Le bon sens des choses et des êtres...
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Le bon sens des choses et des êtres...
... Ce qui manque à la plupart des gens de ce monde, des gens du "commun" tout comme peut-être aussi des gens dont on dit qu'ils sont "hors du commun"... C'est le "bon sens", le sens naturel, authentique et intemporel des choses, des êtres, que l'on peut avoir en soi...
Le "bon sens" s'acquiert davantage par le toucher, par le voir, par l'entendre, par le sentir et cela dans toutes les nuances... Que par le raisonnement, la pensée, l'idée ou la logique que l'on se fait tout à fait personnellement, des choses, des êtres...
En ce sens, Pierre Auguste Renoir le peintre, né en 1841 et mort en 1919, fut, bien plus que l'ensemble de ses contemporains, hommes et femmes du commun comme du "hors commun" y compris les génies, les savants, les littérateurs, les grands penseurs de son temps, un être qui avait du "bon sens", un "bon sens " inné, aigu, lucide, de toutes choses...
Souvent ce sont les gens simples, de la campagne, qui ont ce "bon sens" des choses et des êtres, un "bon sens" qui leur vient tout naturellement de ce qu'ils observent autour d'eux, qu'ils regardent, entendent, sentent, touchent de leurs doigts... et qui leur donne ce "savoir", cet entendement, cette compréhension, que les intellectuels avec leurs connaissances, leur raisonnement, leur "vision du monde", leur langage, leur pensée, et tous les livres qu'ils ont lu, tout ce qu'ils ont appris à l'école puis au collège puis au lycée puis encore à l'université... N'ont pas ou ont perdu en partie...
Le "bon sens" en effet, ne s'apprend pas à l'école, ne s'apprend pas comme on apprend la géométrie, la philosophie, l'astronomie, le calcul, l'économie... Il n'est pas non plus selon l'idée de Rousseau, le fait que les hommes naîtraient en sachant tout, comme s'ils avaient en eux dès la naissance et même avant en tant que foetus, le "germe" du savoir qui va peu à peu se développer au fil de l'expérience de la vie dans tel environnement familial et social... Car nous naissons bel et bien en ne sachant rien...
En ce sens, soit dit en passant, nous sommes, nous les Sapiens, différents des Néandertaliens qui disparurent il y a trente mille ans et qui avaient, eux, à l'arrière de leur cerveau, une "zone d'acquis" (en revanche les Néandertaliens n'avaient pas comme nous les Sapiens, dans le lobe frontal du cerveau, suffisamment développée, cette "zone siège de la capacité d'adaptation, de la créativité et de l'invention" si déterminante pour l'évolution et la perpétuation de l'espèce humaine (homo Sapiens Sapiens)...
Certes, handicapé -si l'on peut dire- par cette absence d'acquis générationnel venu du fond des âges qui est le propre de bien des espèces vivantes en particulier des néandertaliens qui vécurent pendant 250 000 ans ; Homo Sapiens en naissant, puis dans les toutes premières années de sa vie, devait "tout apprendre" mais il avait en revanche cette capacité à s'adapter, à entreprendre, à découvrir, à créer, imaginer, que Néandertal n'avait qu'en partie...
... Voici quelques réflexions relevées par Jean Renoir au sujet de son père Pierre Auguste Renoir, dans le livre qu'il a écrit "Pierre Auguste Renoir, mon père" :
"La démocratie a supprimé les titres de noblesse pour les remplacer par des distinctions tout aussi puériles"
"Moi, du génie? Quelle blague! Je ne prends pas de drogues, n'ai jamais eu la syphilis et ne suis pas pédéraste! Alors?..."
"Il faut une sacré dose de vanité pour croire que ce qui sort de notre seul cerveau vaut mieux que ce que nous voyons autour de nous. Avec l'imagination on ne va pas loin tandis que le monde est si vaste. On peut marcher toute une vie et l'on n'en voit pas la fin."
"Un bouchon : il faut se laisser aller dans la vie comme un bouchon dans le courant d'un ruisseau."
"Ce qui se passe dans mon crâne ne m'intéresse pas. Je veux toucher...au moins voir...!"
"On savait à la fois lâcher un pet en société et accorder les participes. Aujourd'hui, les Français ne pètent plus mais parlent comme des illettrés prétentieux."
"Tu suis le courant... ceux qui veulent le remonter sont des fous ou des orgueilleux, ou pire, des destructeurs. De temps en temps tu donnes un coup de barre à gauche ou à droite, mais toujours dans le sens du courant."
"Les choses sont ce qu'elles sont. L'analyse du sang ne m'aide pas à donner avec mon pinceau l'idée de la circulation."
"C'est très gentil la découverte par Newton de la loi de la chute des corps. Mais ça n'empêche pas que la découverte par une maman de la façon de tenir un bébé existe aussi."
