A-t-on plus besoin des autres, que les autres n'ont besoin de nous ?
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A-t-on plus besoin des autres, que les autres n'ont besoin de nous ?
… C’est, le plus souvent, le matin, en général avant que ne se lève le jour, que me viennent à l’esprit, “certaines réfléxions”… Ou des “questions”…
Ainsi aujourd’hui celle ci :
A – t – on soi-même, plus besoin des autres, que les autres n’ont besoin de nous ?
C’est là, en effet, une question déterminante pour le jour où l’on est amené à prendre une décision qui “change notre vie”… Par exemple, le choix “d’aller vivre ailleurs”, de quitter un environnement, de cesser une activité, et – il faut aussi le dire – de “mettre fin à ses jours” pour des raisons tout à fait personnelles en regard du sens de la vie que l’on vit, ou parce que, par maladie incurable et invalidante, la souffrance devient trop grande…
A-t-on, oui, plus besoin des autres, que les autres n’ont besoin de nous ? …
Et comment se “traduit” ou se définit, le besoin que l’on a des autres ? Un besoin de reconnaissance, d’écoute, de considération, de présence, de relation… Tout cela en lequel entre de l’affection, de l’amour, de l’empathie, de la certitude ou de la probabilité de ce que les autres peuvent aimer trouver en nous, et que l’on va pouvoir leur communiquer ?
Si le besoin que l’on a des autres peut se définir ainsi, il est ce besoin, fondamental, naturel, impérieux…
La question, tout aussi fondamentale et déterminante dans le cas d’une décision importante à prendre dans notre vie ; c’est la même question mais dans l’autre sens :
Est-ce que les autres ont plus besoin de nous, que nous n’avons nous mêmes, besoin des autres ?
Et… Quels autres ?
Prenons le cas d’une personne seule, sans attache familiale, parents disparus, conjoint décédé ou parti, pas d’enfants, pas de petits enfants, mais ayant néanmoins autour d’elle des connaissances, des amis, des parents au deuxième/troisième degré, qui exerce une activité dans une association, qui a “quelque chose en elle” un talent, un don, une faculté, pouvant intéresser les autres… Il est évident que cette personne a besoin de la reconnaissance, de la présence, de l’écoute des autres… Mais les autres ressentent-ils pour autant le besoin de recevoir ce que la personne en question peut leur apporter ?
Car dans la probabilité “forte” que ce qui pourrait être apporté n’est pas attendu, alors “mieux vaut” demeurer dans le “non dit”, dans le silence “à ce sujet” (celui de ce “quelque chose que l’on porte en soi” )…
Les autres, celles et ceux qui ont non seulement parents, enfants, petits enfants, famille autour d’elles, mais aussi amis et connaissances… Sont donc dans un environnement de relation qui constitue en quelque sorte un “microcosme”, un univers qui contient tout ce dont ils ont besoin et leur suffit… À la limite “quelque chose venu d’ailleurs” peut, occasionnellement, les intéresser, mais cela reste “aléatoire”…
D’une manière plus générale, en dehors de ce qui est environnement de relation – de proches notamment – en ce qui concerne “ce que l’on porte en soi pouvant être communicable et avec le souhait manifeste de l’exprimer”… Est-ce que les autres (et quels autres) en ont besoin ?
N’est-il pas dramatique, ou du moins assez inconfortable, d’avoir – pour ainsi dire – “besoin du besoin des autres, lequel besoin des autres ne se situe que dans l’hypothétique , ou n’existe tout bonnement pas ?
La certitude que ce besoin des autres que les autres ont de nous, n’existerait pas, “arrangerait bien les choses”, l’on saurait à quoi s’en tenir, ce qui éviterait bien de méprises et de désillusions…
Ce qu’il y a de sûr, c’est qu’en cas de choix de quitter un habitat, d’aller vivre ailleurs, si les personnes que l’on ne reverra plus ou que l’on ne reverra qu’occasionnellement ont “leur univers – familial en particulier – il est clair que ces personnes n’ont pas, de nous, un “besoin absolument fondamental”… Et qu’il n’y aura plus alors pour nous, que le regret de les quitter… Et, que, si le regret de quitter est trop fort, et donc le besoin qu’on a des autres, fort… alors on ne part pas, on ne quitte pas… ET… L’on reste dans l’aléatoire, dans l’illusion, le “croire que”… Tout ça, il faut dire “se faisant la malle boulevard des allongés” un beau jour!
… Savoir de manière certaine, cependant, quels sont les autres qui n’ont aucunement besoin de nous, dans un certain sens, cela rassure… Et renforce dans ses convictions, et dans les “bras ou doigts d’honneur” que l’on peut faire en face des indifférences, des silences ou des mépris rencontrés !
