Un monde de relation où il ne faut guère trop faillir en quoi que ce soit
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Un monde de relation où il ne faut guère trop faillir en quoi que ce soit
… Les “sans dents” dont François Hollande se gaussait et qu’il méprisait, parce que, outre sans dents, ils étaient, pensait-il, des “beuh beuh” et des “sans le sou”… Les “sans dents” donc, pour bon nombre d’entre eux, évitent de sourire en ouvrant un “four” laissant apparaître des dents gâtées voire de noirs chicots ou des vides longs comme des moitiés d’allumettes…
L’on peut, en effet, rire et sourire intensément, sans se sentir obligé d’ouvrir tout grand la bouche et de montrer sa dentition…
Pour les mal pourvus notamment en dents de devant, c’est même devenu un réflexe, que celui, sans avoir à se contrôler, de rire et de sourire lèvres rapprochées ou à peine entrouvertes… Un réflexe, un automatisme…
En revanche, à table, quand par exemple au restaurant avec des amis, ou même des proches de sa famille, un “déficient de la mastication” met un temps fou pour finir son plat, faisant ainsi longtemps attendre les autres, c’est un peu plus gênant et surtout beaucoup plus visible…
C’est la raison pour laquelle, un “déficient de la mastication” préfèrera, dans le choix d’un menu, au restaurant, un plat qui ne nécessite pas un grand effort de mastication, évitera donc de prendre une entrecôte bordelaise ou une viande rouge, sachant qu’il devrait forcément indisposer les autres, en face et à côté de lui, en leur imposant d’être patients, mettant un temps fou pour achever son entrecôte ou son morceau de viande rouge… D’autant plus que les autres sont tous ou presque, des personnes bien plus jeunes qui, elles, n’ont aucun problème de mastication et de surcroît, sont, à table, des “rapides”… Et peuvent, mine de rien, se montrer quelque peu condescendantes à l’égard de leur ami, de leur frère, sœur, cousin, père ou mère, en “déficience de mastication”…
Cela dit, lorsque l’on invite chez soi quelqu’un, dont on sait en général ce qu’il n’aime pas, l’on n’a aucune idée de son coefficient masticatoire…
Certes, un “déficient de la mastication”, tout seul chez lui, pour peu qu’il soit “cordon bleu” ou qu’au contraire il soit plutôt un bon client pour Picard ou pour Thiriet, il peut sans problème, par exemple, prendre le temps qu’il lui faut pour déguster un tournedos bien plantureux… “Sous l’œil du bon dieu” (rire)…
Tout cela pour dire que, dans le monde d’aujourd’hui où il faut être performant, où les apparences comptent, où les autres vous observent, où il ne faut faillir en quoi que ce soit… Il ne fait pas bon avoir un handicap… Quoiqu’il soit fait pour les handicapés notamment avec les aménagements, les accès aux lieux publics (à l’exception des transports en commun notamment le métro parisien où il y a tant d’escaliers non mécaniques)…
Vous me direz, pour les “déficients de la mastication” il y a des dentistes et des prothèses dentaires… Mais bon, combien d’assurés sociaux du régime général, ont une mutuelle complémentaire qui prend en charge certains appareillages, ou prothèses, dans une proportion acceptable pour leur budget ?
L’on peut, en effet, rire et sourire intensément, sans se sentir obligé d’ouvrir tout grand la bouche et de montrer sa dentition…
Pour les mal pourvus notamment en dents de devant, c’est même devenu un réflexe, que celui, sans avoir à se contrôler, de rire et de sourire lèvres rapprochées ou à peine entrouvertes… Un réflexe, un automatisme…
En revanche, à table, quand par exemple au restaurant avec des amis, ou même des proches de sa famille, un “déficient de la mastication” met un temps fou pour finir son plat, faisant ainsi longtemps attendre les autres, c’est un peu plus gênant et surtout beaucoup plus visible…
C’est la raison pour laquelle, un “déficient de la mastication” préfèrera, dans le choix d’un menu, au restaurant, un plat qui ne nécessite pas un grand effort de mastication, évitera donc de prendre une entrecôte bordelaise ou une viande rouge, sachant qu’il devrait forcément indisposer les autres, en face et à côté de lui, en leur imposant d’être patients, mettant un temps fou pour achever son entrecôte ou son morceau de viande rouge… D’autant plus que les autres sont tous ou presque, des personnes bien plus jeunes qui, elles, n’ont aucun problème de mastication et de surcroît, sont, à table, des “rapides”… Et peuvent, mine de rien, se montrer quelque peu condescendantes à l’égard de leur ami, de leur frère, sœur, cousin, père ou mère, en “déficience de mastication”…
Cela dit, lorsque l’on invite chez soi quelqu’un, dont on sait en général ce qu’il n’aime pas, l’on n’a aucune idée de son coefficient masticatoire…
Certes, un “déficient de la mastication”, tout seul chez lui, pour peu qu’il soit “cordon bleu” ou qu’au contraire il soit plutôt un bon client pour Picard ou pour Thiriet, il peut sans problème, par exemple, prendre le temps qu’il lui faut pour déguster un tournedos bien plantureux… “Sous l’œil du bon dieu” (rire)…
Tout cela pour dire que, dans le monde d’aujourd’hui où il faut être performant, où les apparences comptent, où les autres vous observent, où il ne faut faillir en quoi que ce soit… Il ne fait pas bon avoir un handicap… Quoiqu’il soit fait pour les handicapés notamment avec les aménagements, les accès aux lieux publics (à l’exception des transports en commun notamment le métro parisien où il y a tant d’escaliers non mécaniques)…
Vous me direz, pour les “déficients de la mastication” il y a des dentistes et des prothèses dentaires… Mais bon, combien d’assurés sociaux du régime général, ont une mutuelle complémentaire qui prend en charge certains appareillages, ou prothèses, dans une proportion acceptable pour leur budget ?
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" Nous ne pouvons savoir! Nous sommes accablés d'un manteau d'ignorance et d'étroites chimères" [Arthur Rimbaud ]
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