Le Téléthon à la Télé
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Le Téléthon à la Télé
… J’ai “loupé/loupé” la “Grande/Grande Nuit du Téléthon” à la Télé !
Pour un mec qui a “longuement épilogué” sur la condition des handicapés, “ça la fout mal” ! C’est le moins qu’on puisse dire !
Mais bon… C’est ainsi !
Cependant je reconnais le “bien fondé” de cette émission marathon de 30 heures étalée sur deux soirées vendredi et samedi, tout comme je reconnais chaque campagne de sensibilisation pour l’aide aux handicapés et en ce qui concerne ces “maladies orphelines” faisant l’objet de recherches coûteuses et incertaines quant au résultat…
Seulement je n’arrive pas à adhérer au côté “voyeuriste” de la misère et de la souffrance de ces personnes que l’on fait venir sur une scène, que l’on questionne, que l’on filme, qui font arracher des larmes, suscitent une grande émotion…
Enfin… “voyeuriste” dis-je… Ce n’est peut-être “pas tout à fait ça” – juste que ça y ressemble un peu – ou qu’il y a là une “ambiguïté”…
Comment en effet – dans les formulations et dans les présentations les plus pertinentes possibles, dans les témoignages recueillis de ces gens en fauteuil roulant – concilier réalité de situation et préservation de l’intimité, de la dignité de la personne qui généralement est encline (on le comprend) à la discrétion .
D’où la pertinence qu’il y a, tous les ans à la même période, début décembre, de produire cette émission marathon de trente heures sur deux soirées… Ne serait-ce que pour porter à la connaissance du public, la réalité de la situation (des situations)…
Dans ce “tout seul dans sa peau jusqu’à la fin de ses jours”, cette formulation avec laquelle je concluais mon texte, réside en fait “l’inexprimable”, l’ “indicible”; ce qui se situe au delà de l’émotion même (de ce qui nous impacte au vrai), au delà de toute “moralisation” de toute “pensée convenue ou commune”… C’est ce “tout seul dans sa peau jusqu’à la fin de ses jours”, ce qui nous renvoie à ce qu’il y a de plus intime en nous, à ce qu’il y a parfois sinon bien souvent, de plus tragique, de plus douloureux en nous et avec cette “solitude viscérale et intérieure” qui nous habite -même dans les moments censés être heureux ou insoucieux de notre vie … Parce que ce “tout seul dans sa peau jusqu’à la fin de ses jours”, en somme, c’est celui dans lequel on traverse la vie depuis notre naissance (et sans doute même depuis notre conception et foetus dans le ventre de maman)… C’est celui qui fait que, quand t’as une jambe en moins, que t’y vois pas, que tu es sourd et muet, que quand t’es trisomique, c’est toi qui l’est, pas l’autre, pas ton mari, ton compagnon, ta femme, ta compagne, ton fils, ta fille, personne d’autre!
Bien sûr il y a l’amour, l’affection, le dévouement, la fidélité, la présence, l’aide… Oui, tout ça… Mais la jambe elle est pas là, ou autre chose qui manque !
Et ce qui est le courage, la volonté de surmonter, l’énergie, l’optimisme affiché, la volonté inébranlable, tout ce qui fait qu’on arrive par exemple, jusqu’à des prouesses sportives, jusqu’à des réalisations, des métiers exercés, des productions artistiques, tout ça, en somme, c’est l’expression d’une gestion de ce “tout seul dans sa peau jusqu’à la fin de ses jours” ! Parce que cette gestion là est le seul choix possible : il n’y a en a pas d’autre… Sinon celui de l’amertume et d’une solitude, d’un isolement encore plus grand, avec des gens autour, qui te font sentir leur indifférence, voire leur mépris… Ou qui au mieux, te font des leçons de morale bien dans le confort de leur bonne santé…
… Toute médaille ou pièce -de monnaie – a ses deux côtés ou faces… La médaille ou la pièce, en quelque sorte, représentant un “ordre des choses”( politiquement, socialement, économiquement, idéologiquement, ou sur le plan croyance – croyance religieuse entre autres )…
… Néanmoins, la médaille (ou la pièce) avec ses deux faces différentes l'une de l'autre, il faut bien s’en servir et la lancer, la mouvoir : il n'y a pas d'autre choix. L'on espère toujours qu'elle présente en retombant au sol ou sur la table, la face que l'on souhaite... Et... Ce qui n'arrive quasiment jamais, c'est que la pièce ou la médaille se présente posée sur la tranche, et reste en équilibre après avoir "quelque peu vacillé" ... Il y a assurément, tout un art, à faire que la pièce en s’en servant, en la lançant, se présente sur la tranche en retombant au sol ou sur la table…
Pour un mec qui a “longuement épilogué” sur la condition des handicapés, “ça la fout mal” ! C’est le moins qu’on puisse dire !
