L'amertume ne nous réconcilie pas avec le monde
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L'amertume ne nous réconcilie pas avec le monde
..."la pire chose qui puisse arriver aux gens, c'est l'amertume. Ils deviennent tous si amers"
[John Fante]
... J'ajouterai pour ma part, qu'effectivement l'amertume est une chose désastreuse parce qu'elle ne nous réconcilie pas avec le monde, un monde que l'on ne rejette pas forcément, que l'on peut même aimer tel qu'il est... Mais qu'en définitive on ne cesse de déplorer, de "pourfendre" jusque dans l'excès, jusque dans une certaine forme d'autisme (une manière de "crever de rage")... Et le pire c'est quand la nostalgie coexiste avec l'amertume, la nostalgie de ce qui fut et ne sera plus, la nostalgie de ces temps vécus si regrettés (soit dit en passant j'aime mieux ce que j'appelle "la nostalgie d'un temps futur et possible", la nostalgie d'un temps qui viendra, que nous avons pressenti, que nous ne verrons pas mais que nous avons rêvé différent et peut-être plus beau)...
Le ou l'un des seuls moyens à mon sens, de ne pas sombrer dans l'amertume et dans la nostalgie, c'est encore d'être, d'essayer être le témoin de son temps, le témoin de tout ce qui se dit, se fait, s'écrit, se vit ; et cela dans la plus grande honnêteté possible, dans la plus grande indépendance d'esprit, de coeur et d'émotion possible, jamais en juge, jamais avec de ces propos à l'emporte-pièce ou avec ces effets spéciaux trompeurs, véritables numéros d'illusionnistes ; mais autant que possible avec ce qui "du coeur de son réacteur", demeure intemporel,authentique et inimitable...
[John Fante]
... J'ajouterai pour ma part, qu'effectivement l'amertume est une chose désastreuse parce qu'elle ne nous réconcilie pas avec le monde, un monde que l'on ne rejette pas forcément, que l'on peut même aimer tel qu'il est... Mais qu'en définitive on ne cesse de déplorer, de "pourfendre" jusque dans l'excès, jusque dans une certaine forme d'autisme (une manière de "crever de rage")... Et le pire c'est quand la nostalgie coexiste avec l'amertume, la nostalgie de ce qui fut et ne sera plus, la nostalgie de ces temps vécus si regrettés (soit dit en passant j'aime mieux ce que j'appelle "la nostalgie d'un temps futur et possible", la nostalgie d'un temps qui viendra, que nous avons pressenti, que nous ne verrons pas mais que nous avons rêvé différent et peut-être plus beau)...
Le ou l'un des seuls moyens à mon sens, de ne pas sombrer dans l'amertume et dans la nostalgie, c'est encore d'être, d'essayer être le témoin de son temps, le témoin de tout ce qui se dit, se fait, s'écrit, se vit ; et cela dans la plus grande honnêteté possible, dans la plus grande indépendance d'esprit, de coeur et d'émotion possible, jamais en juge, jamais avec de ces propos à l'emporte-pièce ou avec ces effets spéciaux trompeurs, véritables numéros d'illusionnistes ; mais autant que possible avec ce qui "du coeur de son réacteur", demeure intemporel,authentique et inimitable...
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" Nous ne pouvons savoir! Nous sommes accablés d'un manteau d'ignorance et d'étroites chimères" [Arthur Rimbaud ]
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