Un drôle de rêve en fin de nuit vers 4h le mardi 2 mars 2021
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Un drôle de rêve en fin de nuit vers 4h le mardi 2 mars 2021
… C’est ce genre de rêve, que je fais en général en fin de nuit, dont je me souviens et que je puis écrire, mais dans lequel se superposent ou se mélangent des époques différentes, où apparaissent des personnages pouvant être des parents, des amis, des connaissances de plusieurs de ces époques différentes, en des âges différents, ou même disparus, morts depuis longtemps…
Les situations vécues sont dramatiques, très sensibles, manquant de cohérence du fait du décalage ou de l’imbrication des époques entre elles, du rapport entre les causes, les déroulements… Et les lieux de vie et de situation sont imprécis, indéfinis… Ou parfois ce sont des lieux en lesquels j’ai réellement vécu…
Curieusement dans tous ces rêves, je suis un jeune homme, un jeune adulte, ou parfois un enfant…
Voici :
J’étais âgé d’environ 25 ans, je me trouvais isolé dans une chambre meublée avec coin toilette coin cuisine, dans un immeuble qui était une résidence ou un bâtiment dédié à des hébergements de personnes seules.
Juste à côté de ma chambre, se trouvait celle d’un ancien copain, de mon âge, lui aussi isolé. Mais je ne puis préciser la raison de l’isolement, qui n’apparaît pas dans le rêve…
Avec cet ancien copain, on était ensemble à l’école, et bien que nous étions chacun, d’idées et de vision du monde différentes, nous n’étions pas pour autant adversaires, et même nous avions des points communs…
Dans le début du rêve, l’époque vécue est actuelle, mais le lieu où l’histoire commence n’est pas précisé : il semble que ce soit dans un pays pouvant être la France ou un pays de civilisation et société occidentale…
Dans ma chambre – nous sommes en hiver et il fait froid dehors – je dispose d’un radiateur électrique à branchement sur une prise.
Mon copain, lui, ne dispose pas d’appareil de chauffage. Il vient me voir et il me demande si je ne pourrais pas lui prêter une heure par ci une heure par là, au moins deux fois dans la journée, mon radiateur.
Dans sa chambre il n’a qu’une seule prise “à deux trous” et il pense brancher le radiateur à l’aide d’une rallonge aux extrémités l’une d’une fiche à deux bouts rentrants, l’autre à deux trous dans lesquels il enfoncerait le bout du fil de mon radiateur, à prise de terre…
Dans mon “jargon” de “franc parler” – dont mon copain se moque – où j’invente des mots et des formulations à ma façon, n’étant “pas très fort en électricité” je dis : “des prises bitrouïques” et “des prises tritrouïques” pour faire la différence entre les prises simples à deux trous et les prises avec terre…
Je dis à mon copain, ou plus exactement je lui fais comprendre que, si je lui prête mon radiateur et s’il le branche sur du “bitrouïque” ça risque de provoquer un court circuit et de griller mon radiateur…
Mon copain me fait alors tout un discours par lequel il me fait comprendre que je n’y connais rien en électricité, et que lui, il s’y connaît… Et il insiste, il insiste… Mais je me braque, je refuse de lui prêter le radiateur et je lui dis :
“Si ça peut te consoler, par solidarité avec toi, qui crève de froid, je vais me passer du radiateur dans ma chambre et partager le froid avec toi” !
