Dans une famille sur dix ...
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Dans une famille sur dix ...
… Dans une famille sur dix en France, il y aurait une affaire d’inceste et ou de pédophilie…
Encore que cette évaluation d’une famille sur dix, serait approximative, en fait difficile à établir…
Et que dans “famille” il convient encore de distinguer la “famille proprement dite avec ascendants descendants et collatéraux” et la “famille élargie comprenant les proches de la famille et les familles dites recomposées…
Ainsi dans la famille “proprement dite” peut-on parler autant d’inceste que de pédophilie, et que dans la famille “élargie” lorsque seuls des proches, des beau père, belle mère, enfants de nouveaux conjoints sont impliqués… peut on parler seulement de pédophilie (ou d’abus sexuels)…
Quoiqu’il en soit ce sont bien là des “affaires délicates et sensibles” ayant un impact sur le développement psychique, sur la construction de la personnalité des victimes (jeunes enfants, adolescents)… Et des “affaires” qui de surcroît, sont généralement inconnues en dehors du cercle purement familial ou familial élargi… Inconnues jusqu’au moment où les victimes, où des témoins se décident à parler…
Mais qu’en est-il de ce qui un jour est exprimé, ainsi que de ce dont il est témoigné ? Qu’il faudrait replacer dans l’actualité du moment ou de l’époque, dans le contexte même de la relation entre un membre de la famille ou un proche et l’un de ses enfants, il y a dix, vingt, trente ans ? …
Je pense à ces livres de récits autobiographiques ou d’autofiction, que peuvent écrire et faire publier des écrivains – connus ou “nouveaux sur le marché du livre” – je pense à tout ce qui se raconte sur les réseaux sociaux au vu et au su de tout un chacun, à cette universelle “machine à diffuser” qu’est Internet, à ce que dévoilent les médias d’information plus ou moins documentés, à la vie privée des gens aujourd’hui investie, épiée, découverte, avec des moyens technologiques sophistiqués…
Nul n’est à l’abri de ces remontées et de ces découvertes révélatrices de ce qui jadis ou présentement, a été accompli en matière de comportements condamnables, d’abus sexuels commis sur des jeunes enfants, des adolescents… Dans cet environnement actuel d’informations et de connaissance de faits, désormais rendus plus accessibles à tout un chacun grâce à la technologie, aux moyens de communication et de diffusion, et aussi par la parole qui se libère, par le fait que les gens aujourd’hui, sont à l’affût de ce qui se passe chez les autres, dénoncent, médisent, calomnient certes, mais disent aussi la vérité, ou une partie de la vérité…
Dans un tel contexte environnemental actuel, de relation troublée, de connaissance de faits, d’informations circulant ; l’on ne peut que prendre conscience du risque qu’il y a, à se livrer à des actes répréhensibles susceptibles à tout moment, d’être découverts…
La question des libertés individuelles aujourd’hui épiées, investies, doit être sans doute étudiée, considérée sous l’ angle de vue étant celui de la vérité apparaissant au grand jour, de la révélation des faits tels qu’ils se sont produits, et qui vaut tous les tribunaux, tous les procès, tous les jugements, toutes les morales des uns et des autres, toutes les suspicions, tout ce qui est sans fondement réel…
Et en ce sens, que l’on le veuille ou non, quoique l’on puisse dire, clamer haut et fort, de ces “libertés menacées”, eh bien justement ces “libertés menacées” lorsqu’elles sont scélérates et prédatrices, elles ne doivent plus faire l’objet d’un questionnement sur le fondé ou non fondé de leur existence, de telle sorte que celui ou celle qui les exerce librement, alors forcément s’expose devant les autres, devant la société et donc subit le regard des autres…
Dans les “affaires” notamment celles qui sont largement médiatisées, où les coupables ou supposés coupables bénéficient, selon la Justice, selon le code pénal, de la “prescription trentenaire” et donc ne peuvent plus être poursuivis pour des faits antérieurs à 30 ans… Il reste – et ce n’est point à déconsidérer – le jugement, le regard, l’appréciation, le sentiment de ce “tout un chacun” du “grand public”… Qui est à mon avis, la “vraie sanction”, le “vrai verdict”, qui vaut bien trente ans de prison, parce que “verdict là”, il “pourrit la vie au quotidien, pour le restant de ses jours, du coupable , de celui qui a brisé la vie de sa victime…
Ce coupable ou ce “fortement supposé coupable”, qui sera désormais un être seul, sans personne ou presque pour le soutenir, exposé publiquement, reconnu dans la rue, dans l’endroit où il vit, habite, vaque à ses occupations quotidiennes… Un enfer, sa vie, en somme… Et faut-il le déplorer? Que vaut la “vision chrétienne” ou si l’on veut “philosophique” de la chose ? Que vaut “une dimension d’humanité” pouvant être celle de quelque “grand penseur” que ce soit, à “grande capacité de réflexion” ?
