Etre ou ne pas être existé
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Etre ou ne pas être existé
Il y a bien, à "ne pas être existé", un drame, un "désert à traverser", une solitude à vivre... Mais... Faut-il pour autant, à ne point être "existé", "s'exister" à n'importe quel prix? Par tout ce que l'on fait, par tout ce que l'on "porte en avant", de soi, afin de "s'exister" soi-même?
Exister, tout simplement, tout naturellement, exister sans pour autant "s'exister"... Exister jusqu'à la fin de ses jours et chaque jour du même souffle, de la même respiration, du même pas, sans jamais s'arrêter en se disant qu'on est fatigué, sans violence et amertume associés contre tout ce qui ne nous existe pas... C'est cela, je crois, le vrai combat à mener...
Il y a dans la solitude -de l'artiste, du créateur, de l'écrivain- lorsque cette solitude vient du fait que l'artiste, le créateur, l'écrivain ; n'est pas soutenu, "boosté", approuvé, aidé, promu, vraiment compris dans son besoin de produire et de publier ce qu'il produit... par certains de ses proches (parents, amis, connaissances, mari, épouse, frère ou soeur...) lesquels proches peuvent trouver "suspect" (ou vain, ou indiscret, ou "trop à se mettre en avant) ce besoin de produire... Il y a, dis-je, dans cette solitude là, "quelque chose qu'il ne faut pas considérer, ressentir, comme un "manque", un "manque" qui, effectivement ressenti comme tel, est difficile à gérer...
Si l'artiste, le créateur, l'écrivain, était vraiment "soutenu" (et se sentait soutenu) par ses proches, l'un de ses proches au moins... Soutenu et promu on va dire... Et il l'est parfois lorsqu'il a cette chance... Parviendrait-il à être, à devenir ce "spécimen unique" dans la facture de son art, qui ne doit son talent, qui ne doit ce qu'il produit "du plus profond et du plus vrai de son coeur et de son esprit, qu'à lui-même, à lui seul ?
La "traversée d'un désert", si elle est assurément une rude, très rude épreuve ; la solitude qui est celle de l'être qui traverse le désert, si elle rend l'épreuve encore plus difficile... jusqu'à même être un drame, un véritable drame pour le marcheur... Est davantage, bien davantage une bénédiction qu'une malédiction, car dans cette bénédiction, il y a le plus puissant des moteurs qui se met en marche et que rien ne peut arrêter...
Si la chance n'est pas avec toi, ne te sourit pas comme elle le devrait... Elle est cependant, la chance, au dedans de toi...
Exister, tout simplement, tout naturellement, exister sans pour autant "s'exister"... Exister jusqu'à la fin de ses jours et chaque jour du même souffle, de la même respiration, du même pas, sans jamais s'arrêter en se disant qu'on est fatigué, sans violence et amertume associés contre tout ce qui ne nous existe pas... C'est cela, je crois, le vrai combat à mener...
Il y a dans la solitude -de l'artiste, du créateur, de l'écrivain- lorsque cette solitude vient du fait que l'artiste, le créateur, l'écrivain ; n'est pas soutenu, "boosté", approuvé, aidé, promu, vraiment compris dans son besoin de produire et de publier ce qu'il produit... par certains de ses proches (parents, amis, connaissances, mari, épouse, frère ou soeur...) lesquels proches peuvent trouver "suspect" (ou vain, ou indiscret, ou "trop à se mettre en avant) ce besoin de produire... Il y a, dis-je, dans cette solitude là, "quelque chose qu'il ne faut pas considérer, ressentir, comme un "manque", un "manque" qui, effectivement ressenti comme tel, est difficile à gérer...
Si l'artiste, le créateur, l'écrivain, était vraiment "soutenu" (et se sentait soutenu) par ses proches, l'un de ses proches au moins... Soutenu et promu on va dire... Et il l'est parfois lorsqu'il a cette chance... Parviendrait-il à être, à devenir ce "spécimen unique" dans la facture de son art, qui ne doit son talent, qui ne doit ce qu'il produit "du plus profond et du plus vrai de son coeur et de son esprit, qu'à lui-même, à lui seul ?
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