La tolérance
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La tolérance
… Cette définition de la tolérance est bien dans l’esprit de notre temps, et plus particulièrement dans notre pays, la France…
Il est bien écrit “supporter”, “ne pas interdire”, et “dérogation”…
Autrement dit, “consensuellement”, l’idée de devoir supporter – un comportement, une gêne, de la part d’autrui, serait “bienséante” et “civile”…
Et “ne pas interdire” avec pour corollaire la dérogation à certaines règles, toujours dans l’esprit de notre temps en France en particulier, cela implique de devoir s’adapter à un “ordre des choses” qui bénéficie davantage à une minorité dominante qu’à une majorité de citoyens d’un pays…
Cette définition de la tolérance ne correspond pas à celle pour laquelle Voltaire combattait, au 18 ème siècle dit “des lumières”.
Voltaire en effet, pensait à la paix sociale, à la liberté de conscience, voyait dans la tolérance un gage de prospérité, de bien être et de sérénité dans la relation, et faisait de la tolérance un enjeu moral au sens d’ouverture d’esprit et de compréhension…
Si la tolérance – c’est ce qui se passe aujourd’hui – c’est être complaisant jusqu’à accepter ce qui sied aux imbéciles, jusqu’à donner crédit et considération à ceux et celles qui revendiquent dans la violence, dans l’ostentation et dans l’arrogance ce qu’ils tiennent pour des droits mais des droits individualistes et outranciers… Alors la tolérance n’a plus rien à voir avec celle pour laquelle combattait Voltaire…
Il est bien écrit “supporter”, “ne pas interdire”, et “dérogation”…
Autrement dit, “consensuellement”, l’idée de devoir supporter – un comportement, une gêne, de la part d’autrui, serait “bienséante” et “civile”…
Et “ne pas interdire” avec pour corollaire la dérogation à certaines règles, toujours dans l’esprit de notre temps en France en particulier, cela implique de devoir s’adapter à un “ordre des choses” qui bénéficie davantage à une minorité dominante qu’à une majorité de citoyens d’un pays…
Cette définition de la tolérance ne correspond pas à celle pour laquelle Voltaire combattait, au 18 ème siècle dit “des lumières”.
Voltaire en effet, pensait à la paix sociale, à la liberté de conscience, voyait dans la tolérance un gage de prospérité, de bien être et de sérénité dans la relation, et faisait de la tolérance un enjeu moral au sens d’ouverture d’esprit et de compréhension…
Si la tolérance – c’est ce qui se passe aujourd’hui – c’est être complaisant jusqu’à accepter ce qui sied aux imbéciles, jusqu’à donner crédit et considération à ceux et celles qui revendiquent dans la violence, dans l’ostentation et dans l’arrogance ce qu’ils tiennent pour des droits mais des droits individualistes et outranciers… Alors la tolérance n’a plus rien à voir avec celle pour laquelle combattait Voltaire…
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" Nous ne pouvons savoir! Nous sommes accablés d'un manteau d'ignorance et d'étroites chimères" [Arthur Rimbaud ]
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