L'astronef imaginaire
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L'astronef imaginaire
… Un astronef imaginaire se pose devant moi, le matin, lorsque j’ouvre la porte d’entrée de ma maison, près d'un massif de fleurs, dans mon jardin…
Cet astronef imaginaire n’ouvre pas ses portes en grand cependant. Je ne sais rien des éventuels « cosmonautes » qui pourraient venir d’un autre monde, à bord de cet « autobus de l’espace ».
Seraient-ils, ces « gens », porteurs de quelque message, viendraient-ils d’un monde meilleur que la Terre ? Je n’en sais rien.
Dans un tout premier mouvement je fonce droit vers l’ astronef, apercevant une sorte d’ échelle de corde jaillie d’une ouverture…
Et c’est tout un ailleurs inconnu qui me vient à l’esprit, un autre paysage que celui que je vois habituellement autour de ma maison…
Et l’échelle de corde jaillie d’une ouverture dans le flanc de l’astronef, apparaît telle un petit bout de chemin suspendu…
Il ne me vient pas l’idée d’une destination à la vue de ce grand oiseau debout bec tendu vers le ciel.
Et, d’une voix à peine audible, pour quel interlocuteur je n’en sais rien , je dis : « je quitte la Terre, je laisse derrière moi toutes les indifférences, tous les mépris, toutes les clameurs, toutes les rumeurs, toutes les humeurs et agitations et violences du monde »...
Mais saisissant l'échelle de corde jaillie de l'ouverture, je ne pose pas mon pied sur le premier degré de l'échelle...
Un visage, des visages, un regard, des regards, viennent tout juste de tomber du ciel de la Terre...
Alors je me tourne vers ces visages et vers ces regards, et les émerveillements qui, au-delà de mon enfance s’étaient décolorés, reprennent leurs couleurs…
Cet astronef imaginaire n’ouvre pas ses portes en grand cependant. Je ne sais rien des éventuels « cosmonautes » qui pourraient venir d’un autre monde, à bord de cet « autobus de l’espace ».
Seraient-ils, ces « gens », porteurs de quelque message, viendraient-ils d’un monde meilleur que la Terre ? Je n’en sais rien.
Dans un tout premier mouvement je fonce droit vers l’ astronef, apercevant une sorte d’ échelle de corde jaillie d’une ouverture…
Et c’est tout un ailleurs inconnu qui me vient à l’esprit, un autre paysage que celui que je vois habituellement autour de ma maison…
Et l’échelle de corde jaillie d’une ouverture dans le flanc de l’astronef, apparaît telle un petit bout de chemin suspendu…
Il ne me vient pas l’idée d’une destination à la vue de ce grand oiseau debout bec tendu vers le ciel.
Et, d’une voix à peine audible, pour quel interlocuteur je n’en sais rien , je dis : « je quitte la Terre, je laisse derrière moi toutes les indifférences, tous les mépris, toutes les clameurs, toutes les rumeurs, toutes les humeurs et agitations et violences du monde »...
Mais saisissant l'échelle de corde jaillie de l'ouverture, je ne pose pas mon pied sur le premier degré de l'échelle...
Un visage, des visages, un regard, des regards, viennent tout juste de tomber du ciel de la Terre...
Alors je me tourne vers ces visages et vers ces regards, et les émerveillements qui, au-delà de mon enfance s’étaient décolorés, reprennent leurs couleurs…
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" Nous ne pouvons savoir! Nous sommes accablés d'un manteau d'ignorance et d'étroites chimères" [Arthur Rimbaud ]
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