes pour les êtres "fragilisés" -déjà en ne profitant pas de leur fragilité... et ensuite en leur manifestant de la considération et de l'amour...
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" Nous ne pouvons savoir! Nous sommes accablés d'un manteau d'ignorance et d'étroites chimères" [Arthur Rimbaud ]
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