Furieux, le copain claque sa porte…
Là s’arrête l’époque actuelle… Et une autre époque apparaît, datant de plus d’un siècle, au temps des empires coloniaux où je me trouve, même âge environ 25 ans, vivant avec mes parents dans un domaine de cultures où les employés sont tous des “gens de couleurs” dans un pays qui pourrait aussi bien être en Afrique que dans les îles, Antilles, La Réunion ou ailleurs…
La relation que j’ai avec mes parents est fusionnelle, heureuse, et bien que sois d’esprit rebelle, contestataire, épris de justice, un peu “anarchiste sur les bords”, mes parents me soutiennent dans les différends qu’il m’arrive d’avoir avec des gens qui “me cherchent des poux”…
Dans le rêve, cependant, mes parents ne sont pas les mêmes personnes, que mon père et ma mère, ç’en sont d’autres… Et ce sont des gens qui, compte tenu de la mentalité “colonialiste et esclavagiste et raciste” qui règne dans les empires coloniaux, sont très respectueux, très bons, à l’égard des personnes qu’ils emploient, et que d’ailleurs ils payent plus que correctement et considèrent comme faisant partie de la famille… Ce qui indispose, déplaît souverainement aux autres exploitants et chefs de culture… D’où des tensions et des affrontements…
Toujours, dans le rêve, à cette époque des empires coloniaux, quand j’étais petit, j’allais à l’école avec ce copain (celui dont je parle dans le début du rêve) et bien que nous étions souvent en désaccord mais sans pour autant nous “foutre des peignées”, nous nous partagions lui et moi la place de premier en composition française, ainsi que les encouragements ou les félicitations du conseil de classe, mais souvent il faut dire, dans les rédactions, c’était au dire des profs, mon vocabulaire qui faisait la différence…
Voilà-t-il pas que le copain, il déboule, furieux de mon refus de lui prêter le radiateur, dans la grande allée centrale du domaine, à cheval, avec un long fouet en main et qu’il se met à cingler au sang plusieurs employés qui circulaient dans l’allée… Fou de rage, je cours chercher dans une grange à proximité, un fusil de chasse, je l’ajuste et pour ainsi dire à bout portant je lui mets une balle dans la tête…
De nouveau, changement d’époque, on revient en 2021… Je suis toujours un jeune homme de 25 ans, mes parents sont les mêmes personnes…
Je passe aux Assises pour meurtre délibéré. Devant le jury j’explique le pourquoi et les circonstances de mon geste… On me “comprend un peu” mais je suis condamné à dix ans de réclusion criminelle…
Le procureur me dit “ estimez vous heureux de ne pas avoir été condamné à mort” ( la peine de mort venait d’être rétablie depuis peu par référendum populaire ) “de toute manière avec les remises de peine, vous serez dehors dans 5 ans”…
… 5 ans oui peut-être, que je me disais, abattu… Mais avec un casier judiciaire, un dossier “lourd à tirer tel un boulet aux pieds” ! Pas facile pour trouver un boulot dans 5 ans ou 10 si je fais les 10 ans ! Je serai toujours, aux yeux de cette société, un paria, un assassin! …
… Réveil… Je regarde ma montre : 4h 23…
Rien à voir avec le rêve, hasard du calendrier… 2 mars… C’est le jour où est mort Serge Gainsbourg, le 2 mars 1991…
Et je me suis souvenu d’un samedi de début mars en soirée à la Télé, dix ans après sa mort, une émission souvenir… En 2001… J’ai chialé comme une vache qui pisse par les yeux ! Et autant vendredi dernier, le 26 février 2021, l’émission hommage souvenir trente ans après…
Les situations vécues sont dramatiques, très sensibles, manquant de cohérence du fait du décalage ou de l’imbrication des époques entre elles, du rapport entre les causes, les déroulements… Et les lieux de vie et de situation sont imprécis, indéfinis… Ou parfois ce sont des lieux en lesquels j’ai réellement vécu…
Curieusement dans tous ces rêves, je suis un jeune homme, un jeune adulte, ou parfois un enfant…
Voici :
J’étais âgé d’environ 25 ans, je me trouvais isolé dans une chambre meublée avec coin toilette coin cuisine, dans un immeuble qui était une résidence ou un bâtiment dédié à des hébergements de personnes seules.
Juste à côté de ma chambre, se trouvait celle d’un ancien copain, de mon âge, lui aussi isolé. Mais je ne puis préciser la raison de l’isolement, qui n’apparaît pas dans le rêve…
Avec cet ancien copain, on était ensemble à l’école, et bien que nous étions chacun, d’idées et de vision du monde différentes, nous n’étions pas pour autant adversaires, et même nous avions des points communs…
Dans le début du rêve, l’époque vécue est actuelle, mais le lieu où l’histoire commence n’est pas précisé : il semble que ce soit dans un pays pouvant être la France ou un pays de civilisation et société occidentale…
Dans ma chambre – nous sommes en hiver et il fait froid dehors – je dispose d’un radiateur électrique à branchement sur une prise.
Mon copain, lui, ne dispose pas d’appareil de chauffage. Il vient me voir et il me demande si je ne pourrais pas lui prêter une heure par ci une heure par là, au moins deux fois dans la journée, mon radiateur.