Mais bon… C’est ainsi !
Cependant je reconnais le “bien fondé” de cette émission marathon de 30 heures étalée sur deux soirées vendredi et samedi, tout comme je reconnais chaque campagne de sensibilisation pour l’aide aux handicapés et en ce qui concerne ces “maladies orphelines” faisant l’objet de recherches coûteuses et incertaines quant au résultat…
Seulement je n’arrive pas à adhérer au côté “voyeuriste” de la misère et de la souffrance de ces personnes que l’on fait venir sur une scène, que l’on questionne, que l’on filme, qui font arracher des larmes, suscitent une grande émotion…
Enfin… “voyeuriste” dis-je… Ce n’est peut-être “pas tout à fait ça” – juste que ça y ressemble un peu – ou qu’il y a là une “ambiguïté”…
Comment en effet – dans les formulations et dans les présentations les plus pertinentes possibles, dans les témoignages recueillis de ces gens en fauteuil roulant – concilier réalité de situation et préservation de l’intimité, de la dignité de la personne qui généralement est encline (on le comprend) à la discrétion .
D’où la pertinence qu’il y a, tous les ans à la même période, début décembre, de produire cette émission marathon de trente heures sur deux soirées… Ne serait-ce que pour porter à la connaissance du public, la réalité de la situation (des situations)…
Dans ce “tout seul dans sa peau jusqu’à la fin de ses jours”, cette formulation avec laquelle je concluais mon texte, réside en fait “l’inexprimable”, l’ “indicible”; ce qui se situe au delà de l’émotion même (de ce qui nous impacte au vrai), au delà de toute “moralisation” de toute “pensée convenue ou commune”… C’est ce “tout seul dans sa peau jusqu’à la fin de ses jours”, ce qui nous renvoie à ce qu’il y a de plus intime en nous, à ce qu’il y a parfois sinon bien souvent, de plus tragique, de plus douloureux en nous et avec cette “solitude viscérale et intérieure” qui nous habite -même dans les moments censés être heureux ou insoucieux de notre vie … Parce que ce “tout seul dans sa peau jusqu’à la fin de ses jours”, en somme, c’est celui dans lequel on traverse la vie depuis notre naissance (et sans doute même depuis notre conception et foetus dans le ventre de maman)… C’est celui qui fait que, quand t’as une jambe en moins, que t’y vois pas, que tu es sourd et muet, que quand t’es trisomique, c’est toi qui l’est, pas l’autre, pas ton mari, ton compagnon, ta femme, ta compagne, ton fils, ta fille, personne d’autre!
Bien sûr il y a l’amour, l’affection, le dévouement, la fidélité, la présence, l’aide… Oui, tout ça… Mais la jambe elle est pas là, ou autre chose qui manque !
Et ce qui est le courage, la volonté de surmonter, l’énergie, l’optimisme affiché, la volonté inébranlable, tout ce qui fait qu’on arrive par exemple, jusqu’à des prouesses sportives, jusqu’à des réalisations, des métiers exercés, des productions artistiques, tout ça, en somme, c’est l’expression d’une gestion de ce “tout seul dans sa peau jusqu’à la fin de ses jours” ! Parce que cette gestion là est le seul choix possible : il n’y a en a pas d’autre… Sinon celui de l’amertume et d’une solitude, d’un isolement encore plus grand, avec des gens autour, qui te font sentir leur indifférence, voire leur mépris… Ou qui au mieux, te font des leçons de morale bien dans le confort de leur bonne santé…
… Toute médaille ou pièce -de monnaie – a ses deux côtés ou faces… La médaille ou la pièce, en quelque sorte, représentant un “ordre des choses”( politiquement, socialement, économiquement, idéologiquement, ou sur le plan croyance – croyance religieuse entre autres )…
… Néanmoins, la médaille (ou la pièce) avec ses deux faces différentes l'une de l'autre, il faut bien s’en servir et la lancer, la mouvoir : il n'y a pas d'autre choix. L'on espère toujours qu'elle présente en retombant au sol ou sur la table, la face que l'on souhaite... Et... Ce qui n'arrive quasiment jamais, c'est que la pièce ou la médaille se présente posée sur la tranche, et reste en équilibre après avoir "quelque peu vacillé" ... Il y a assurément, tout un art, à faire que la pièce en s’en servant, en la lançant, se présente sur la tranche en retombant au sol ou sur la table…
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" Nous ne pouvons savoir! Nous sommes accablés d'un manteau d'ignorance et d'étroites chimères" [Arthur Rimbaud ]
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