La Terre, notre bien commun
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La Terre, notre bien commun
.... Voici sur ce tableau que j'ai réalisé, un résumé de l'histoire de la Terre (ères géologiques et principaux événements dont en particulier : apparition de la vie sur Terre, formation et dérive continents, les 2 plus importantes disparitions d'espèces vivantes, 2 autres disparitions "un peu moins importantes"... et enfin l'arrivée de l'homme...
... Voici Pangée, le premier continent unique, et Laurasia et Gondwana, les 2 continents distincts issus de la masse initiale de Pangée :
... A noter que (au Protérozoïque) RODINIA était comme une vaste étendue de croûte terrestre rocheuse recouvrant 3/4 de la planète, qui s'est fracturée à partir de -750MA en 8 "morceaux" ayant dérivé jusqu'à la fin du Carbonifère vers -295, et dès que le Permien a commencé vers -295, les 8 morceaux se sont réunis pour former Pangée.
L'on ne retrouve plus aucune trace de ce qu'était l'écorce terrestre du temps de RODINIA car pour cela il faudrait pouvoir explorer très en dessous des fonds marins les plus profonds, et à plus forte raison encore plus en dessous des masses continentales actuelles, vraisemblablement à plus de 10 000 mètres de profondeur...
Quand on pense -soit dit en passant- à l'enfouissement de déchets nucléaires à quelque 2000 mètres de profondeur dans la roche primaire... ... ...
Au Jurassique et surtout au Crétacé, durant l'ère secondaire (le Mésozoïque), les masses continentales qu'étaient alors Laurasia et Gondwana, entourées par l'océan Thétys, n'étaient pas cependant des masses homogènes d'un seul tenant, loin de là, puisqu'en de nombreux endroits il y avait de l'eau, comme des mers intérieures communiquant avec le vaste et unique océan Thétys.
Ainsi les chaînes et massifs de montagnes tels que les Alpes, le Jura, les Pyrénées en Europe actuelle ; les Rocheuses, les Andes en Amérique ; la chaîne Himalayenne en Asie, tous ces lieux élevés aujourd'hui étaient alors des mers au fond desquelles s'accumulaient des sédiments.
Il y a environ 30 millions d'années, pendant la première partie de l'ère tertiaire (au Paléogène) d'immenses bouleversements de l'écorce terrestre ont entraîné l'élévation de toutes ces masses de sédiments du Secondaire qui ont formé les chaînes de montagnes actuelles.
A noter aussi que durant le Crétacé il y eut une période où l'atmosphère terrestre se trouvait chargée en CO2 (gaz carbonique) en quantité de 4 à 10 fois plus que de nos jours, et que toute la Terre alors, connaissait un climat chaud et humide, une végétation luxuriante, avec une température d'environ 30 degrés, et qu'il n'y avait pas de glace aux pôles... Mais les espèces vivantes de cette époque dont les dinosaures en particulier, semblaient s'accommoder d'un tel climat et d'une telle teneur en CO2, ce qui n'aurait pas été le cas pour l'être humain... qui n'est arrivé lui, qu'à l'époque du Pléistocène et de l'Holocène pour ses représentants les plus anciens, puis au début de l'ère quaternaire vers -1,8MA pour l'Homo Erectus...
A noter encore, que ce que l'on appelle communément "ère tertiaire" et "ère quaternaire" ne sont pas en fait, des ères vraiment distinctes (séparées), mais constituent scientifiquement parlant, une seule et même ère appelée Cénozoïque dont le début se situe lorsque se termine le Crétacé vers -66,4/-65MA, en particulier et précisément au moment de la 2ème (des 5 plus grandes) disparition des espèces vivantes, suite à un énorme impact météoritique... (90%)
La première des 5 plus grandes disparitions d'êtres vivants s'était produite au Cambrien vers -495MA, à 95%...