... De ces réflexions là, de Pierre Auguste Renoir, il y en a presque à chaque page du livre, et le livre en collection "poche" a 507 pages...
Le "bon sens" s'acquiert davantage par le toucher, par le voir, par l'entendre, par le sentir et cela dans toutes les nuances... Que par le raisonnement, la pensée, l'idée ou la logique que l'on se fait tout à fait personnellement, des choses, des êtres...
En ce sens, Pierre Auguste Renoir le peintre, né en 1841 et mort en 1919, fut, bien plus que l'ensemble de ses contemporains, hommes et femmes du commun comme du "hors commun" y compris les génies, les savants, les littérateurs, les grands penseurs de son temps, un être qui avait du "bon sens", un "bon sens " inné, aigu, lucide, de toutes choses...
Souvent ce sont les gens simples, de la campagne, qui ont ce "bon sens" des choses et des êtres, un "bon sens" qui leur vient tout naturellement de ce qu'ils observent autour d'eux, qu'ils regardent, entendent, sentent, touchent de leurs doigts... et qui leur donne ce "savoir", cet entendement, cette compréhension, que les intellectuels avec leurs connaissances, leur raisonnement, leur "vision du monde", leur langage, leur pensée, et tous les livres qu'ils ont lu, tout ce qu'ils ont appris à l'école puis au collège puis au lycée puis encore à l'université... N'ont pas ou ont perdu en partie...
Le "bon sens" en effet, ne s'apprend pas à l'école, ne s'apprend pas comme on apprend la géométrie, la philosophie, l'astronomie, le calcul, l'économie... Il n'est pas non plus selon l'idée de Rousseau, le fait que les hommes naîtraient en sachant tout, comme s'ils avaient en eux dès la naissance et même avant en tant que foetus, le "germe" du savoir qui va peu à peu se développer au fil de l'expérience de la vie dans tel environnement familial et social... Car nous naissons bel et bien en ne sachant rien...
En ce sens, soit dit en passant, nous sommes, nous les Sapiens, différents des Néandertaliens qui disparurent il y a trente mille ans et qui avaient, eux, à l'arrière de leur cerveau, une "zone d'acquis" (en revanche les Néandertaliens n'avaient pas comme nous les Sapiens, dans le lobe frontal du cerveau, suffisamment développée, cette "zone siège de la capacité d'adaptation, de la créativité et de l'invention" si déterminante pour l'évolution et la perpétuation de l'espèce humaine (homo Sapiens Sapiens)...
Certes, handicapé -si l'on peut dire- par cette absence d'acquis générationnel venu du fond des âges qui est le propre de bien des espèces vivantes en particulier des néandertaliens qui vécurent pendant 250 000 ans ; Homo Sapiens en naissant, puis dans les toutes premières années de sa vie, devait "tout apprendre" mais il avait en revanche cette capacité à s'adapter, à entreprendre, à découvrir, à créer, imaginer, que Néandertal n'avait qu'en partie...
... Voici quelques réflexions relevées par Jean Renoir au sujet de son père Pierre Auguste Renoir, dans le livre qu'il a écrit "Pierre Auguste Renoir, mon père" :
"La démocratie a supprimé les titres de noblesse pour les remplacer par des distinctions tout aussi puériles"
"Moi, du génie? Quelle blague! Je ne prends pas de drogues, n'ai jamais eu la syphilis et ne suis pas pédéraste! Alors?..."
"Il faut une sacré dose de vanité pour croire que ce qui sort de notre seul cerveau vaut mieux que ce que nous voyons autour de nous. Avec l'imagination on ne va pas loin tandis que le monde est si vaste. On peut marcher toute une vie et l'on n'en voit pas la fin."
"Un bouchon : il faut se laisser aller dans la vie comme un bouchon dans le courant d'un ruisseau."
"Ce qui se passe dans mon crâne ne m'intéresse pas. Je veux toucher...au moins voir...!"
"On savait à la fois lâcher un pet en société et accorder les participes. Aujourd'hui, les Français ne pètent plus mais parlent comme des illettrés prétentieux."
"Tu suis le courant... ceux qui veulent le remonter sont des fous ou des orgueilleux, ou pire, des destructeurs. De temps en temps tu donnes un coup de barre à gauche ou à droite, mais toujours dans le sens du courant."
"Les choses sont ce qu'elles sont. L'analyse du sang ne m'aide pas à donner avec mon pinceau l'idée de la circulation."
"C'est très gentil la découverte par Newton de la loi de la chute des corps. Mais ça n'empêche pas que la découverte par une maman de la façon de tenir un bébé existe aussi."
... De ces réflexions là, de Pierre Auguste Renoir, il y en a presque à chaque page du livre, et le livre en collection "poche" a 507 pages...
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" Nous ne pouvons savoir! Nous sommes accablés d'un manteau d'ignorance et d'étroites chimères" [Arthur Rimbaud ]
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