Une civilisation qui, plus qu'immorale ou amorale, n'est pas naturelle
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Une civilisation qui, plus qu'immorale ou amorale, n'est pas naturelle
Cette civilisation de développement progrès scientifique technologique, consommation de masse loisirs culture équipements nourriture habillement habitation éducation, qui est en fait -et de fait- une civilisation dont jouit -en gros- un milliard d'humains sur cette planète au début du 21 ème siècle ; et à laquelle participe ce même milliard d'humains... Est "immorale" aux yeux de ceux qui la condamnent, l'attaquent et envisagent sa destruction -mais qui, soit dit en passant, veulent imposer un modèle de société et de gouvernance qui ressemble à une prison à ciel ouvert avec des gardiens juges et bourreaux, et des billots de décapitation à chaque carrefour...
"Immorale ou amorale" qu'elle peut être, que l'on puisse la juger, cette civilisation, elle est avant tout à mon avis "non naturelle" en ce sens qu'elle se développe et évolue selon un "processsus" établi par l'Homme pour l'Homme au détriment des autres espèces vivantes et de l'environnement naturel (forêts, sols, air, océans, cours d'eau)...
Cette civilisation de développement progrès scientifique technologique consommation est orchestrée, planifiée, organisée, renforcée dans le même sens de son évolution, par les lobbies économiques et financiers de marché, avec leurs décideurs, leurs gestionnaires, actionnaires, milliardaires, et les gouvernements qui les soutiennent, dont la "clientèle" est bien celle de ce milliard d'humains qui contribue par la consommation à assurer la continuité de cette civilisation.
Une "clientèle" d'un milliard d'humains à laquelle tend à s'agréger depuis quelques années, en gros depuis le début du 21 ème siècle, environ trois autres milliards d'humains qui il n'y a pas si longtemps, avant la fin du 20ème siècle, n'étaient pas encore des consommateurs puisqu'ils vivaient selon des modes de vie ancestraux traditionnels les mêmes depuis des milliers d'années.
Ainsi les uns, le premier milliard d'humains, ont tous ou presque une maison, un appartement avec eau courante électricité, une voiture, un revenu de plusieurs centaines d'euro ou de dollars par mois, voyagent avec des "touropérators", enfin vivent dans une "relative aisance"... Ainsi les autres, les trois nouveaux milliards d'humains accèdent-ils peu à peu à la "consommation de masse" mais avec des revenus variant entre 60 et 300 euros ou dollars par mois... Si l'on peut appeler "consommer" le fait de pouvoir se procurer des produits de "première nécessité" pour les plus pauvres...
Il est certain que pour les lobbies, les multinationales et les tenants de l'économie de marché mondialisée, ces trois milliards d'humains "accédants à la consommation" deviennent une "clientèle élargie", et donc, génératrice de profits accrus, accrus par la consommation du plus grand nombre possible...
Il demeure toutefois sur cette planète, entre deux et trois milliards d'humains qui eux, dont une majorité de femmes et d'enfants, constituent ce que j'appelle "un vivier d'esclavage et d'exploitation" dans des conditions extrêmes de précarité, de misère, de travail forcé ; lequel "vivier d'esclavage et de précarité" (c'est la réalité brute) "fabrique" avec sa sueur et son sang, son travail de "bête de somme", la richesse, l'aisance et le confort de déjà un milliard d'humains, et par extension, la richesse toute relative et moins importante de trois autres milliards d'humains...
Les "tenants du Système" et en même temps "donneurs de leçons de morale" invoquent le fait indéniable certes, que de nos jours par rapport au siècle passé, la pauvreté a reculé en proportion de ce qu'elle était jadis avant le développement de cette civilisation technologique de progrès. Mais la vérité de cela, c'est que l'écart entre le mode de vie des uns et des autres s'est accru dans des proportions énormes...
... La question que je me pose et qui est loin de faire débat dans les médias, sur les forums, dans les discussions, et encore moins chez les "donneurs de leçons de morale", c'est :
Comment avec un tel progrès technologique et de développement, qui arrive à pouvoir profiter à autant d'êtres humains aujourd'hui ( pour ainsi dire quatre milliards) peut-on concevoir et accepter que deux à trois autres milliards d'humains puissent vivre aussi mal, aussi misérables? ... Il y a bien là à mon sens, un problème de répartition des richesses et des bienfaits d'une part, un problème de partage des libertés, des contraintes et des pouvoirs, d'autre part, tout cela associé à une "pensée du Système", une "pensée" définie et imposée par les "tenants du Système" que sont les lobbies, les multinationales, les milliardaires, les actionnaires et les gouvernements, une "pensée" à la quelle adhère bien sûr de toute évidence une grande majorité d'humains sur cette planète, des "plus riches aux plus pauvres" !