... En ce qui concerne l'apparition de la vie sur Terre, il semble communément admis par les scientifiques en général, que les premiers, tout premiers organismes de type unicellulaires ou de structure et de forme très simples, et un peu plus tard les êtres vivants les plus anciens (dont certains soit dit en passant, existent encore aujourd'hui dans des fosses océaniques)... Ont commencé à se développer il y a environ 2000 MA (au Protérozoïque) en milieu aquatique avant l'érection de Rodinia, la croûte terrestre initiale...
Dans cette hypothèse là, celle de l'appartition de la vie vers -2000MA, si la vie existe ailleurs que sur notre planète, elle est ou serait à mon sens, un événement plus rare, voire exceptionnel... Du fait même des conditions environnementales "un peu moins difficiles" que du temps de l'Archéen et surtout de l'Hadéen...
En revanche si la vie sur Terre a commencé dès la fin de l'Hadéen vers -3800 voire même avant, dans des conditions très défavorables à l'éclosion de la vie, avec une atmosphère principalement composée d'azote et de CO2, sans oxygène... Alors là, il est permis de penser que non seulement la vie existe ailleurs, mais qu'elle n'est pas un événement rare ni exceptionnel...
Rappelons que "Hadéen" vient du Grec "Hadès" (Hadès le dieu des enfers)...
L'on ne retrouve plus aucune trace de ce qu'était l'écorce terrestre du temps de RODINIA car pour cela il faudrait pouvoir explorer très en dessous des fonds marins les plus profonds, et à plus forte raison encore plus en dessous des masses continentales actuelles, vraisemblablement à plus de 10 000 mètres de profondeur...
Quand on pense -soit dit en passant- à l'enfouissement de déchets nucléaires à quelque 2000 mètres de profondeur dans la roche primaire... ... ...
Au Jurassique et surtout au Crétacé, durant l'ère secondaire (le Mésozoïque), les masses continentales qu'étaient alors Laurasia et Gondwana, entourées par l'océan Thétys, n'étaient pas cependant des masses homogènes d'un seul tenant, loin de là, puisqu'en de nombreux endroits il y avait de l'eau, comme des mers intérieures communiquant avec le vaste et unique océan Thétys.
Ainsi les chaînes et massifs de montagnes tels que les Alpes, le Jura, les Pyrénées en Europe actuelle ; les Rocheuses, les Andes en Amérique ; la chaîne Himalayenne en Asie, tous ces lieux élevés aujourd'hui étaient alors des mers au fond desquelles s'accumulaient des sédiments.
Il y a environ 30 millions d'années, pendant la première partie de l'ère tertiaire (au Paléogène) d'immenses bouleversements de l'écorce terrestre ont entraîné l'élévation de toutes ces masses de sédiments du Secondaire qui ont formé les chaînes de montagnes actuelles.
A noter aussi que durant le Crétacé il y eut une période où l'atmosphère terrestre se trouvait chargée en CO2 (gaz carbonique) en quantité de 4 à 10 fois plus que de nos jours, et que toute la Terre alors, connaissait un climat chaud et humide, une végétation luxuriante, avec une température d'environ 30 degrés, et qu'il n'y avait pas de glace aux pôles... Mais les espèces vivantes de cette époque dont les dinosaures en particulier, semblaient s'accommoder d'un tel climat et d'une telle teneur en CO2, ce qui n'aurait pas été le cas pour l'être humain... qui n'est arrivé lui, qu'à l'époque du Pléistocène et de l'Holocène pour ses représentants les plus anciens, puis au début de l'ère quaternaire vers -1,8MA pour l'Homo Erectus...
A noter encore, que ce que l'on appelle communément "ère tertiaire" et "ère quaternaire" ne sont pas en fait, des ères vraiment distinctes (séparées), mais constituent scientifiquement parlant, une seule et même ère appelée Cénozoïque dont le début se situe lorsque se termine le Crétacé vers -66,4/-65MA, en particulier et précisément au moment de la 2ème (des 5 plus grandes) disparition des espèces vivantes, suite à un énorme impact météoritique... (90%)
La première des 5 plus grandes disparitions d'êtres vivants s'était produite au Cambrien vers -495MA, à 95%...
