Deux faits "symptomatiques" ...
Page 1 sur 1
Deux faits "symptomatiques" ...
… Ce sont, dis-je, “des faits de société”… Au quotidien, assez généralisés, beaucoup trop à mon sens…
Le premier, ce sont tous ces masques – jetables ou non – que l’on voit abandonnés, sur des trottoirs, le long de chemins de promenade, un peu partout, en ville, dans les caniveaux, en pleine nature parfois…
Si l’on n’en trouvait, de ces masques, seulement par exemple un par kilomètre et par semaine, l’on pourrait dire que ce serait “marginal”, que cela ne concernerait qu’une petite minorité de gens – qualifiés de négligents, d’irresponsables… Mais c’est loin d’être le cas : c’est fou, à vrai dire, le nombre de masques abandonnés, jetés, que l’on aperçoit un peu partout en se déplaçant en ville, à la campagne, là où circulent les gens habituellement, autour de chez eux, dans leurs allées et venues…
Le deuxième – je ne dis pas le second, je vais vous dire un peu plus loin pourquoi – ce sont ces intempestifs et rageurs coups de klaxon d’automobilistes tous aussi impatients, pressés, les uns que les autres, qui ne supportent aucune gêne, aucune contrariété, et qui dès lors qu’ils ont devant eux quelqu’un qui hésite, n’avance pas assez vite, effectue une “mauvaise manœuvre”, le font savoir en klaxonnant…
Voilà donc deux faits de société au quotidien qui sont déjà assez marquants, assez significatifs de l’état de la société question comportements, habitudes, relation à l’autre, dans une violence, une vulgarité, une banalité, une médiocrité ambiante… Tout cela de plus en plus difficile à supporter pour qui n’adhère pas, ne “s’intègre pas”, à cette “culture socio – environnementale”…
L’on entend parler d’ intégration, d’acceptation de l’Autre (de son mode de vie, de sa culture), enfin de toutes ces choses qui font débat sur les réseaux sociaux, sur les plateaux de télévision… L’on reproche à des gens “d’ailleurs et qui vivent autrement”, de refuser de s’intégrer, de “jouer le jeu” comme on dit… MAIS lorsque j’entends parler d’intégration, si “intégrer” ou “prendre sur soi” et donc accepter, doit supposer que l’on doive s’intégrer à cette “culture socio – environnementale”, comportementale au quotidien, d’une si grande médiocrité, d’une si grande vulgarité, d’une si grande violence banalisée… Alors “s’intégrer” à cela, NON, mille fois et obstinément NON !
Je disais plus haut “le deuxième fait”… Et non pas le “second”… ¨Parce que “second” implique qu’il n’y aurait pas de “troisième” ou de “quatrième” après “deuxième”…
Or je dis aussi qu’il y a un “troisième” fait de société…
C’est celui d’une absence – ou d’un déficit, pour être plus exact – de dimension de réflexion, de profondeur de pensée, de capacité à s’interroger, et cela associé à une dimension dans l’expression, dans la manière de dire ou d’écrire, en somme en une dimension qui “tranche” nettement par rapport à ce que l’on entend dire ou que l’on lit habituellement…
Cela aussi est difficile à supporter, cette absence ou ce déficit, pour qui ne rencontre pas autour de lui, cet espace de réflexion, de profondeur de pensée, ne trouve pas autour de lui dans ce qu’il entend ou lit, cette sorte dirai-je, de “dimension d’expression” – dans le langage, dans l’écriture… Et qui, assez souvent, ne rencontre en fait qu’indifférence, silence, voire parfois condescendance et mépris…
Le premier, ce sont tous ces masques – jetables ou non – que l’on voit abandonnés, sur des trottoirs, le long de chemins de promenade, un peu partout, en ville, dans les caniveaux, en pleine nature parfois…
Si l’on n’en trouvait, de ces masques, seulement par exemple un par kilomètre et par semaine, l’on pourrait dire que ce serait “marginal”, que cela ne concernerait qu’une petite minorité de gens – qualifiés de négligents, d’irresponsables… Mais c’est loin d’être le cas : c’est fou, à vrai dire, le nombre de masques abandonnés, jetés, que l’on aperçoit un peu partout en se déplaçant en ville, à la campagne, là où circulent les gens habituellement, autour de chez eux, dans leurs allées et venues…
Le deuxième – je ne dis pas le second, je vais vous dire un peu plus loin pourquoi – ce sont ces intempestifs et rageurs coups de klaxon d’automobilistes tous aussi impatients, pressés, les uns que les autres, qui ne supportent aucune gêne, aucune contrariété, et qui dès lors qu’ils ont devant eux quelqu’un qui hésite, n’avance pas assez vite, effectue une “mauvaise manœuvre”, le font savoir en klaxonnant…
Voilà donc deux faits de société au quotidien qui sont déjà assez marquants, assez significatifs de l’état de la société question comportements, habitudes, relation à l’autre, dans une violence, une vulgarité, une banalité, une médiocrité ambiante… Tout cela de plus en plus difficile à supporter pour qui n’adhère pas, ne “s’intègre pas”, à cette “culture socio – environnementale”…
L’on entend parler d’ intégration, d’acceptation de l’Autre (de son mode de vie, de sa culture), enfin de toutes ces choses qui font débat sur les réseaux sociaux, sur les plateaux de télévision… L’on reproche à des gens “d’ailleurs et qui vivent autrement”, de refuser de s’intégrer, de “jouer le jeu” comme on dit… MAIS lorsque j’entends parler d’intégration, si “intégrer” ou “prendre sur soi” et donc accepter, doit supposer que l’on doive s’intégrer à cette “culture socio – environnementale”, comportementale au quotidien, d’une si grande médiocrité, d’une si grande vulgarité, d’une si grande violence banalisée… Alors “s’intégrer” à cela, NON, mille fois et obstinément NON !
Je disais plus haut “le deuxième fait”… Et non pas le “second”… ¨Parce que “second” implique qu’il n’y aurait pas de “troisième” ou de “quatrième” après “deuxième”…
Or je dis aussi qu’il y a un “troisième” fait de société…
C’est celui d’une absence – ou d’un déficit, pour être plus exact – de dimension de réflexion, de profondeur de pensée, de capacité à s’interroger, et cela associé à une dimension dans l’expression, dans la manière de dire ou d’écrire, en somme en une dimension qui “tranche” nettement par rapport à ce que l’on entend dire ou que l’on lit habituellement…
Cela aussi est difficile à supporter, cette absence ou ce déficit, pour qui ne rencontre pas autour de lui, cet espace de réflexion, de profondeur de pensée, ne trouve pas autour de lui dans ce qu’il entend ou lit, cette sorte dirai-je, de “dimension d’expression” – dans le langage, dans l’écriture… Et qui, assez souvent, ne rencontre en fait qu’indifférence, silence, voire parfois condescendance et mépris…
_________________
" Nous ne pouvons savoir! Nous sommes accablés d'un manteau d'ignorance et d'étroites chimères" [Arthur Rimbaud ]
Sujets similaires
» Deux autres faits, tout aussi symptomatiques, de la société française
» Deux dominances qui produisent deux ordres de pensée dominante
» Frontière entre deux mondes ou deux époques
» Réalité des êtres, des choses et des faits
» GMT plus deux
» Deux dominances qui produisent deux ordres de pensée dominante
» Frontière entre deux mondes ou deux époques
» Réalité des êtres, des choses et des faits
» GMT plus deux
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous pouvez répondre aux sujets dans ce forum