"Immorale ou amorale" qu'elle peut être, que l'on puisse la juger, cette civilisation, elle est avant tout à mon avis "non naturelle" en ce sens qu'elle se développe et évolue selon un "processsus" établi par l'Homme pour l'Homme au détriment des autres espèces vivantes et de l'environnement naturel (forêts, sols, air, océans, cours d'eau)...
Cette civilisation de développement progrès scientifique technologique consommation est orchestrée, planifiée, organisée, renforcée dans le même sens de son évolution, par les lobbies économiques et financiers de marché, avec leurs décideurs, leurs gestionnaires, actionnaires, milliardaires, et les gouvernements qui les soutiennent, dont la "clientèle" est bien celle de ce milliard d'humains qui contribue par la consommation à assurer la continuité de cette civilisation.
Une "clientèle" d'un milliard d'humains à laquelle tend à s'agréger depuis quelques années, en gros depuis le début du 21 ème siècle, environ trois autres milliards d'humains qui il n'y a pas si longtemps, avant la fin du 20ème siècle, n'étaient pas encore des consommateurs puisqu'ils vivaient selon des modes de vie ancestraux traditionnels les mêmes depuis des milliers d'années.
Ainsi les uns, le premier milliard d'humains, ont tous ou presque une maison, un appartement avec eau courante électricité, une voiture, un revenu de plusieurs centaines d'euro ou de dollars par mois, voyagent avec des "touropérators", enfin vivent dans une "relative aisance"... Ainsi les autres, les trois nouveaux milliards d'humains accèdent-ils peu à peu à la "consommation de masse" mais avec des revenus variant entre 60 et 300 euros ou dollars par mois... Si l'on peut appeler "consommer" le fait de pouvoir se procurer des produits de "première nécessité" pour les plus pauvres...
Il est certain que pour les lobbies, les multinationales et les tenants de l'économie de marché mondialisée, ces trois milliards d'humains "accédants à la consommation" deviennent une "clientèle élargie", et donc, génératrice de profits accrus, accrus par la consommation du plus grand nombre possible...
Il demeure toutefois sur cette planète, entre deux et trois milliards d'humains qui eux, dont une majorité de femmes et d'enfants, constituent ce que j'appelle "un vivier d'esclavage et d'exploitation" dans des conditions extrêmes de précarité, de misère, de travail forcé ; lequel "vivier d'esclavage et de précarité" (c'est la réalité brute) "fabrique" avec sa sueur et son sang, son travail de "bête de somme", la richesse, l'aisance et le confort de déjà un milliard d'humains, et par extension, la richesse toute relative et moins importante de trois autres milliards d'humains...
Les "tenants du Système" et en même temps "donneurs de leçons de morale" invoquent le fait indéniable certes, que de nos jours par rapport au siècle passé, la pauvreté a reculé en proportion de ce qu'elle était jadis avant le développement de cette civilisation technologique de progrès. Mais la vérité de cela, c'est que l'écart entre le mode de vie des uns et des autres s'est accru dans des proportions énormes...
... La question que je me pose et qui est loin de faire débat dans les médias, sur les forums, dans les discussions, et encore moins chez les "donneurs de leçons de morale", c'est :
Comment avec un tel progrès technologique et de développement, qui arrive à pouvoir profiter à autant d'êtres humains aujourd'hui ( pour ainsi dire quatre milliards) peut-on concevoir et accepter que deux à trois autres milliards d'humains puissent vivre aussi mal, aussi misérables? ... Il y a bien là à mon sens, un problème de répartition des richesses et des bienfaits d'une part, un problème de partage des libertés, des contraintes et des pouvoirs, d'autre part, tout cela associé à une "pensée du Système", une "pensée" définie et imposée par les "tenants du Système" que sont les lobbies, les multinationales, les milliardaires, les actionnaires et les gouvernements, une "pensée" à la quelle adhère bien sûr de toute évidence une grande majorité d'humains sur cette planète, des "plus riches aux plus pauvres" !
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" Nous ne pouvons savoir! Nous sommes accablés d'un manteau d'ignorance et d'étroites chimères" [Arthur Rimbaud ]
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