... En ce qui concerne l'apparition de la vie sur Terre, il semble communément admis par les scientifiques en général, que les premiers, tout premiers organismes de type unicellulaires ou de structure et de forme très simples, et un peu plus tard les êtres vivants les plus anciens (dont certains soit dit en passant, existent encore aujourd'hui dans des fosses océaniques)... Ont commencé à se développer il y a environ 2000 MA (au Protérozoïque) en milieu aquatique avant l'érection de Rodinia, la croûte terrestre initiale...
Dans cette hypothèse là, celle de l'appartition de la vie vers -2000MA, si la vie existe ailleurs que sur notre planète, elle est ou serait à mon sens, un événement plus rare, voire exceptionnel... Du fait même des conditions environnementales "un peu moins difficiles" que du temps de l'Archéen et surtout de l'Hadéen...
En revanche si la vie sur Terre a commencé dès la fin de l'Hadéen vers -3800 voire même avant, dans des conditions très défavorables à l'éclosion de la vie, avec une atmosphère principalement composée d'azote et de CO2, sans oxygène... Alors là, il est permis de penser que non seulement la vie existe ailleurs, mais qu'elle n'est pas un événement rare ni exceptionnel...
Rappelons que "Hadéen" vient du Grec "Hadès" (Hadès le dieu des enfers)...
Depuis 2MA, l'écart entre les glaciations est plus court, nettement plus court, qu'il ne l'était auparavant, de l'ère primaire jusqu'au Tertiaire... De surcroît, de l'ère primaire jusqu'au Tertiaire, les périodes glaciaires avaient une durée beaucoup plus longue...
Pour quelle(s) raisons ce changement aussi rapide à partir de la fin du Tertiaire, autant dans la durée que pour l'écart ?
Depuis le quaternaire (qui je le rappelle, fait partie, avec le Tertiaire, du Cénozoïque), on note :
125 000 ans d'écart entre les glaciations de Güntz et de Mindel ; 20 000 ans d'écart entre Mindel et Riss ; 5000 ans d'écart entre Riss et Würm ; et, depuis la fin de Würm vers -12000 jusqu'à notre époque il s'est écoulé 14 000 années...
... Je pense (pour ne pas dire que j'en suis convaincu), que, prochainement (soit d'ici au minimum 1 siècle et au maximum 2 ou 3 millénaires) nous allons entrer -pour quelque cent mille ans- dans une nouvelle période glaciaire, celle qui va faire suite à celle de Würm...
Je suis en effet persuadé que le cycle des périodes glaciaires et interglaciaires est un phénomène naturel, une réalité naturelle... pour les trois causes que j'ai signalées :
La position du Soleil en orbite autour du centre de la Galaxie
L'irrégularité de l'orbite de la Terre autour du soleil en 365 jours
La différence de 3 degrés d'angle en 41 000 ans, de l'axe de la Terre par rapport au plan de l'écliptique (évoluant entre 22 et 25 degrés - 23,27 notre époque-)
Je pense que la conjonction ou non ou en partie, de ces 3 causes, détermine :
la durée
l'intensité
la variation entre les reculs et les renforcements
l'écart entre les périodes
des glaciations
... Prenons maintenant le problème posé par le réchauffement climatique dont l'origine est l'activité humaine :
Imaginons une balance avec sur chacun des 2 plateaux un poids d'un kilo...
Sur le plateau de droite ajoutons un petit poids de 50 grammes à côté du poids d'un kilo, qui "symbolise" les quelques 3 ou 4 ou même 6 degrés du réchauffement climatique...
Sur le plateau de gauche ajoutons un poids de 200 grammes à côté du poids d'un kilo... ce poids de 200 grs "symbolisant" les quelque 10 ou 12 degrés de différence de température moyenne de la surface de la Terre entre les périodes glaciaires et interglaciaires...
Différence 150 grammes, donc la balance penchera davantage du côté du poids le plus fort...
La température moyenne de la surface du globe en période interglaciaire actuelle sans le réchauffement climatique est de 11 degrés ; et en tenant compte du réchauffement climatique dû à l'activité humaine, cette température moyenne est de 15 degrés aujourd'hui, et sera de 17 degrés à la fin du 21ème siècle...
