Une pensée ...
Page 1 sur 1
Une pensée ...
… Une pensée, ce matin à exactement 6h 34 mardi 3 novembre 2020, pour les NEUF MILLIONS – et quelque - de nos compatriotes, françaises et français de toutes régions – urbaines et rurales – qui, le soir dans leur cuisine, leur salle à manger ou leur salon, assis devant une table pour manger, ou dans un fauteuil en face de leur poste de télévision… N’ont pas devant eux ou à côté d’eux, une femme, un mari, un compagnon, une compagne, un fils, une fille, enfin quelqu’un de proche de leur famille… Célibataires, divorcé(e)s, séparé(e)s, veuves et veufs qu’ils sont, femmes et hommes de tous âges – donc pas seulement les “vieux”…
En cette nouvelle période de confinement ayant débuté le 30 octobre 2020 et dont personne ne sait quel jour elle va se terminer, sans doute après le 1er décembre ou le 15 décembre prochain voire peut-être même plus longtemps encore, jusqu’au delà de ces fêtes de Noël et du Jour de l’An qui, il faut le dire, sont souvent -en temps “normal” – pour celles et ceux qui vivent seuls, des jours de solitude sur fond de décorations de Noël, de communication par téléphone, Skype, SMS, émissions de divertissement ou films de télévision… Bon, il y a parfois “minou” ou “toutou” accompagnant la dame ou le monsieur dans la maison, dans l’appartement…
Une pensée, également, pour les centaines de milliers (peut-être 1 million) de personnes dans notre pays, vivant en EHPAD ou maison de retraite, toutes plus ou moins dépendantes, ne pouvant recevoir leurs proches qu’en courte visite, en nombre limité d’une ou de deux personnes et donc pas avec plusieurs petits et arrières petits enfants en même temps… Proches dont ils ne peuvent voir entièrement voir le visage, seulement les yeux, pas le sourire ; sans geste d’affection et d’attouchement…
NEUF MILLIONS ! Elles et ils sont… “C’est pas rien” dans un pays, la France, qui compte un peu plus de 67 millions d’habitants au 1er janvier 2020…
Cette pensée qui me vient ce matin pour les neuf millions de nos compatriotes qui vivent et habitent seuls, est sans doute aussi celle de bien d’autres que moi…
La crise sanitaire, sociale et économique qui est celle dont l’une des causes principales est liée au covid, depuis l’hiver 2020 ; est un désastre pour la relation humaine et dont les conséquences sont prévisibles pour certaines d’entre elles (affaiblissement ou même destruction du lien social, du lien affectif, du lien avec ses amis, et avec ses connaissances, réduction importante du tissu associatif) ; imprévisibles pour d’autres (en ce qui concerne la psychologie comportementale dans son évolution notamment, les dépressions, les suicides, les maladies induites)…
Il n’y a malheureusement pas – contrairement à ce qui pourrait se laisser croire – de compatibilité entre le lien social et affectif ET le covid ! Pas plus qu’il n’y a de compatibilité entre la vie et les activités économiques et les déplacements et réunions de personnes ET le covid !
La seule compatibilité réelle c’est celle de la relation virtuelle (internet, réseaux sociaux, sites, blogs et forums ; échange par smartphone, Skype, envoi de photos, de vidéos et de messages), relation virtuelle qui demeure quant à elle compatible avec le covid – à condition de ne pas se trouver sur un lit de réanimation ou trop atteint par le mal …
“Quatre cent mille morts ce n’est pas envisageable en ne prenant aucune mesure et en laissant courir l’épidémie jusqu’à ce qu’elle disparaisse d’elle même par atteinte d’immunité collective, ce n’est pas dans nos valeurs” a dit Emmanuel Macron…
Dans le “sens profond” (humain) où il a dit ça, Emmanuel Macron, il a raison… “Ce n’est pas dans les valeurs républicaines de la France” !
