Couvre - feux "limité"
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Couvre - feux "limité"
… J’aurais “préféré” un couvre – feux qui, au lieu d’être celui décidé par le Gouvernement pour la région Île de France ainsi que pour huit grandes métropoles urbaines, s’appliquât à toute la France, donc en toutes régions…
Parce que tous ces déplacements et réunions de jeunes et de moins jeunes entre amis, connaissances et famille ayant lieu en soirée principalement, sont non seulement une réalité dans les grandes métropoles urbaines, mais aussi dans les villes moyennes et dans les territoires ruraux plus ou moins urbanisés et donc, d’une certaine densité de population.
Certes, il est fort possible que dans les hôpitaux d’ Île de France et des huit métropoles urbaines soumises au couvre – feux, les unités de réanimation en conséquence, soient moins encombrées et que le nombre de personnes gravement atteintes du covid, diminue au bout de quelques semaines ; mais ailleurs, là où le couvre – feux n’est pas décidé et appliqué, avec une progression générale et constante dans tout le pays, de contaminations quotidiennes, ce sont les hôpitaux de province qui vont devoir accueillir un plus grand nombre de malades, en fonction bien sûr, cela, des différences d’une région à l’autre, d’une ville à l’autre, du nombre quotidien de contaminations.
Il eût donc été plus “logique” ou plus “raisonnable”, qu’un couvre – feux généralisé à tout le pays, soit instauré.
Avec bien sûr, toutes les exceptions justifiant des déplacements, soumises à autorisation, relatifs à la circulation inter régionale entre lieux de résidence, déplacements professionnels, transport de voyageurs et de marchandises, médecins, personnels soignants, travailleurs de la nuit…
D’autre part, outre le problème de l’accueil de malades plus nombreux dans les services de réanimation, du manque de personnel médical du fait que certains soignants sont eux-mêmes malades, et qu’un temps de formation soit nécessaire pour l’arrivée de nouveaux soignants ; il y a une autre réalité qui commence à apparaître : c’est celle des suites ou des conséquences de la maladie après guérison ou même simple contamination avec peu d’effets.
Des études scientifiques font état de personnes ayant contracté le covid, qui, non seulement ont été de nouveau contaminées mais qui ont développé des anti corps pendant la maladie, ayant eu pour effets des dysfonctionnements du système nerveux, détruit des connexions nerveuses dans le cerveau, entraîné des pertes de mémoire et de facultés cognitives, et cela donc, après coup (au bout de plusieurs semaines voire plusieurs mois) et cela durablement…
Ce serait là une particularité de ce virus. Dans quelles proportions, concernant quel “profil” de personnes, l’on n’en sait encore rien de précis en évaluation…
Jusqu’à présent cette particularité du virus, qui n’était qu’évoquée ou vaguement supposée, n’était pas encore mise en évidence, ne m’inquiétait pas trop…
Mais ayant eu connaissance de ces récentes études scientifiques et de dernières découvertes, cela désormais m’inquiète, sensibilisé que je suis sur la question de la capacité à mémoriser, à se souvenir, à analyser, à raisonner, à être créatif et réactif… En somme à tout ce qui concerne les facultés intellectuelles…
Du coup, bien que je pensais à l’origine, que ce virus était “juste un peu plus méchant qu’un autre”, finalement je trouve que c’est une “vraie saloperie avérée” qui risque, à terme, faire du mal à l’espèce humaine, pour d’autres raisons que la mortalité qu’il entraîne, inférieure à ce que fut par exemple la mortalité due à la “grippe espagnole” de 1918…
… Tout cela dit, je pense que la – ou les – solution(s) se trouve(nt) en partie dans la capacité que nous avons chacun d’entre nous, à réfléchir, à analyser une situation précise et particulière en laquelle on peut être concerné, à faire des choix, à exercer notre liberté dans la responsabilité, dans le discernement… Ce qui – il faut hélas dire – fait défaut en partie dans la société qui est la nôtre aujourd’hui, dont le “fondement” est celui d’un individualisme parfois forcené, ostentatoire et violemment revendicatif, un individualisme “soutenu” par la sur consommation (du moins la surconsommation de ceux et celles d’entre nous ayant la capacité financière de consommer)…
Paradoxalement il faut dire aussi que, dans la vie qui est la nôtre au quotidien, le “discours moralisateur” est très présent – et très “improductif” voire “obscène” …
Par exemple le propos de Nicolas Bedos d’il y a quelques semaines déjà, au sujet de “ce virus qui nous pourrit la vie”, a été “assez mal perçu” et considéré “provocateur, irresponsable” …
Néanmoins, dans un certain sens, ce propos est “recevable” et mérite d’être considéré à défaut d’être partagé…
Mais c’est vrai, la réflexion est un exercice difficile… Et cela d’autant plus que la réflexion se trouve liée à l’agissement, c’est à dire lorsqu’elle dépasse le cadre purement intellectuel…
Parce que tous ces déplacements et réunions de jeunes et de moins jeunes entre amis, connaissances et famille ayant lieu en soirée principalement, sont non seulement une réalité dans les grandes métropoles urbaines, mais aussi dans les villes moyennes et dans les territoires ruraux plus ou moins urbanisés et donc, d’une certaine densité de population.