La température moyenne de la surface du globe en période glaciaire est comprise entre 5 et 6 degrés.
Si la prochaine glaciation débutait dans 100 ans, au tout début de cette nouvelle glaciation, pour un temps limité, la surface de la Terre retrouverait sa température moyenne naturelle de 11 degrés, mais il ne faudrait cependant guère longtemps, avant qu'elle ne s'abaisse jusqu'à 6 ou 5 degrés...
... Je ne suis pas convaincu par l'idée que la position du Soleil en orbite autour du centre de la Galaxie, expliquerait la différence brusque (le changement rapide) dans le "rythme" des cycles glaciaires et interglaciaires...
En effet dans l'hypothèse (fort probable et logique d'ailleurs) d'une accélération du mouvement de la galaxie (rotation et extension en même temps), sur une durée de cinq milliards d'années, le changement dans le rythme ne devrait pas être devenu tout à coup si brusque, si rapide...
Mais c'est pourtant une réalité, que celle de "longues" glaciations de 200/500 MA séparées par 100 ou 200 MA avant la fin du Tertiaire, et de "plus courtes" glaciations de cent mille ans séparées par dix, vingt mille ans depuis 2 millions d'années...
... Certitude astronomique :
Au 1er janvier 2016 l'angle axe Terre/plan écliptique était de 23 degrés 26 minutes 13,959 secondes
Un an plutôt au 1er janvier 2015 l'angle était de 23 degrés 26 minutes 13,491 secondes
Nous avançons donc vers la position limite de l'angle le plus fort, qui est 24,5044 degrés d'angle (le minimum étant 22,0425 degrés d'angle)
La période dure 41000 ans entre le min et le max...
Nous sommes à 1,22 du minimum et à 1,24 du maximum : il y a 19000 ans l'angle était de 22, dans 21000 ans l'angle sera de 24 et demi...
La Terre dans 50 millions d'années :
Pour quelle(s) raisons ce changement aussi rapide à partir de la fin du Tertiaire, autant dans la durée que pour l'écart ?
Depuis le quaternaire (qui je le rappelle, fait partie, avec le Tertiaire, du Cénozoïque), on note :
125 000 ans d'écart entre les glaciations de Güntz et de Mindel ; 20 000 ans d'écart entre Mindel et Riss ; 5000 ans d'écart entre Riss et Würm ; et, depuis la fin de Würm vers -12000 jusqu'à notre époque il s'est écoulé 14 000 années...
... Je pense (pour ne pas dire que j'en suis convaincu), que, prochainement (soit d'ici au minimum 1 siècle et au maximum 2 ou 3 millénaires) nous allons entrer -pour quelque cent mille ans- dans une nouvelle période glaciaire, celle qui va faire suite à celle de Würm...
Je suis en effet persuadé que le cycle des périodes glaciaires et interglaciaires est un phénomène naturel, une réalité naturelle... pour les trois causes que j'ai signalées :
La position du Soleil en orbite autour du centre de la Galaxie
L'irrégularité de l'orbite de la Terre autour du soleil en 365 jours
La différence de 3 degrés d'angle en 41 000 ans, de l'axe de la Terre par rapport au plan de l'écliptique (évoluant entre 22 et 25 degrés - 23,27 notre époque-)
Je pense que la conjonction ou non ou en partie, de ces 3 causes, détermine :
la durée
l'intensité
la variation entre les reculs et les renforcements
l'écart entre les périodes
des glaciations
... Prenons maintenant le problème posé par le réchauffement climatique dont l'origine est l'activité humaine :
Imaginons une balance avec sur chacun des 2 plateaux un poids d'un kilo...
Sur le plateau de droite ajoutons un petit poids de 50 grammes à côté du poids d'un kilo, qui "symbolise" les quelques 3 ou 4 ou même 6 degrés du réchauffement climatique...