Du moins, “précis’je”, “pas dans les valeurs qui sont celles de la plupart d’entre nous, citoyens Français que nous sommes”…
Pas non plus avec l’idée que nous nous faisons de la mort au 21 ème siècle…
À titre de comparaison la “grippe espagnole” de 1918- 1919 en France avait tué environ quatre cent mille personnes, en trois “vagues” successives… (Mais pour une population en 1918, de 38, 670 millions d’habitants)…
J’espère seulement que, dans les “plusieurs vagues successives du covid en 2020 et 2021”, nous n’atteignions pas l’équivalent de ces quatre cent mille morts, avec non seulement les morts du covid mais aussi hélas avec les morts des conséquences du covid, plus nombreux quant à eux ( cancers non soignés à temps, maladies cardio vasculaires, digestives, handicapantes, troubles et affections diverses non traités en soins préventifs par défaut de consultation médicale ; suicides, dépressions, misère, pauvreté, violences sociales liées à des problèmes de relation dans les familles et dans les ménages, autres violences liées à des comportements sociaux allant jusqu’à des agressions entraînant la mort )…
Nos “valeurs républicaines” avec la Liberté l’Égalité la Fraternité, incluent-elles que nous n’acceptions pas des dizaines de milliers de morts autres que les morts du covid c’est à dire les morts des conséquences du covid ? En plus bien sûr des morts du covid…
… Soit dit en passant en conclusion… Est-ce que les “Black Fridays” de l’Avent, est-ce que Amazon… C’est “si bon que ça” pour les neuf millions de personnes qui vivent seules dans notre pays ? … Si “ça peut être bon” (rire) pour les autres 58 millions de gens dont la moitié d’entre eux sinon plus sont des “consommateurs pouvant consommer” tous ceux là davantage clients d’Amazon et des Black Fridays en Grandes Surfaces, que des clients des “petits commerçants locaux” !
En cette nouvelle période de confinement ayant débuté le 30 octobre 2020 et dont personne ne sait quel jour elle va se terminer, sans doute après le 1er décembre ou le 15 décembre prochain voire peut-être même plus longtemps encore, jusqu’au delà de ces fêtes de Noël et du Jour de l’An qui, il faut le dire, sont souvent -en temps “normal” – pour celles et ceux qui vivent seuls, des jours de solitude sur fond de décorations de Noël, de communication par téléphone, Skype, SMS, émissions de divertissement ou films de télévision… Bon, il y a parfois “minou” ou “toutou” accompagnant la dame ou le monsieur dans la maison, dans l’appartement…
Une pensée, également, pour les centaines de milliers (peut-être 1 million) de personnes dans notre pays, vivant en EHPAD ou maison de retraite, toutes plus ou moins dépendantes, ne pouvant recevoir leurs proches qu’en courte visite, en nombre limité d’une ou de deux personnes et donc pas avec plusieurs petits et arrières petits enfants en même temps… Proches dont ils ne peuvent voir entièrement voir le visage, seulement les yeux, pas le sourire ; sans geste d’affection et d’attouchement…
NEUF MILLIONS ! Elles et ils sont… “C’est pas rien” dans un pays, la France, qui compte un peu plus de 67 millions d’habitants au 1er janvier 2020…
Cette pensée qui me vient ce matin pour les neuf millions de nos compatriotes qui vivent et habitent seuls, est sans doute aussi celle de bien d’autres que moi…
La crise sanitaire, sociale et économique qui est celle dont l’une des causes principales est liée au covid, depuis l’hiver 2020 ; est un désastre pour la relation humaine et dont les conséquences sont prévisibles pour certaines d’entre elles (affaiblissement ou même destruction du lien social, du lien affectif, du lien avec ses amis, et avec ses connaissances, réduction importante du tissu associatif) ; imprévisibles pour d’autres (en ce qui concerne la psychologie comportementale dans son évolution notamment, les dépressions, les suicides, les maladies induites)…
Il n’y a malheureusement pas – contrairement à ce qui pourrait se laisser croire – de compatibilité entre le lien social et affectif ET le covid ! Pas plus qu’il n’y a de compatibilité entre la vie et les activités économiques et les déplacements et réunions de personnes ET le covid !
