Une culture de l'emballage, selon Anthony Hopkins
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Une culture de l'emballage, selon Anthony Hopkins
… Anthony Hopkins est un acteur réalisateur producteur scénariste, né le 31 décembre 1937 à Port Talbot dans le Pays de Galles (Royaume Uni de Grande Bretagne)…
Voici ce qu’il dit de notre époque actuelle :
« Les funérailles sont plus importantes que les morts, le mariage plus important que l’amour, l’apparence plus importante que l’esprit. Nous vivons dans une culture de l’emballage qui méprise le contenu »…
… Cependant…
Si cela est oh combien vrai, oh combien observable, oh combien déplorable, par les témoins que nous sommes chacun de nous, de notre époque – pour autant que l’on témoigne et non pas que l’on vocifère sur les réseaux sociaux…
Si cela est vrai aussi, diffusé et martelé par les médias (presse et audiovisuel et JT de la télé)…
Il n’en demeure pas moins qu’une jeunesse actuelle, celle des 15/20/25 ans, certes encore en minorité par rapport à la « masse », n’est pas dans cette culture de l’emballage qui méprise le contenu ; mais réfléchit, pense, s’exprime, et met en accord ses comportements avec ce qu’elle exprime.
Et cela est d’autant plus étonnant que le Système éducatif – depuis la fin des années 1960 avec les nombreuses « réformes » successives (et « progressistes »)- et que l’exemple donné par les aînés que sont leurs parents et même leurs grands parents, n’encourage guère à donner à l’esprit et à la réflexion – et à l’acquistion des savoirs… Davantage d’importance que l’apparence, que le développement personnel, que la performance…
La forme de contestation de cette jeunesse là, ne se traduit pas par des mouvements de même type que celui, par exemple, de mai 1968 ; ni non plus par ce que j’appelle dans mon jargon des « manoufs »… Mais plutôt par des comportements, par une relation à l’autre différente de celle de la majorité, c’est à dire exempte de communautarisme exacerbé, de « quant à soi » et de « partisanisme intolérant et violent », d’addiction à la consommation et aux modes…
Un jeune de 15 ans – ou de 20 – qui réfléchit, acquiert des connaissances, s’exprime, « ne se comporte pas n’importe comment », porte un regard « objectif » (et souvent juste) sur l’actualité (autour de lui, dans son pays, dans sa région, dans le monde) ; dans le système éducatif que nous connaissons depuis plus de 40 ans et continue de se déliter, et même dans un environnement familial et social défavorable, « s’en sortira toujours » et « émergera de la masse », sera capable de rédiger un texte sans faute d’orthographe et dans une grammaire correcte, obtiendra une mention très bien au baccalauréat…
Un tel jeune n’est pas une exception, contrairement à ce que croit une majorité de gens, influencée, abusée par des médias qui n’ont de cesse de mettre en avant en le martelant, « tout ce qui va mal » .
Assez de cette pensée dominante sur « tout ce qui va mal » !
Assez de cette médiatisation, dans la presse, sur les plateaux de télévision, sur les réseaux sociaux, qui enchaîne les faits divers (les méfaits), les agressions, les comportements incivils, les désordres, les violences, les exactions… Comme si le monde actuel n’était fait QUE de tout cela !
Assez, aussi, de ces complaisances, de ces renoncements, de ces démissions, de ces silences, du plus grand nombre…
Et assez, encore et aussi, de tous ces angélismes de genre « bizounours » selon la croyance que la gentillesse, que l’amour et que la bonté, parviendront à vaincre la haine, la violence, l’imbécilité, l’incivilité (tout cela ne pouvant être nié ou occulté – mais devant être considéré en tant que « réalité dans la réalité d’un tout »…
Voici ce qu’il dit de notre époque actuelle :
« Les funérailles sont plus importantes que les morts, le mariage plus important que l’amour, l’apparence plus importante que l’esprit. Nous vivons dans une culture de l’emballage qui méprise le contenu »…
… Cependant…
Si cela est oh combien vrai, oh combien observable, oh combien déplorable, par les témoins que nous sommes chacun de nous, de notre époque – pour autant que l’on témoigne et non pas que l’on vocifère sur les réseaux sociaux…
Si cela est vrai aussi, diffusé et martelé par les médias (presse et audiovisuel et JT de la télé)…
Il n’en demeure pas moins qu’une jeunesse actuelle, celle des 15/20/25 ans, certes encore en minorité par rapport à la « masse », n’est pas dans cette culture de l’emballage qui méprise le contenu ; mais réfléchit, pense, s’exprime, et met en accord ses comportements avec ce qu’elle exprime.
Et cela est d’autant plus étonnant que le Système éducatif – depuis la fin des années 1960 avec les nombreuses « réformes » successives (et « progressistes »)- et que l’exemple donné par les aînés que sont leurs parents et même leurs grands parents, n’encourage guère à donner à l’esprit et à la réflexion – et à l’acquistion des savoirs… Davantage d’importance que l’apparence, que le développement personnel, que la performance…
La forme de contestation de cette jeunesse là, ne se traduit pas par des mouvements de même type que celui, par exemple, de mai 1968 ; ni non plus par ce que j’appelle dans mon jargon des « manoufs »… Mais plutôt par des comportements, par une relation à l’autre différente de celle de la majorité, c’est à dire exempte de communautarisme exacerbé, de « quant à soi » et de « partisanisme intolérant et violent », d’addiction à la consommation et aux modes…
Un jeune de 15 ans – ou de 20 – qui réfléchit, acquiert des connaissances, s’exprime, « ne se comporte pas n’importe comment », porte un regard « objectif » (et souvent juste) sur l’actualité (autour de lui, dans son pays, dans sa région, dans le monde) ; dans le système éducatif que nous connaissons depuis plus de 40 ans et continue de se déliter, et même dans un environnement familial et social défavorable, « s’en sortira toujours » et « émergera de la masse », sera capable de rédiger un texte sans faute d’orthographe et dans une grammaire correcte, obtiendra une mention très bien au baccalauréat…
Un tel jeune n’est pas une exception, contrairement à ce que croit une majorité de gens, influencée, abusée par des médias qui n’ont de cesse de mettre en avant en le martelant, « tout ce qui va mal » .
Assez de cette pensée dominante sur « tout ce qui va mal » !
Assez de cette médiatisation, dans la presse, sur les plateaux de télévision, sur les réseaux sociaux, qui enchaîne les faits divers (les méfaits), les agressions, les comportements incivils, les désordres, les violences, les exactions… Comme si le monde actuel n’était fait QUE de tout cela !
Assez, aussi, de ces complaisances, de ces renoncements, de ces démissions, de ces silences, du plus grand nombre…
Et assez, encore et aussi, de tous ces angélismes de genre « bizounours » selon la croyance que la gentillesse, que l’amour et que la bonté, parviendront à vaincre la haine, la violence, l’imbécilité, l’incivilité (tout cela ne pouvant être nié ou occulté – mais devant être considéré en tant que « réalité dans la réalité d’un tout »…
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" Nous ne pouvons savoir! Nous sommes accablés d'un manteau d'ignorance et d'étroites chimères" [Arthur Rimbaud ]
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