D'après une citation sur la liberté, de Louis Aragon
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D'après une citation sur la liberté, de Louis Aragon
“L’absolue liberté offense, déconcerte” [ Louis Aragon ]
… Je serais conduit à penser, en lisant cette pensée de Louis Aragon, que la liberté n’est pas faite pour les gens pour lesquels elle signifie “faire tout ce que l’on veut comme on veut quand on veut où l’on veut” sans en payer le prix, ce prix à payer étant celui de devoir accepter les conséquences non désirables et forcément contraignantes du choix que l’on fait en exerçant sa liberté…
Ce qui reviendrait à dire que, la liberté devant être méritée, elle ne peut être que pour les gens qui acceptent d’en payer le prix.
La “grande question” c’est celle d’envisager, avant même de savoir vraiment, quel est le prix que l’on accepte de devoir payer, à partir du moment où l’on tient pour acquit la nécessité, la logique qu’il y a dans le fait de devoir payer…
Il me paraît assez évident que, pour des gens qui veulent l’absolue liberté de tout et qui de surcroît, nient la nécessité de devoir payer le prix ; la liberté que l’on met entre leurs mains est un “cadeau” dangereux, pour ainsi dire une boîte d’allumettes mise entre les mains d’un jeune enfant de 4 ans…
Faut-il pour autant combattre, interdire l’absolue liberté qui offense et déconcerte, par la violence, la coercition punitive, par des armes qui tuent ou blessent, par des murs qui enferment?…
C’est ce qui est fait dans les pays, dans les états, dans les nations où la démocratie n’existe pas ou n’est qu’une parodie de démocratie… À l’avantage il faut dire des dominants et des privilégiés et donc au détriment de la majorité d’une population réduite à la pauvreté et à la précarité…
C’est ce qui est fait, aussi, mais d’une manière détournée, insidieuse, perfide, concertée, calculée, dans les pays, dans les états démocratiques mais où les “grands principes démocratiques” sont en fait mis en avant bien en façade, puis bafoués…
… À “choisir” entre quelque chose comme système de société qui ressemblerait soit au Bolchevisme de 1917 en Russie, soit à la Terreur de 1793 en France, je prendrais soit le Bolchevisme sans les goulags, soit la Terreur sans la guillotine… S’il fallait choisir comme un “pis aller” … Ou une “solution provisoire, transitoire”…
Le problème c’est déjà que la société humaine n’est même pas prête pour un Bolchevisme sans goulags, ni pour une Terreur sans guillotine… (Un bel avenir encore, donc, hélas, pour les prisons et pour les guerres, les armes, les lois aussi affûtées que des couteaux)…
Et l’autre aspect du problème, c’est, au contraire du Bolchevisme ou de la Terreur, le libéralisme sans régulation, triomphant et applaudi voire vénéré par le plus grand nombre y compris les pauvres, qui fait des dopés, des endormis, des indifférents… Mais tout de même un certain nombre de sacrifiés sur les autels de toutes les églises avec la bénédiction des officiants…
… Je serais conduit à penser, en lisant cette pensée de Louis Aragon, que la liberté n’est pas faite pour les gens pour lesquels elle signifie “faire tout ce que l’on veut comme on veut quand on veut où l’on veut” sans en payer le prix, ce prix à payer étant celui de devoir accepter les conséquences non désirables et forcément contraignantes du choix que l’on fait en exerçant sa liberté…
Ce qui reviendrait à dire que, la liberté devant être méritée, elle ne peut être que pour les gens qui acceptent d’en payer le prix.
La “grande question” c’est celle d’envisager, avant même de savoir vraiment, quel est le prix que l’on accepte de devoir payer, à partir du moment où l’on tient pour acquit la nécessité, la logique qu’il y a dans le fait de devoir payer…
Il me paraît assez évident que, pour des gens qui veulent l’absolue liberté de tout et qui de surcroît, nient la nécessité de devoir payer le prix ; la liberté que l’on met entre leurs mains est un “cadeau” dangereux, pour ainsi dire une boîte d’allumettes mise entre les mains d’un jeune enfant de 4 ans…
Faut-il pour autant combattre, interdire l’absolue liberté qui offense et déconcerte, par la violence, la coercition punitive, par des armes qui tuent ou blessent, par des murs qui enferment?…
C’est ce qui est fait dans les pays, dans les états, dans les nations où la démocratie n’existe pas ou n’est qu’une parodie de démocratie… À l’avantage il faut dire des dominants et des privilégiés et donc au détriment de la majorité d’une population réduite à la pauvreté et à la précarité…
C’est ce qui est fait, aussi, mais d’une manière détournée, insidieuse, perfide, concertée, calculée, dans les pays, dans les états démocratiques mais où les “grands principes démocratiques” sont en fait mis en avant bien en façade, puis bafoués…
… À “choisir” entre quelque chose comme système de société qui ressemblerait soit au Bolchevisme de 1917 en Russie, soit à la Terreur de 1793 en France, je prendrais soit le Bolchevisme sans les goulags, soit la Terreur sans la guillotine… S’il fallait choisir comme un “pis aller” … Ou une “solution provisoire, transitoire”…
Le problème c’est déjà que la société humaine n’est même pas prête pour un Bolchevisme sans goulags, ni pour une Terreur sans guillotine… (Un bel avenir encore, donc, hélas, pour les prisons et pour les guerres, les armes, les lois aussi affûtées que des couteaux)…
Et l’autre aspect du problème, c’est, au contraire du Bolchevisme ou de la Terreur, le libéralisme sans régulation, triomphant et applaudi voire vénéré par le plus grand nombre y compris les pauvres, qui fait des dopés, des endormis, des indifférents… Mais tout de même un certain nombre de sacrifiés sur les autels de toutes les églises avec la bénédiction des officiants…
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" Nous ne pouvons savoir! Nous sommes accablés d'un manteau d'ignorance et d'étroites chimères" [Arthur Rimbaud ]
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