Dans le souvenir qui me vient, des gens
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Dans le souvenir qui me vient, des gens
… En général, dans le souvenir que j’ai des gens, ce qui me vient en premier lieu à l’esprit, c’est ce “meilleur d’eux mêmes” qu’à leur manière ils ont exprimé, extériorisé autour d’eux… Mais il faut dire que ce “meilleur d’eux mêmes” n’est pas toujours perçu ou apprécié à sa juste valeur, qu’il ne rend pas forcément les gens autour de soi, meilleurs, et que d’autre part, ce “meilleur de soi-même” est parfois plus supposé ou imaginé, que réel, par celui ou celle qui “pense” le porter en lui, en elle…
Ce qu’il y a de sûr, c’est que le “meilleur de soi- même” – réel - est à nul autre pareil, donc jamais “interchangeable”, jamais commun ou banal, toujours “unique en son genre”…
C’est ce que les narrateurs, les biographes, les témoins, qu’ils soient des proches ou des moins proches, de simples connaissances, des amis… Devraient “mettre en avant” dans ce qu’ils racontent ou écrivent : ce meilleur des gens qui les identifient et… Tout à fait provisoirement les “éternise”…
Ce qui, en revanche, est “moins bon”, voire “pas bon du tout”… Ne devrait point faire l’objet de “développements” (souvent, d’ailleurs “surdimensionnés”) et encore moins ne devrait apparaître dans les récits auxquels on se livre…
Car le “moins bon” voire le “mauvais”, c’est tellement commun, tellement ordinaire, tellement banal à tout un chacun, à chacun d’entre nous, que cela ne vaut guère d’en parler, de l’évoquer ; cela n’apporte rien d’autre que de l’amertume, et, comme je dis, de l’ennemour” …
Néanmoins, ce qui est vraiment exécrable, ce qui doit être vraiment dénoncé – parce que le mal fait aux autres a été évident, très difficile à supporter, a nui à bon nombre de gens y compris à des proches… Peut entrer dans le récit, encore que le témoignage soit réel, non arrangé “pour la cause”… (Mais cela doit demeurer l’exception et donc, “pas la règle”, sinon, avec tout ce que l’on peut trouver de déplorable, il y a de quoi en faire du “roman noir”)…
Ce qu’il y a de sûr, c’est que le “meilleur de soi- même” – réel - est à nul autre pareil, donc jamais “interchangeable”, jamais commun ou banal, toujours “unique en son genre”…
C’est ce que les narrateurs, les biographes, les témoins, qu’ils soient des proches ou des moins proches, de simples connaissances, des amis… Devraient “mettre en avant” dans ce qu’ils racontent ou écrivent : ce meilleur des gens qui les identifient et… Tout à fait provisoirement les “éternise”…
Ce qui, en revanche, est “moins bon”, voire “pas bon du tout”… Ne devrait point faire l’objet de “développements” (souvent, d’ailleurs “surdimensionnés”) et encore moins ne devrait apparaître dans les récits auxquels on se livre…
Car le “moins bon” voire le “mauvais”, c’est tellement commun, tellement ordinaire, tellement banal à tout un chacun, à chacun d’entre nous, que cela ne vaut guère d’en parler, de l’évoquer ; cela n’apporte rien d’autre que de l’amertume, et, comme je dis, de l’ennemour” …
Néanmoins, ce qui est vraiment exécrable, ce qui doit être vraiment dénoncé – parce que le mal fait aux autres a été évident, très difficile à supporter, a nui à bon nombre de gens y compris à des proches… Peut entrer dans le récit, encore que le témoignage soit réel, non arrangé “pour la cause”… (Mais cela doit demeurer l’exception et donc, “pas la règle”, sinon, avec tout ce que l’on peut trouver de déplorable, il y a de quoi en faire du “roman noir”)…
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" Nous ne pouvons savoir! Nous sommes accablés d'un manteau d'ignorance et d'étroites chimères" [Arthur Rimbaud ]
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