La colère des cafetiers et des restaurateurs
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La colère des cafetiers et des restaurateurs
… Au sujet de la colère des cafetiers et des restaurateurs, et de celle, également, des acteurs de la Culture ( pour les cinémas, les théâtres ), ce qui m’étonne et m’interroge ce sont tous ces reportages télévisés dans les JT où l’on entend les cafetiers, les restaurateurs, dire haut et fort qu’ils respectent les règles de distanciation et toutes les mesures de protection contre la propagation du covid…
À voir en boucle et répété à chaque JT, ces reportages, à écouter ces dires et témoignages de cafetiers, de restaurateurs, d’acteurs et actrices de la vie culturelle, qui sont bien il faut dire, l’expression d’une vraie réalité… L’on ne peut de toute évidence, que les soutenir et penser que tous, vraiment tous, respectent, se conforment, appliquent…
L’observation que j’ai pu faire cependant, est “quelque peu différente” de ce que l’on montre à la télévision… J’ai vu en effet en plusieurs lieux autour de moi là où je vis, durant cet été notamment depuis le 20 juillet où le port du masque est devenu obligatoire dans les espaces clos ou ouverts très fréquentés, des terrasses de cafés et de restaurants bondées où visiblement les gens se trouvaient proches les uns des autres, des files d’attente dans les “Grand Club” cinéma huit salles, laissant supposer que pour faire entrer tout ce monde, les places en salle devaient être occupées sans espace d’un siège entre les spectateurs…
Et avec ces concentrations de personnes en terrasses de cafés et de restaurants, tous ces mouvements de foules dans les lieux touristiques, sur les plages, dans des festivals, de fêtes foraines, sur les aires de détente et de consommation en boutique des autoroutes, durant tout l’été… Toutes ces foules de vacanciers qui, à la fin des congés et des séjours , ont réintégré leur environnement habituel à Paris et dans les grandes métropoles urbaines…
Et tous les mariages avec 300 invités au grand apéritif géant et 120 personnes au repas puis 60 le lendemain dimanche midi, ces retrouvailles familiales et de connaissances amis chez les uns chez les autres…
Il est évident que, portant le masque sauf pour boire et manger, les rapprochements forcément de moins d’un mètre ne pouvaient être que très fréquents et généralisés, partout dans toute la France…
Or l’air expiré doit nécessairement de part et d’autre du masque, se répandre…
Ce qu’ils disent, les acteurs de la vie culturelle, par exemple les directeurs et gérants de théâtre, ainsi que les comédiens, les artistes… De la nécessité pour le public, de la culture, est tout à fait vrai… Mais avec le covid et les règles de distanciation il est évident que selon le principe d’une place sur deux inoccupée, c’est pour une salle de 300 personnes, seulement la moitié d’entrées de spectateurs… Ce qui réduit l’accès aux manifestations culturelles… Et “plombe” les budgets de fonctionnement et de gestion ainsi que les recettes…
De là à penser qu’une sélection plus marquée s’opère entre des “catégories sociales” il n’y a pas loin !
Il faut dire que la “covid – compatibilité” ça va pas bien avec la culture ! (La réalité sociale dans sa complexité et sa diversité, sa violence, ses individualismes sur fond de consommation de masse, ses obscurantismes pseudo religieux, ses composantes aussi disparates et inassociables… Tout cela non plus, n’est guère compatible avec la culture )…
À voir en boucle et répété à chaque JT, ces reportages, à écouter ces dires et témoignages de cafetiers, de restaurateurs, d’acteurs et actrices de la vie culturelle, qui sont bien il faut dire, l’expression d’une vraie réalité… L’on ne peut de toute évidence, que les soutenir et penser que tous, vraiment tous, respectent, se conforment, appliquent…
L’observation que j’ai pu faire cependant, est “quelque peu différente” de ce que l’on montre à la télévision… J’ai vu en effet en plusieurs lieux autour de moi là où je vis, durant cet été notamment depuis le 20 juillet où le port du masque est devenu obligatoire dans les espaces clos ou ouverts très fréquentés, des terrasses de cafés et de restaurants bondées où visiblement les gens se trouvaient proches les uns des autres, des files d’attente dans les “Grand Club” cinéma huit salles, laissant supposer que pour faire entrer tout ce monde, les places en salle devaient être occupées sans espace d’un siège entre les spectateurs…
Et avec ces concentrations de personnes en terrasses de cafés et de restaurants, tous ces mouvements de foules dans les lieux touristiques, sur les plages, dans des festivals, de fêtes foraines, sur les aires de détente et de consommation en boutique des autoroutes, durant tout l’été… Toutes ces foules de vacanciers qui, à la fin des congés et des séjours , ont réintégré leur environnement habituel à Paris et dans les grandes métropoles urbaines…
Et tous les mariages avec 300 invités au grand apéritif géant et 120 personnes au repas puis 60 le lendemain dimanche midi, ces retrouvailles familiales et de connaissances amis chez les uns chez les autres…
Il est évident que, portant le masque sauf pour boire et manger, les rapprochements forcément de moins d’un mètre ne pouvaient être que très fréquents et généralisés, partout dans toute la France…
Or l’air expiré doit nécessairement de part et d’autre du masque, se répandre…
Ce qu’ils disent, les acteurs de la vie culturelle, par exemple les directeurs et gérants de théâtre, ainsi que les comédiens, les artistes… De la nécessité pour le public, de la culture, est tout à fait vrai… Mais avec le covid et les règles de distanciation il est évident que selon le principe d’une place sur deux inoccupée, c’est pour une salle de 300 personnes, seulement la moitié d’entrées de spectateurs… Ce qui réduit l’accès aux manifestations culturelles… Et “plombe” les budgets de fonctionnement et de gestion ainsi que les recettes…
De là à penser qu’une sélection plus marquée s’opère entre des “catégories sociales” il n’y a pas loin !
Il faut dire que la “covid – compatibilité” ça va pas bien avec la culture ! (La réalité sociale dans sa complexité et sa diversité, sa violence, ses individualismes sur fond de consommation de masse, ses obscurantismes pseudo religieux, ses composantes aussi disparates et inassociables… Tout cela non plus, n’est guère compatible avec la culture )…
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" Nous ne pouvons savoir! Nous sommes accablés d'un manteau d'ignorance et d'étroites chimères" [Arthur Rimbaud ]
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