Sur le plateau de gauche ajoutons un poids de 200 grammes à côté du poids d'un kilo... ce poids de 200 grs "symbolisant" les quelque 10 ou 12 degrés de différence de température moyenne de la surface de la Terre entre les périodes glaciaires et interglaciaires...
Différence 150 grammes, donc la balance penchera davantage du côté du poids le plus fort...
La température moyenne de la surface du globe en période interglaciaire actuelle sans le réchauffement climatique est de 11 degrés ; et en tenant compte du réchauffement climatique dû à l'activité humaine, cette température moyenne est de 15 degrés aujourd'hui, et sera de 17 degrés à la fin du 21ème siècle...
La température moyenne de la surface du globe en période glaciaire est comprise entre 5 et 6 degrés.
Si la prochaine glaciation débutait dans 100 ans, au tout début de cette nouvelle glaciation, pour un temps limité, la surface de la Terre retrouverait sa température moyenne naturelle de 11 degrés, mais il ne faudrait cependant guère longtemps, avant qu'elle ne s'abaisse jusqu'à 6 ou 5 degrés...
... Je ne suis pas convaincu par l'idée que la position du Soleil en orbite autour du centre de la Galaxie, expliquerait la différence brusque (le changement rapide) dans le "rythme" des cycles glaciaires et interglaciaires...
En effet dans l'hypothèse (fort probable et logique d'ailleurs) d'une accélération du mouvement de la galaxie (rotation et extension en même temps), sur une durée de cinq milliards d'années, le changement dans le rythme ne devrait pas être devenu tout à coup si brusque, si rapide...
Mais c'est pourtant une réalité, que celle de "longues" glaciations de 200/500 MA séparées par 100 ou 200 MA avant la fin du Tertiaire, et de "plus courtes" glaciations de cent mille ans séparées par dix, vingt mille ans depuis 2 millions d'années...
... Certitude astronomique :
Au 1er janvier 2016 l'angle axe Terre/plan écliptique était de 23 degrés 26 minutes 13,959 secondes
Un an plutôt au 1er janvier 2015 l'angle était de 23 degrés 26 minutes 13,491 secondes
Nous avançons donc vers la position limite de l'angle le plus fort, qui est 24,5044 degrés d'angle (le minimum étant 22,0425 degrés d'angle)
La période dure 41000 ans entre le min et le max...
Nous sommes à 1,22 du minimum et à 1,24 du maximum : il y a 19000 ans l'angle était de 22, dans 21000 ans l'angle sera de 24 et demi...
La Terre dans 50 millions d'années :
Note à propos de la Terre dans 50 millions d'années :
On le voit bien sur cette carte, la Méditerranée n'existe plus, l'Afrique est rattachée par sa partie nord à l'Europe Asie, il n'y a plus de Mer Noire ni de Mer Caspienne...
Afrique Europe Asie forment un seul immense continent.
Le Grand Rift Africain (la faille avec celle de Californie la plus importante de la planète) en gros située entre le lac Nasser et le lac Tanganyika, est comme une immense plaie dont les lèvres s'écartent progressivement au fil des siècles et millénaires, de telle sorte que dans quelques dizaines de millions d'années, toute la partie nord est de l'Afrique comprenant les régions à l'est du Nil, le plateau Ethiopien, la corne de l'Afrique... va être rattachée à la pénisule Arabique (plus de Mer Rouge), et que la péninsule Arabique se trouvera rattachée à l'Asie (plus de golfe persique)...
A partir de la faille du Rift, va se former ce que déjà des scientifiques et des géographes appellent l'océan Erythréen ( Mer d'Oman et océan Indien entre l'Afrique et l'Asie)...
LA VIE SUR TERRE On le voit bien sur cette carte, la Méditerranée n'existe plus, l'Afrique est rattachée par sa partie nord à l'Europe Asie, il n'y a plus de Mer Noire ni de Mer Caspienne...
Afrique Europe Asie forment un seul immense continent.
