Il n'y a plus de mythes ...
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Il n'y a plus de mythes ...
… Au 21ème siècle dans les domaines de la littérature, de la musique et de la chanson, notamment…
… Qu’est-ce qu’un mythe dans ces domaines qui sont ceux de la littérature, de la musique et de la chanson ? …
Un mythe n’est-il pas une « construction » imaginaire et collective en lien avec des valeurs humaines et sociales, une « construction » qui porte en elle certains aspects fondamentaux, collectivement ressentis comme tels, du monde, de la société, des événements – heureux ou malheureux – de la vie des gens au quotidien…
Et qui par son assise, par ce qu’il y a de « monumental » dans ce qui se voit d’elle ; marque durablement les esprits, fonde et véhicule une culture populaire…
Une « construction » imaginaire et collective, également, en lien avec l’imaginaire de chaque personne…
En tant que « construction » imaginaire et collective, l’on peut dire qu’il en est surtout ainsi pour la musique et pour la chanson, davantage que pour la littérature, parce que la littérature quant à elle, ne marque durablement les esprits que dans la mesure où elle est « populaire » -tout en étant « de qualité et de sens », et donc, accessible à un grand nombre de personnes de toutes générations…
… Au 20ème siècle – et notamment dans la seconde moitié du 20ème siècle, l’on pouvait qualifier de « mythes » en littérature, des personnages tels que Louis Aragon, Albert Camus, André Malraux, François Mauriac, Louis Ferdinand Céline, Marcel Pagnol, Jean Paul Sarthe… Entre autres…
Et en musique et chanson, l’on pouvait qualifier de « mythes », en seconde moitié du 20ème siècle : Jean Jacques Goldman, Johny Halliday, Claude François, Serge Gainsbourg, Charles Aznavour, Edith Piaf, Françoise Hardy, France Gall, Marc Lavoine, Florent Pagny, Dalida, Sheila, Sylvie Vartan, Mireille Mathieu, Georges Brassens, Alain Souchon, Jacques Brel, Léo Férré, Jean Ferrat… Entre autres…
… Il n’y a plus, aujourd’hui… De « mythes » …
Mais il y a – comme on dit « des bêtes de scène » (du moins pour certains)- et des artistes (chanteurs, rappeurs, musiciens – en solo ou en groupes ou formations) … Qui remplissent des Zénith, des salles de spectacles plus ou moins importantes… Et qui ont des milliers, des dizaines de milliers de « followers » ou de « fans » sur Youtube et sur les réseaux sociaux…
Mais ce ne sont plus des « mythes » parce que, à la « construction » imaginaire et collective s’est substituée l’appartenance identitaire et communautaire (ce qui ne fait pas l’unanimité dans l’ensemble d’une population toutes cultures, origines et milieux sociaux confondus)…
Plus de « mythes » donc…
Mais oui, des « bêtes de scène », des plébiscités sur Youtube, des vedettes de « talk-shows » télévisés…
Il faut dire que l’« époque » (la nôtre) ne s’y prête pas, à l’émergence de « mythes »…
En littérature il n’y a plus de « mythes » non plus…
Mais il y a des « best-sellers » de gros tirages médiatisés, des « premier roman » en vogue, des « bêtes de salon du livre »… Et, comme pour la musique et pour la chanson, des « constructions » non plus d’imaginaire collectif, mais d’appartenance identitaire de culture, de genre, d’engouement, tout cela « de mode »…
… Qu’est-ce qu’un mythe dans ces domaines qui sont ceux de la littérature, de la musique et de la chanson ? …
Un mythe n’est-il pas une « construction » imaginaire et collective en lien avec des valeurs humaines et sociales, une « construction » qui porte en elle certains aspects fondamentaux, collectivement ressentis comme tels, du monde, de la société, des événements – heureux ou malheureux – de la vie des gens au quotidien…
Et qui par son assise, par ce qu’il y a de « monumental » dans ce qui se voit d’elle ; marque durablement les esprits, fonde et véhicule une culture populaire…
Une « construction » imaginaire et collective, également, en lien avec l’imaginaire de chaque personne…
En tant que « construction » imaginaire et collective, l’on peut dire qu’il en est surtout ainsi pour la musique et pour la chanson, davantage que pour la littérature, parce que la littérature quant à elle, ne marque durablement les esprits que dans la mesure où elle est « populaire » -tout en étant « de qualité et de sens », et donc, accessible à un grand nombre de personnes de toutes générations…
… Au 20ème siècle – et notamment dans la seconde moitié du 20ème siècle, l’on pouvait qualifier de « mythes » en littérature, des personnages tels que Louis Aragon, Albert Camus, André Malraux, François Mauriac, Louis Ferdinand Céline, Marcel Pagnol, Jean Paul Sarthe… Entre autres…
Et en musique et chanson, l’on pouvait qualifier de « mythes », en seconde moitié du 20ème siècle : Jean Jacques Goldman, Johny Halliday, Claude François, Serge Gainsbourg, Charles Aznavour, Edith Piaf, Françoise Hardy, France Gall, Marc Lavoine, Florent Pagny, Dalida, Sheila, Sylvie Vartan, Mireille Mathieu, Georges Brassens, Alain Souchon, Jacques Brel, Léo Férré, Jean Ferrat… Entre autres…
… Il n’y a plus, aujourd’hui… De « mythes » …
Mais il y a – comme on dit « des bêtes de scène » (du moins pour certains)- et des artistes (chanteurs, rappeurs, musiciens – en solo ou en groupes ou formations) … Qui remplissent des Zénith, des salles de spectacles plus ou moins importantes… Et qui ont des milliers, des dizaines de milliers de « followers » ou de « fans » sur Youtube et sur les réseaux sociaux…
Mais ce ne sont plus des « mythes » parce que, à la « construction » imaginaire et collective s’est substituée l’appartenance identitaire et communautaire (ce qui ne fait pas l’unanimité dans l’ensemble d’une population toutes cultures, origines et milieux sociaux confondus)…
Plus de « mythes » donc…
Mais oui, des « bêtes de scène », des plébiscités sur Youtube, des vedettes de « talk-shows » télévisés…
Il faut dire que l’« époque » (la nôtre) ne s’y prête pas, à l’émergence de « mythes »…
En littérature il n’y a plus de « mythes » non plus…
Mais il y a des « best-sellers » de gros tirages médiatisés, des « premier roman » en vogue, des « bêtes de salon du livre »… Et, comme pour la musique et pour la chanson, des « constructions » non plus d’imaginaire collectif, mais d’appartenance identitaire de culture, de genre, d’engouement, tout cela « de mode »…
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" Nous ne pouvons savoir! Nous sommes accablés d'un manteau d'ignorance et d'étroites chimères" [Arthur Rimbaud ]
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