Paysages bouleversés, technologies du gigantisme
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Paysages bouleversés, technologies du gigantisme
… À perte de vue autour et au sud de Moulins, de gigantesques travaux en cours, d’infrastructures routières, notamment avec la mise en autoroute de la N79 entre Montmarault et Mâcon, bouleversent le paysage environnant sur des dizaines de kilomètres carrés…
Et cela est d’autant plus impressionnant, à observer, lorsque l’on traverse cette zone de gigantesques travaux autour de Moulins, venant de Montluçon et se dirigeant vers Autun, sous un ciel d’été d’un bleu total et éblouissant, par une chaleur de plus de 35 degrés (50 au soleil)…
Les engins utilisés pour le terrassement, le transport des matériaux et des déblais, sont aussi énormes que ceux employés en Alberta, au Canada, pour l’extraction des sables bitumeux.
En France en toutes régions à l’exception des zones montagnardes et de vallées étroites, c’est une partie des territoires qui se trouve désormais depuis une trentaine d’années, occupée par des infrastructures routières, rond points géants, bretelles et croisements d’autoroutes, zones périphériques industrielles et commerciales autour des grandes villes avec des kilomètres de surfaces bitumées de parkings…
Et partout dans le monde sur tous les continents là où s’étendent, s’agrandissent les mégapoles, s’ouvrent et se multiplient de gigantesques chantiers de construction, d’infrastructures de circulation à plusieurs voies et en superposition ; et toutes ces grandes mégapoles en Asie, Afrique, Amérique, Europe, ont des centaines d’immeubles et de tours d’habitation de plusieurs dizaines d’étages…
Toute la technologie actuelle du gigantisme avec les engins, les machines, utilisés pour les travaux de construction, permettant une accélération en un minimum de temps de réalisation, de nouvelles infrastructures et de nouveaux bâtiments.
L’on imagine les quantités énormes, par centaines de millions de tonnes, de sable, de gravier, d’eau, de terre, de moellons, de blocs rocheux, de métaux (acier, cuivre, aluminium, zinc, etc.) , de plastique, de verre, de bois, de toutes sortes de matériaux composites… Nécessaires pour édifier, construire toujours plus… Qu’il faut aller chercher dans les sols, dans les sous-sols, aux abords des mers et des océans (le sable), dans les carrières, dans les lieux où gisent toutes ces matières, toutes les ressources exploitables de la Terre, forcément limitées – mais que l’on croit « inépuisables » du fait de nouveaux gisements notamment sous marins, découverts, ou encore en dessous de terres nouvellement exploitées, riches en minéraux, en gaz, en pétrole brut… Sans compter les forêts pour le bois (ou pour l’abbatage afin de cultiver du soja, du mais, sur de grandes surfaces déboisées)…
Ce gigantisme technologique généralisé sur toute la Terre, est totalement incompatible avec ce qu’il est convenu d’appeler « développement durable, de croissance économique dans le respect de l’environnement naturel » ou avec une soit disante adaptabilité au changement climatique et environnemental…
Croire à un tel développement durable et adapté, est une aberration, un non sens, c’est la marque actuelle et de mode et de pensée, d’une civilisation qui s’obstine, au prix de « quelques efforts d’adaptabilité et d’innovations technologiques écologiques » à vouloir sauvegarder un mode de vie consumériste, d’aisance, de confort, de loisirs, tout cela dans une « intelligence nouvelle » sur fond de d’entreprises et de « start-up » gagnantes et génératrices d’emplois…
Il faut dire que toutes ces innovations technologiques dans le sens de l’adaptabilité aux changements environnementaux, génèrent en fait une activité humaine qui exerce de la pression sur l’environnement, sur les ressources ; ne serait-ce que par les réalisations effectuées grâce à des engins, des machines, des robots de plus en plus puissants, grâce à une technologie du gigantisme. Un exemple entre autres : celui de la climatisation du Louvre, des musées, des bâtiments publics à Paris, en utilisant l’eau de la Seine que l’on fait circuler dans des circuits en sous sol, circuits reliés à une machinerie gigantesque (avant que le coût de ces installations de climatisation soit amorti, bien d’eau passera sous les ponts de la Seine!)…
La civilisation humaine est ni plus ni moins en train de se suicider délibérément en l’espace de deux ou trois générations, sur fond de disparition accélérée et rapide d’espèces vivantes, d’animaux, d’oiseaux, d’insectes… Un « suicide » qui s’apparente à un naufrage en douceur de navire de croisière où l’on danse, où l’on joue, où l’on bouffe… Jusqu’à ce que tout le fond, puis les ponts au dessus, prennent eau…
Et cela est d’autant plus impressionnant, à observer, lorsque l’on traverse cette zone de gigantesques travaux autour de Moulins, venant de Montluçon et se dirigeant vers Autun, sous un ciel d’été d’un bleu total et éblouissant, par une chaleur de plus de 35 degrés (50 au soleil)…
Les engins utilisés pour le terrassement, le transport des matériaux et des déblais, sont aussi énormes que ceux employés en Alberta, au Canada, pour l’extraction des sables bitumeux.