Il reste cependant une réalité à considérer, et qui peut, en quelque sorte, être la “clef” du “problème” : ce que peut ressentir, vivre au fond de lui, éprouver, rêver, avoir envie de faire, un jeune enfant, un adolescent, et qu’un adulte pouvant être son père, sa mère, un grand père, un oncle, un grand ami de la famille, découvre ou suppose ? Et se pose alors la question de la responsabilité de l’adulte.
Quand on sent “comme une porte s’ouvrir, ou même seulement s’entrouvrir”… Cette porte si étroite, dont l’ouverture est celle qui se fait sur l’inconnu ; comment faut-il la retenir de s’ouvrir cette porte ? La retenir sans qu’elle heurte, sans qu’elle blesse, dans le mouvement que l’on lui fait prendre pour la retenir ? Sachant que ne pas retenir la porte de s’ouvrir, c’est de la part de l’adulte, laisser entrer un enfant, un adolescent, dans un inconnu qui sera celui d’un chemin de vie difficile ?
Qui d’entre nous, n’a pas été enfant, adolescent, avec des rêves, avec ce qu’il a ressenti, avec ce qu’il n’a dit à personne, son “coin de jardin bien à lui” en somme, en lequel il a joué tout seul?
Encore que cette évaluation d’une famille sur dix, serait approximative, en fait difficile à établir…
Et que dans “famille” il convient encore de distinguer la “famille proprement dite avec ascendants descendants et collatéraux” et la “famille élargie comprenant les proches de la famille et les familles dites recomposées…
Ainsi dans la famille “proprement dite” peut-on parler autant d’inceste que de pédophilie, et que dans la famille “élargie” lorsque seuls des proches, des beau père, belle mère, enfants de nouveaux conjoints sont impliqués… peut on parler seulement de pédophilie (ou d’abus sexuels)…
Quoiqu’il en soit ce sont bien là des “affaires délicates et sensibles” ayant un impact sur le développement psychique, sur la construction de la personnalité des victimes (jeunes enfants, adolescents)… Et des “affaires” qui de surcroît, sont généralement inconnues en dehors du cercle purement familial ou familial élargi… Inconnues jusqu’au moment où les victimes, où des témoins se décident à parler…
Mais qu’en est-il de ce qui un jour est exprimé, ainsi que de ce dont il est témoigné ? Qu’il faudrait replacer dans l’actualité du moment ou de l’époque, dans le contexte même de la relation entre un membre de la famille ou un proche et l’un de ses enfants, il y a dix, vingt, trente ans ? …
Je pense à ces livres de récits autobiographiques ou d’autofiction, que peuvent écrire et faire publier des écrivains – connus ou “nouveaux sur le marché du livre” – je pense à tout ce qui se raconte sur les réseaux sociaux au vu et au su de tout un chacun, à cette universelle “machine à diffuser” qu’est Internet, à ce que dévoilent les médias d’information plus ou moins documentés, à la vie privée des gens aujourd’hui investie, épiée, découverte, avec des moyens technologiques sophistiqués…
Nul n’est à l’abri de ces remontées et de ces découvertes révélatrices de ce qui jadis ou présentement, a été accompli en matière de comportements condamnables, d’abus sexuels commis sur des jeunes enfants, des adolescents… Dans cet environnement actuel d’informations et de connaissance de faits, désormais rendus plus accessibles à tout un chacun grâce à la technologie, aux moyens de communication et de diffusion, et aussi par la parole qui se libère, par le fait que les gens aujourd’hui, sont à l’affût de ce qui se passe chez les autres, dénoncent, médisent, calomnient certes, mais disent aussi la vérité, ou une partie de la vérité…