Le Grand Rift Africain (la faille avec celle de Californie la plus importante de la planète) en gros située entre le lac Nasser et le lac Tanganyika, est comme une immense plaie dont les lèvres s'écartent progressivement au fil des siècles et millénaires, de telle sorte que dans quelques dizaines de millions d'années, toute la partie nord est de l'Afrique comprenant les régions à l'est du Nil, le plateau Ethiopien, la corne de l'Afrique... va être rattachée à la pénisule Arabique (plus de Mer Rouge), et que la péninsule Arabique se trouvera rattachée à l'Asie (plus de golfe persique)...
A partir de la faille du Rift, va se former ce que déjà des scientifiques et des géographes appellent l'océan Erythréen ( Mer d'Oman et océan Indien entre l'Afrique et l'Asie)...
... Note préalable :
Le Précambrien est la période initiale (l'ère) qui précède le Paléozoïque (ère primaire). Cette période commence à l'origine de la formation de la Terre il y a 4600 millions d'années (MA) et se termine il y a 540 MA.
Le Précambrien comprend 3 périodes : la plus ancienne étant l'Hadéen, la suivante étant l'Archéen, et la dernière le Protérozoïque.
Chacune de ces 3 périodes du Précambrien est divisée en plusieurs époques, notamment l'Archéen et surtout le Protérozoïque.
Le Précambrien comprend 3 périodes : la plus ancienne étant l'Hadéen, la suivante étant l'Archéen, et la dernière le Protérozoïque.
Chacune de ces 3 périodes du Précambrien est divisée en plusieurs époques, notamment l'Archéen et surtout le Protérozoïque.
Vers -3800 MA à la fin de l'Hadéen, l'on trouve des traces dans des dépots de cristaux de zircon (constituants de roche sous forme de sédiments), de produits organiques, et donc d'une activité biologique ou prébiotique...
Ce sont en fait des composés organiques carbonés indiquant une vie fondée sur la photosynthèse (processus bioénergétique permettant aux plantes, aux algues et certaines bactéries, de constituer de la matière organique en utilisant la lumière du soleil)...
... Puis au début de l'Archéen au cours d'une période appelée l'Eoarchéen entre -3800 et -3600 MA, apparaissent les procaryotes qui sont des organismes unicellulaires sans noyau, contenant un ADN circulaire et unique, inclus dans un nucléoïde non séparé de la cellule, et dans ce nucléoïde l'on y trouve le matériel génétique...
... Ensuite durant la deuxième phase de l'Archéen, entre -3600 et -3200, au paléoarchéen, l'on découvre la plus ancienne forme de vie connue (en tant qu'être vivant), une bactérie de -3460MA d'âge.
Au Mésoarchéen -3200/-2800MA et au Néoarchéen -2800/-2500 ; apparaissent en milieu aquatique peu profond, et se développent, les stromatolithes qui sont des structures laminaires calcaires formées de feuillets superposés de 0,1 à 5 millimètres d'épaisseur, constitués d'une couche de bactéries et d'une couche sédimentaire.
... Il faudra tout de même attendre le Protérozoïque (dernière partie du Précambrien) vers -1700/-1600 pour voir se constituer les plus anciens eucaryotes connus : des organismes vivants dont le matériel génétique est enfermé dans le noyau cellulaire sous la forme de plusieurs brins linéaires se condensant lors des divisions cellulaires (les chromosomes)... Il s'agit là bel et bien du début du développement et de la diversification (restreinte, plus "simple" au départ) de la vie, des êtres vivants...
Plus de 1,7 millions de ces eucaryotes ont été identifiés et décrits, parmi lesquels figurent des fossiles (empreintes d'êtres vivants) âgés de plus d'un milliard d'années...
Toutefois, certains indices suggèreraient que les tous premiers eucaryotes (organismes différents des procaryotes de par la séparation du noyau du reste de la cellule comme c'est le cas pour les eucaryotes) pourraient avoir existé déjà il y a 2600 MA (2,6 milliards d'années)...
... Je pense que ce "processus" (ce qui s'est produit pour notre planète) n'est pas une "exception" (et encore moins un "cas unique") dans l'univers...