La seule compatibilité réelle c’est celle de la relation virtuelle (internet, réseaux sociaux, sites, blogs et forums ; échange par smartphone, Skype, envoi de photos, de vidéos et de messages), relation virtuelle qui demeure quant à elle compatible avec le covid – à condition de ne pas se trouver sur un lit de réanimation ou trop atteint par le mal …
“Quatre cent mille morts ce n’est pas envisageable en ne prenant aucune mesure et en laissant courir l’épidémie jusqu’à ce qu’elle disparaisse d’elle même par atteinte d’immunité collective, ce n’est pas dans nos valeurs” a dit Emmanuel Macron…
Dans le “sens profond” (humain) où il a dit ça, Emmanuel Macron, il a raison… “Ce n’est pas dans les valeurs républicaines de la France” !
Du moins, “précis’je”, “pas dans les valeurs qui sont celles de la plupart d’entre nous, citoyens Français que nous sommes”…
Pas non plus avec l’idée que nous nous faisons de la mort au 21 ème siècle…
À titre de comparaison la “grippe espagnole” de 1918- 1919 en France avait tué environ quatre cent mille personnes, en trois “vagues” successives… (Mais pour une population en 1918, de 38, 670 millions d’habitants)…
J’espère seulement que, dans les “plusieurs vagues successives du covid en 2020 et 2021”, nous n’atteignions pas l’équivalent de ces quatre cent mille morts, avec non seulement les morts du covid mais aussi hélas avec les morts des conséquences du covid, plus nombreux quant à eux ( cancers non soignés à temps, maladies cardio vasculaires, digestives, handicapantes, troubles et affections diverses non traités en soins préventifs par défaut de consultation médicale ; suicides, dépressions, misère, pauvreté, violences sociales liées à des problèmes de relation dans les familles et dans les ménages, autres violences liées à des comportements sociaux allant jusqu’à des agressions entraînant la mort )…
Nos “valeurs républicaines” avec la Liberté l’Égalité la Fraternité, incluent-elles que nous n’acceptions pas des dizaines de milliers de morts autres que les morts du covid c’est à dire les morts des conséquences du covid ? En plus bien sûr des morts du covid…
… Soit dit en passant en conclusion… Est-ce que les “Black Fridays” de l’Avent, est-ce que Amazon… C’est “si bon que ça” pour les neuf millions de personnes qui vivent seules dans notre pays ? … Si “ça peut être bon” (rire) pour les autres 58 millions de gens dont la moitié d’entre eux sinon plus sont des “consommateurs pouvant consommer” tous ceux là davantage clients d’Amazon et des Black Fridays en Grandes Surfaces, que des clients des “petits commerçants locaux” !
_________________
" Nous ne pouvons savoir! Nous sommes accablés d'un manteau d'ignorance et d'étroites chimères" [Arthur Rimbaud ]
Re: Une pensée ...