En France en toutes régions à l’exception des zones montagnardes et de vallées étroites, c’est une partie des territoires qui se trouve désormais depuis une trentaine d’années, occupée par des infrastructures routières, rond points géants, bretelles et croisements d’autoroutes, zones périphériques industrielles et commerciales autour des grandes villes avec des kilomètres de surfaces bitumées de parkings…
Et partout dans le monde sur tous les continents là où s’étendent, s’agrandissent les mégapoles, s’ouvrent et se multiplient de gigantesques chantiers de construction, d’infrastructures de circulation à plusieurs voies et en superposition ; et toutes ces grandes mégapoles en Asie, Afrique, Amérique, Europe, ont des centaines d’immeubles et de tours d’habitation de plusieurs dizaines d’étages…
Toute la technologie actuelle du gigantisme avec les engins, les machines, utilisés pour les travaux de construction, permettant une accélération en un minimum de temps de réalisation, de nouvelles infrastructures et de nouveaux bâtiments.
L’on imagine les quantités énormes, par centaines de millions de tonnes, de sable, de gravier, d’eau, de terre, de moellons, de blocs rocheux, de métaux (acier, cuivre, aluminium, zinc, etc.) , de plastique, de verre, de bois, de toutes sortes de matériaux composites… Nécessaires pour édifier, construire toujours plus… Qu’il faut aller chercher dans les sols, dans les sous-sols, aux abords des mers et des océans (le sable), dans les carrières, dans les lieux où gisent toutes ces matières, toutes les ressources exploitables de la Terre, forcément limitées – mais que l’on croit « inépuisables » du fait de nouveaux gisements notamment sous marins, découverts, ou encore en dessous de terres nouvellement exploitées, riches en minéraux, en gaz, en pétrole brut… Sans compter les forêts pour le bois (ou pour l’abbatage afin de cultiver du soja, du mais, sur de grandes surfaces déboisées)…
Ce gigantisme technologique généralisé sur toute la Terre, est totalement incompatible avec ce qu’il est convenu d’appeler « développement durable, de croissance économique dans le respect de l’environnement naturel » ou avec une soit disante adaptabilité au changement climatique et environnemental…
Croire à un tel développement durable et adapté, est une aberration, un non sens, c’est la marque actuelle et de mode et de pensée, d’une civilisation qui s’obstine, au prix de « quelques efforts d’adaptabilité et d’innovations technologiques écologiques » à vouloir sauvegarder un mode de vie consumériste, d’aisance, de confort, de loisirs, tout cela dans une « intelligence nouvelle » sur fond de d’entreprises et de « start-up » gagnantes et génératrices d’emplois…
Il faut dire que toutes ces innovations technologiques dans le sens de l’adaptabilité aux changements environnementaux, génèrent en fait une activité humaine qui exerce de la pression sur l’environnement, sur les ressources ; ne serait-ce que par les réalisations effectuées grâce à des engins, des machines, des robots de plus en plus puissants, grâce à une technologie du gigantisme. Un exemple entre autres : celui de la climatisation du Louvre, des musées, des bâtiments publics à Paris, en utilisant l’eau de la Seine que l’on fait circuler dans des circuits en sous sol, circuits reliés à une machinerie gigantesque (avant que le coût de ces installations de climatisation soit amorti, bien d’eau passera sous les ponts de la Seine!)…
La civilisation humaine est ni plus ni moins en train de se suicider délibérément en l’espace de deux ou trois générations, sur fond de disparition accélérée et rapide d’espèces vivantes, d’animaux, d’oiseaux, d’insectes… Un « suicide » qui s’apparente à un naufrage en douceur de navire de croisière où l’on danse, où l’on joue, où l’on bouffe… Jusqu’à ce que tout le fond, puis les ponts au dessus, prennent eau…
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" Nous ne pouvons savoir! Nous sommes accablés d'un manteau d'ignorance et d'étroites chimères" [Arthur Rimbaud ]
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