Ainsi aujourd’hui celle ci :
A – t – on soi-même, plus besoin des autres, que les autres n’ont besoin de nous ?
C’est là, en effet, une question déterminante pour le jour où l’on est amené à prendre une décision qui “change notre vie”… Par exemple, le choix “d’aller vivre ailleurs”, de quitter un environnement, de cesser une activité, et – il faut aussi le dire – de “mettre fin à ses jours” pour des raisons tout à fait personnelles en regard du sens de la vie que l’on vit, ou parce que, par maladie incurable et invalidante, la souffrance devient trop grande…
A-t-on, oui, plus besoin des autres, que les autres n’ont besoin de nous ? …
Et comment se “traduit” ou se définit, le besoin que l’on a des autres ? Un besoin de reconnaissance, d’écoute, de considération, de présence, de relation… Tout cela en lequel entre de l’affection, de l’amour, de l’empathie, de la certitude ou de la probabilité de ce que les autres peuvent aimer trouver en nous, et que l’on va pouvoir leur communiquer ?
Si le besoin que l’on a des autres peut se définir ainsi, il est ce besoin, fondamental, naturel, impérieux…
La question, tout aussi fondamentale et déterminante dans le cas d’une décision importante à prendre dans notre vie ; c’est la même question mais dans l’autre sens :
Est-ce que les autres ont plus besoin de nous, que nous n’avons nous mêmes, besoin des autres ?
Et… Quels autres ?
Prenons le cas d’une personne seule, sans attache familiale, parents disparus, conjoint décédé ou parti, pas d’enfants, pas de petits enfants, mais ayant néanmoins autour d’elle des connaissances, des amis, des parents au deuxième/troisième degré, qui exerce une activité dans une association, qui a “quelque chose en elle” un talent, un don, une faculté, pouvant intéresser les autres… Il est évident que cette personne a besoin de la reconnaissance, de la présence, de l’écoute des autres… Mais les autres ressentent-ils pour autant le besoin de recevoir ce que la personne en question peut leur apporter ?
Car dans la probabilité “forte” que ce qui pourrait être apporté n’est pas attendu, alors “mieux vaut” demeurer dans le “non dit”, dans le silence “à ce sujet” (celui de ce “quelque chose que l’on porte en soi” )…
Les autres, celles et ceux qui ont non seulement parents, enfants, petits enfants, famille autour d’elles, mais aussi amis et connaissances… Sont donc dans un environnement de relation qui constitue en quelque sorte un “microcosme”, un univers qui contient tout ce dont ils ont besoin et leur suffit… À la limite “quelque chose venu d’ailleurs” peut, occasionnellement, les intéresser, mais cela reste “aléatoire”…
D’une manière plus générale, en dehors de ce qui est environnement de relation – de proches notamment – en ce qui concerne “ce que l’on porte en soi pouvant être communicable et avec le souhait manifeste de l’exprimer”… Est-ce que les autres (et quels autres) en ont besoin ?
N’est-il pas dramatique, ou du moins assez inconfortable, d’avoir – pour ainsi dire – “besoin du besoin des autres, lequel besoin des autres ne se situe que dans l’hypothétique , ou n’existe tout bonnement pas ?
La certitude que ce besoin des autres que les autres ont de nous, n’existerait pas, “arrangerait bien les choses”, l’on saurait à quoi s’en tenir, ce qui éviterait bien de méprises et de désillusions…
Ce qu’il y a de sûr, c’est qu’en cas de choix de quitter un habitat, d’aller vivre ailleurs, si les personnes que l’on ne reverra plus ou que l’on ne reverra qu’occasionnellement ont “leur univers – familial en particulier – il est clair que ces personnes n’ont pas, de nous, un “besoin absolument fondamental”… Et qu’il n’y aura plus alors pour nous, que le regret de les quitter… Et, que, si le regret de quitter est trop fort, et donc le besoin qu’on a des autres, fort… alors on ne part pas, on ne quitte pas… ET… L’on reste dans l’aléatoire, dans l’illusion, le “croire que”… Tout ça, il faut dire “se faisant la malle boulevard des allongés” un beau jour!
… Savoir de manière certaine, cependant, quels sont les autres qui n’ont aucunement besoin de nous, dans un certain sens, cela rassure… Et renforce dans ses convictions, et dans les “bras ou doigts d’honneur” que l’on peut faire en face des indifférences, des silences ou des mépris rencontrés !
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" Nous ne pouvons savoir! Nous sommes accablés d'un manteau d'ignorance et d'étroites chimères" [Arthur Rimbaud ]
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