… L’on entend dire parfois que c’est “plus facile” ou “moins difficile” (façon de parler car ce ne sont pas là les termes qui conviennent) pour une femme que pour un homme, dans la mesure où question vie pratique -faire à manger, gérer le quotidien des tâches répétitives, s’organiser tout seul, tout cela “serait un peu plus l’affaire des femmes” – Je n’en suis pas si sûr ! Pas sûr du tout même! …
Pour un homme il y a certes, peut-être davantage que pour une femme, la tentation de se rendre au bistrot du coin, ou au restaurant au moins pour le repas de midi, afin de rencontrer des amis, de se retrouver avec des copains, des connaissances, “meublant” ainsi une solitude difficile à supporter en demeurant toute la journée chez soi… Cela se comprend…
Et il y a toutes ces nuits, surtout en hiver quand il fait sombre de bonne heure ; ne plus sentir éveillé dans son lit, la présence charnelle et vivante de l’autre, la chaleur de l’autre, pour celle ou celui qui durant des années a vécu avec l’autre…
Il reste selon le lieu où l’on habite, si c’est un bourg plus ou moins important, une petite ville, un quartier, le “tissu associatif” qui généralement existe presque partout sauf dans les lieux vraiment isolés, et donc les associations d’intérêts communs, sportives, culturelles, de rencontres amicales avec réunions, fêtes, repas…
Le covid, dans sa durée, avec ses obligations de distanciation, port du masque, gestes barrière, limitation en nombre de personnes en présence, et avec tout ce qu’il empêche ou restreint de relation humaine, en plus d’effacer le sourire purement physique (qui ne se voit plus avec le masque) efface aussi -ce qui est sans doute plus grave – le sourire que l’on a dans son cœur et dans son esprit, ce qui se traduit dans l’expression avec laquelle on se livre sur des réseaux sociaux, dans des écrits notamment, par de l’amertume, du dépit, de la nostalgie d’une époque que l’on regrette…
S’adapter, se “ré-inventer”, innover, imaginer, ne pas se résoudre à seulement survivre, “faire comme on peut et à sa manière un bras d’honneur à la chienne du monde” – sans pour autant “faire contre mauvaise fortune bon cœur” … Sérieusement, c’est à voir, à essayer ! Autant pour soi même que pour les autres autour de nous…
Y’a pas “un petit côté artiste” mine de rien, en chacun de nous? Un petit côté “fourmi dont la fourmilière a été incendiée ou fly-toxée qui va refaire une autre fourmilière dans le bout de terrain voisin entre un talus et un arbre” ?
Pour un homme il y a certes, peut-être davantage que pour une femme, la tentation de se rendre au bistrot du coin, ou au restaurant au moins pour le repas de midi, afin de rencontrer des amis, de se retrouver avec des copains, des connaissances, “meublant” ainsi une solitude difficile à supporter en demeurant toute la journée chez soi… Cela se comprend…
Et il y a toutes ces nuits, surtout en hiver quand il fait sombre de bonne heure ; ne plus sentir éveillé dans son lit, la présence charnelle et vivante de l’autre, la chaleur de l’autre, pour celle ou celui qui durant des années a vécu avec l’autre…
Il reste selon le lieu où l’on habite, si c’est un bourg plus ou moins important, une petite ville, un quartier, le “tissu associatif” qui généralement existe presque partout sauf dans les lieux vraiment isolés, et donc les associations d’intérêts communs, sportives, culturelles, de rencontres amicales avec réunions, fêtes, repas…
Le covid, dans sa durée, avec ses obligations de distanciation, port du masque, gestes barrière, limitation en nombre de personnes en présence, et avec tout ce qu’il empêche ou restreint de relation humaine, en plus d’effacer le sourire purement physique (qui ne se voit plus avec le masque) efface aussi -ce qui est sans doute plus grave – le sourire que l’on a dans son cœur et dans son esprit, ce qui se traduit dans l’expression avec laquelle on se livre sur des réseaux sociaux, dans des écrits notamment, par de l’amertume, du dépit, de la nostalgie d’une époque que l’on regrette…
S’adapter, se “ré-inventer”, innover, imaginer, ne pas se résoudre à seulement survivre, “faire comme on peut et à sa manière un bras d’honneur à la chienne du monde” – sans pour autant “faire contre mauvaise fortune bon cœur” … Sérieusement, c’est à voir, à essayer ! Autant pour soi même que pour les autres autour de nous…
Y’a pas “un petit côté artiste” mine de rien, en chacun de nous? Un petit côté “fourmi dont la fourmilière a été incendiée ou fly-toxée qui va refaire une autre fourmilière dans le bout de terrain voisin entre un talus et un arbre” ?
_________________
" Nous ne pouvons savoir! Nous sommes accablés d'un manteau d'ignorance et d'étroites chimères" [Arthur Rimbaud ]
Sujets similaires
» Une pensée "prête à porter" qui laisse peu de place à la pensée personnelle
» La pensée du jour
» Libre pensée
» Le langage, la pensée
» Pensée du jour
» La pensée du jour
» Libre pensée
» Le langage, la pensée
» Pensée du jour
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous pouvez répondre aux sujets dans ce forum