Dans un tel contexte environnemental actuel, de relation troublée, de connaissance de faits, d’informations circulant ; l’on ne peut que prendre conscience du risque qu’il y a, à se livrer à des actes répréhensibles susceptibles à tout moment, d’être découverts…
La question des libertés individuelles aujourd’hui épiées, investies, doit être sans doute étudiée, considérée sous l’ angle de vue étant celui de la vérité apparaissant au grand jour, de la révélation des faits tels qu’ils se sont produits, et qui vaut tous les tribunaux, tous les procès, tous les jugements, toutes les morales des uns et des autres, toutes les suspicions, tout ce qui est sans fondement réel…
Et en ce sens, que l’on le veuille ou non, quoique l’on puisse dire, clamer haut et fort, de ces “libertés menacées”, eh bien justement ces “libertés menacées” lorsqu’elles sont scélérates et prédatrices, elles ne doivent plus faire l’objet d’un questionnement sur le fondé ou non fondé de leur existence, de telle sorte que celui ou celle qui les exerce librement, alors forcément s’expose devant les autres, devant la société et donc subit le regard des autres…
Dans les “affaires” notamment celles qui sont largement médiatisées, où les coupables ou supposés coupables bénéficient, selon la Justice, selon le code pénal, de la “prescription trentenaire” et donc ne peuvent plus être poursuivis pour des faits antérieurs à 30 ans… Il reste – et ce n’est point à déconsidérer – le jugement, le regard, l’appréciation, le sentiment de ce “tout un chacun” du “grand public”… Qui est à mon avis, la “vraie sanction”, le “vrai verdict”, qui vaut bien trente ans de prison, parce que “verdict là”, il “pourrit la vie au quotidien, pour le restant de ses jours, du coupable , de celui qui a brisé la vie de sa victime…
Ce coupable ou ce “fortement supposé coupable”, qui sera désormais un être seul, sans personne ou presque pour le soutenir, exposé publiquement, reconnu dans la rue, dans l’endroit où il vit, habite, vaque à ses occupations quotidiennes… Un enfer, sa vie, en somme… Et faut-il le déplorer? Que vaut la “vision chrétienne” ou si l’on veut “philosophique” de la chose ? Que vaut “une dimension d’humanité” pouvant être celle de quelque “grand penseur” que ce soit, à “grande capacité de réflexion” ?
Il reste cependant une réalité à considérer, et qui peut, en quelque sorte, être la “clef” du “problème” : ce que peut ressentir, vivre au fond de lui, éprouver, rêver, avoir envie de faire, un jeune enfant, un adolescent, et qu’un adulte pouvant être son père, sa mère, un grand père, un oncle, un grand ami de la famille, découvre ou suppose ? Et se pose alors la question de la responsabilité de l’adulte.
Quand on sent “comme une porte s’ouvrir, ou même seulement s’entrouvrir”… Cette porte si étroite, dont l’ouverture est celle qui se fait sur l’inconnu ; comment faut-il la retenir de s’ouvrir cette porte ? La retenir sans qu’elle heurte, sans qu’elle blesse, dans le mouvement que l’on lui fait prendre pour la retenir ? Sachant que ne pas retenir la porte de s’ouvrir, c’est de la part de l’adulte, laisser entrer un enfant, un adolescent, dans un inconnu qui sera celui d’un chemin de vie difficile ?
Qui d’entre nous, n’a pas été enfant, adolescent, avec des rêves, avec ce qu’il a ressenti, avec ce qu’il n’a dit à personne, son “coin de jardin bien à lui” en somme, en lequel il a joué tout seul?
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" Nous ne pouvons savoir! Nous sommes accablés d'un manteau d'ignorance et d'étroites chimères" [Arthur Rimbaud ]
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