Les intelligensias dans un même ordre de pensée, mais plurielles
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Les intelligensias dans un même ordre de pensée, mais plurielles
… Le respect et l’écoute de l’autre, la tolérance, la diversité culturelle, les opinions et idées différentes… Tout cela depuis plus de 40 ans, s’invite dans un courant de pensée consensuelle qui est surtout – et pour l’essentiel – celui des privilégiés et d’une partie des intellectuels dans nos sociétés occidentales (privilégiés dans le sens de n’être pas confrontés au quotidien, à la violence ambiante et comportementale régnant autour de soi, du fait de vivre dans un environnement relativement protégé, ce qui est loin d’être le cas de tout un chacun)…
Dans ce courant de pensée qui est celui, disons le, d’une « intelligensia » et par « ruissellement », de ce qui se rapproche de cette « intelligensia » ; s’officialise, se codifie, s’affiche – jusqu’à la provocation et qui nous assomme – notamment de la part d’une « Droite modérée » et d’une « Gauche bon teint », cette idée – phare de liberté individuelle et personnelle dans l’élargissement et dans la mise à l’écart, de ce qui, jadis, n’était pas accepté et réprouvé par la Loi…
Mais, de nos jours, à force d’élargir l’espace de liberté ; à force de lisser ou de réduire les contraintes, et même de légaliser ; dès lors que l’on ne vit pas au quotidien, dans un environnement relativement protégé ; les gens ne se supportent plus, et le « vivre ensemble » prôné par l’intelligensia de la pensée consensuelle, devient un épuisant et dramatique « parcours du combattant » !
D’ailleurs – c’est bien la question aussi, que l’on peut se poser – est-ce que dans l’intelligensia de la pensée consensuelle, on est « si ami/ami » que cela ?
Ériger en vertu sacrée et en credo ou en école, la tolérance, l’écoute et le respect de l’autre, c’est faire de la tolérance comme un torchon que l’on agite et qui n’a plus la couleur de la tolérance tant le torchon a pâli, sa couleur dénaturée, ou a été sali de tout ce qui a été projeté sur lui… Et de surcroît, barder la vertu sacrée de lois, de dispositions appropriées et de règlements souvent établis « afin de ne point froisser, indisposer » ou par complaisance » ; ce n’est absolument pas cela qui ouvre la voie au « vivre heureux et en sécurité ensemble dans la concorde » !
Il y a des modes de vie, des sensiblités et des cultures, qui ne peuvent coexister… Et ne peuvent que s’associer en communautés, ce qui rend encore plus impossible la coexistence.
Toute différence et toute opposition fermes ou nettement marquées, ne peuvent s’exprimer, en relation forcément difficiles entre elles, que dans la confrontation et dans le combat dont l’issue est incertaine, n’aboutissant qu’à un compromis sans cesse remis en cause.
Il peut arriver cependant, que, dans un environnement hostile de relation, puisse s’ouvrir un passage inattendu par lequel les deux ou plusieurs parties complètement dissociées les unes des autres, parviennent à sinon coexister, du moins ne plus avoir recours à la violence dans la mesure où l’existence d’intérêts communs essentiels implique la nécessité de l’échange (l’échange pouvant être celui s’établissant dans un marché de produits de consommation ou par celui d’un apport d’idées, de savoirs, des uns et des autres)… L’échange réduisant la dimension de la violence ou replaçant la violence dans le cadre de la loi naturelle, universelle, qui existe entre les êtres et les choses depuis l’origine de la vie…
Le principe naturel de la relation entre les êtres vivants, « invalide » ce dont font état les sociétés humaines, à savoir les religions et la morale et tous les concepts dont les sociétés humaines se gargarisent…
Comment les « intelligensias » (car les « intelligensias » sont plurielles) ne peuvent-elles pas comprendre le principe naturel de la relation entre les êtres vivants ?
Refuser (ou contester) la réalité de la confrontation et de l’opposition dans « l’ordre naturel » - ou dimensionner la confrontation et l’opposition dans l’idéologie, dans la relgion, dans la morale… C’est contre productif parce qu’ainsi, dans la dimension idéologique, c’est laisser se développer ce qui dépasse le cadre de la confrontation et qui est le radicalisme et le fanatisme exacerbés…
Dans ce courant de pensée qui est celui, disons le, d’une « intelligensia » et par « ruissellement », de ce qui se rapproche de cette « intelligensia » ; s’officialise, se codifie, s’affiche – jusqu’à la provocation et qui nous assomme – notamment de la part d’une « Droite modérée » et d’une « Gauche bon teint », cette idée – phare de liberté individuelle et personnelle dans l’élargissement et dans la mise à l’écart, de ce qui, jadis, n’était pas accepté et réprouvé par la Loi…
Mais, de nos jours, à force d’élargir l’espace de liberté ; à force de lisser ou de réduire les contraintes, et même de légaliser ; dès lors que l’on ne vit pas au quotidien, dans un environnement relativement protégé ; les gens ne se supportent plus, et le « vivre ensemble » prôné par l’intelligensia de la pensée consensuelle, devient un épuisant et dramatique « parcours du combattant » !
D’ailleurs – c’est bien la question aussi, que l’on peut se poser – est-ce que dans l’intelligensia de la pensée consensuelle, on est « si ami/ami » que cela ?
Ériger en vertu sacrée et en credo ou en école, la tolérance, l’écoute et le respect de l’autre, c’est faire de la tolérance comme un torchon que l’on agite et qui n’a plus la couleur de la tolérance tant le torchon a pâli, sa couleur dénaturée, ou a été sali de tout ce qui a été projeté sur lui… Et de surcroît, barder la vertu sacrée de lois, de dispositions appropriées et de règlements souvent établis « afin de ne point froisser, indisposer » ou par complaisance » ; ce n’est absolument pas cela qui ouvre la voie au « vivre heureux et en sécurité ensemble dans la concorde » !
Il y a des modes de vie, des sensiblités et des cultures, qui ne peuvent coexister… Et ne peuvent que s’associer en communautés, ce qui rend encore plus impossible la coexistence.
Toute différence et toute opposition fermes ou nettement marquées, ne peuvent s’exprimer, en relation forcément difficiles entre elles, que dans la confrontation et dans le combat dont l’issue est incertaine, n’aboutissant qu’à un compromis sans cesse remis en cause.
Il peut arriver cependant, que, dans un environnement hostile de relation, puisse s’ouvrir un passage inattendu par lequel les deux ou plusieurs parties complètement dissociées les unes des autres, parviennent à sinon coexister, du moins ne plus avoir recours à la violence dans la mesure où l’existence d’intérêts communs essentiels implique la nécessité de l’échange (l’échange pouvant être celui s’établissant dans un marché de produits de consommation ou par celui d’un apport d’idées, de savoirs, des uns et des autres)… L’échange réduisant la dimension de la violence ou replaçant la violence dans le cadre de la loi naturelle, universelle, qui existe entre les êtres et les choses depuis l’origine de la vie…
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" Nous ne pouvons savoir! Nous sommes accablés d'un manteau d'ignorance et d'étroites chimères" [Arthur Rimbaud ]
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