... Religieux, créationnistes, "à vos marques, prêts, enterrez vos croyances en une Terre faite en 7 jours, en la femme faite à partir d'une côte d'Adam, en les anges qui sonnent de la trompette dans le ciel ! "
Scientifiques, vous pouvez être croyants... Mais créationistes, non, en aucune façon !
Il faut éradiquer sur cette planète, chez tous les peuples, toute culture créationiste ! (La seule chose qui est "concevable" c'est la représentation imagée, symbolique, à la limite forcément simplifiée... mais qui cependant, n'en demeure pas moins représentative par l'image ou le symbole, de la vérité, de la réalité scientifique)...
Ce sont en fait des composés organiques carbonés indiquant une vie fondée sur la photosynthèse (processus bioénergétique permettant aux plantes, aux algues et certaines bactéries, de constituer de la matière organique en utilisant la lumière du soleil)...
... Puis au début de l'Archéen au cours d'une période appelée l'Eoarchéen entre -3800 et -3600 MA, apparaissent les procaryotes qui sont des organismes unicellulaires sans noyau, contenant un ADN circulaire et unique, inclus dans un nucléoïde non séparé de la cellule, et dans ce nucléoïde l'on y trouve le matériel génétique...
... Ensuite durant la deuxième phase de l'Archéen, entre -3600 et -3200, au paléoarchéen, l'on découvre la plus ancienne forme de vie connue (en tant qu'être vivant), une bactérie de -3460MA d'âge.
Au Mésoarchéen -3200/-2800MA et au Néoarchéen -2800/-2500 ; apparaissent en milieu aquatique peu profond, et se développent, les stromatolithes qui sont des structures laminaires calcaires formées de feuillets superposés de 0,1 à 5 millimètres d'épaisseur, constitués d'une couche de bactéries et d'une couche sédimentaire.
... Il faudra tout de même attendre le Protérozoïque (dernière partie du Précambrien) vers -1700/-1600 pour voir se constituer les plus anciens eucaryotes connus : des organismes vivants dont le matériel génétique est enfermé dans le noyau cellulaire sous la forme de plusieurs brins linéaires se condensant lors des divisions cellulaires (les chromosomes)... Il s'agit là bel et bien du début du développement et de la diversification (restreinte, plus "simple" au départ) de la vie, des êtres vivants...
Plus de 1,7 millions de ces eucaryotes ont été identifiés et décrits, parmi lesquels figurent des fossiles (empreintes d'êtres vivants) âgés de plus d'un milliard d'années...
Toutefois, certains indices suggèreraient que les tous premiers eucaryotes (organismes différents des procaryotes de par la séparation du noyau du reste de la cellule comme c'est le cas pour les eucaryotes) pourraient avoir existé déjà il y a 2600 MA (2,6 milliards d'années)...
... Je pense que ce "processus" (ce qui s'est produit pour notre planète) n'est pas une "exception" (et encore moins un "cas unique") dans l'univers...
... Religieux, créationnistes, "à vos marques, prêts, enterrez vos croyances en une Terre faite en 7 jours, en la femme faite à partir d'une côte d'Adam, en les anges qui sonnent de la trompette dans le ciel ! "
Scientifiques, vous pouvez être croyants... Mais créationistes, non, en aucune façon !
Il faut éradiquer sur cette planète, chez tous les peuples, toute culture créationiste ! (La seule chose qui est "concevable" c'est la représentation imagée, symbolique, à la limite forcément simplifiée... mais qui cependant, n'en demeure pas moins représentative par l'image ou le symbole, de la vérité, de la réalité scientifique)...
Dernière édition par Yugcib le Jeu 21 Juil - 15:07, édité 2 fois
_________________
" Nous ne pouvons savoir! Nous sommes accablés d'un manteau d'ignorance et d'étroites chimères" [Arthur Rimbaud ]
Re: La Terre, notre bien commun
Je suis fascinée ! Tu arrives à nous faire comprendre tout un tas de choses complexes. Et je me dis que tu as dû étudier le sujet pendant un moment. Quel boulot !
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