Dans sa chambre il n’a qu’une seule prise “à deux trous” et il pense brancher le radiateur à l’aide d’une rallonge aux extrémités l’une d’une fiche à deux bouts rentrants, l’autre à deux trous dans lesquels il enfoncerait le bout du fil de mon radiateur, à prise de terre…
Dans mon “jargon” de “franc parler” – dont mon copain se moque – où j’invente des mots et des formulations à ma façon, n’étant “pas très fort en électricité” je dis : “des prises bitrouïques” et “des prises tritrouïques” pour faire la différence entre les prises simples à deux trous et les prises avec terre…
Je dis à mon copain, ou plus exactement je lui fais comprendre que, si je lui prête mon radiateur et s’il le branche sur du “bitrouïque” ça risque de provoquer un court circuit et de griller mon radiateur…
Mon copain me fait alors tout un discours par lequel il me fait comprendre que je n’y connais rien en électricité, et que lui, il s’y connaît… Et il insiste, il insiste… Mais je me braque, je refuse de lui prêter le radiateur et je lui dis :
“Si ça peut te consoler, par solidarité avec toi, qui crève de froid, je vais me passer du radiateur dans ma chambre et partager le froid avec toi” !
Furieux, le copain claque sa porte…
Là s’arrête l’époque actuelle… Et une autre époque apparaît, datant de plus d’un siècle, au temps des empires coloniaux où je me trouve, même âge environ 25 ans, vivant avec mes parents dans un domaine de cultures où les employés sont tous des “gens de couleurs” dans un pays qui pourrait aussi bien être en Afrique que dans les îles, Antilles, La Réunion ou ailleurs…
La relation que j’ai avec mes parents est fusionnelle, heureuse, et bien que sois d’esprit rebelle, contestataire, épris de justice, un peu “anarchiste sur les bords”, mes parents me soutiennent dans les différends qu’il m’arrive d’avoir avec des gens qui “me cherchent des poux”…
Dans le rêve, cependant, mes parents ne sont pas les mêmes personnes, que mon père et ma mère, ç’en sont d’autres… Et ce sont des gens qui, compte tenu de la mentalité “colonialiste et esclavagiste et raciste” qui règne dans les empires coloniaux, sont très respectueux, très bons, à l’égard des personnes qu’ils emploient, et que d’ailleurs ils payent plus que correctement et considèrent comme faisant partie de la famille… Ce qui indispose, déplaît souverainement aux autres exploitants et chefs de culture… D’où des tensions et des affrontements…
Toujours, dans le rêve, à cette époque des empires coloniaux, quand j’étais petit, j’allais à l’école avec ce copain (celui dont je parle dans le début du rêve) et bien que nous étions souvent en désaccord mais sans pour autant nous “foutre des peignées”, nous nous partagions lui et moi la place de premier en composition française, ainsi que les encouragements ou les félicitations du conseil de classe, mais souvent il faut dire, dans les rédactions, c’était au dire des profs, mon vocabulaire qui faisait la différence…
Voilà-t-il pas que le copain, il déboule, furieux de mon refus de lui prêter le radiateur, dans la grande allée centrale du domaine, à cheval, avec un long fouet en main et qu’il se met à cingler au sang plusieurs employés qui circulaient dans l’allée… Fou de rage, je cours chercher dans une grange à proximité, un fusil de chasse, je l’ajuste et pour ainsi dire à bout portant je lui mets une balle dans la tête…
De nouveau, changement d’époque, on revient en 2021… Je suis toujours un jeune homme de 25 ans, mes parents sont les mêmes personnes…
Je passe aux Assises pour meurtre délibéré. Devant le jury j’explique le pourquoi et les circonstances de mon geste… On me “comprend un peu” mais je suis condamné à dix ans de réclusion criminelle…
Le procureur me dit “ estimez vous heureux de ne pas avoir été condamné à mort” ( la peine de mort venait d’être rétablie depuis peu par référendum populaire ) “de toute manière avec les remises de peine, vous serez dehors dans 5 ans”…
… 5 ans oui peut-être, que je me disais, abattu… Mais avec un casier judiciaire, un dossier “lourd à tirer tel un boulet aux pieds” ! Pas facile pour trouver un boulot dans 5 ans ou 10 si je fais les 10 ans ! Je serai toujours, aux yeux de cette société, un paria, un assassin! …
… Réveil… Je regarde ma montre : 4h 23…
Rien à voir avec le rêve, hasard du calendrier… 2 mars… C’est le jour où est mort Serge Gainsbourg, le 2 mars 1991…
Et je me suis souvenu d’un samedi de début mars en soirée à la Télé, dix ans après sa mort, une émission souvenir… En 2001… J’ai chialé comme une vache qui pisse par les yeux ! Et autant vendredi dernier, le 26 février 2021, l’émission hommage souvenir trente ans après…
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" Nous ne pouvons savoir! Nous sommes accablés d'un manteau d'ignorance et d'étroites chimères" [Arthur Rimbaud ]
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