Certes, il est fort possible que dans les hôpitaux d’ Île de France et des huit métropoles urbaines soumises au couvre – feux, les unités de réanimation en conséquence, soient moins encombrées et que le nombre de personnes gravement atteintes du covid, diminue au bout de quelques semaines ; mais ailleurs, là où le couvre – feux n’est pas décidé et appliqué, avec une progression générale et constante dans tout le pays, de contaminations quotidiennes, ce sont les hôpitaux de province qui vont devoir accueillir un plus grand nombre de malades, en fonction bien sûr, cela, des différences d’une région à l’autre, d’une ville à l’autre, du nombre quotidien de contaminations.
Il eût donc été plus “logique” ou plus “raisonnable”, qu’un couvre – feux généralisé à tout le pays, soit instauré.
Avec bien sûr, toutes les exceptions justifiant des déplacements, soumises à autorisation, relatifs à la circulation inter régionale entre lieux de résidence, déplacements professionnels, transport de voyageurs et de marchandises, médecins, personnels soignants, travailleurs de la nuit…
D’autre part, outre le problème de l’accueil de malades plus nombreux dans les services de réanimation, du manque de personnel médical du fait que certains soignants sont eux-mêmes malades, et qu’un temps de formation soit nécessaire pour l’arrivée de nouveaux soignants ; il y a une autre réalité qui commence à apparaître : c’est celle des suites ou des conséquences de la maladie après guérison ou même simple contamination avec peu d’effets.
Des études scientifiques font état de personnes ayant contracté le covid, qui, non seulement ont été de nouveau contaminées mais qui ont développé des anti corps pendant la maladie, ayant eu pour effets des dysfonctionnements du système nerveux, détruit des connexions nerveuses dans le cerveau, entraîné des pertes de mémoire et de facultés cognitives, et cela donc, après coup (au bout de plusieurs semaines voire plusieurs mois) et cela durablement…
Ce serait là une particularité de ce virus. Dans quelles proportions, concernant quel “profil” de personnes, l’on n’en sait encore rien de précis en évaluation…
Jusqu’à présent cette particularité du virus, qui n’était qu’évoquée ou vaguement supposée, n’était pas encore mise en évidence, ne m’inquiétait pas trop…
Mais ayant eu connaissance de ces récentes études scientifiques et de dernières découvertes, cela désormais m’inquiète, sensibilisé que je suis sur la question de la capacité à mémoriser, à se souvenir, à analyser, à raisonner, à être créatif et réactif… En somme à tout ce qui concerne les facultés intellectuelles…
Du coup, bien que je pensais à l’origine, que ce virus était “juste un peu plus méchant qu’un autre”, finalement je trouve que c’est une “vraie saloperie avérée” qui risque, à terme, faire du mal à l’espèce humaine, pour d’autres raisons que la mortalité qu’il entraîne, inférieure à ce que fut par exemple la mortalité due à la “grippe espagnole” de 1918…
… Tout cela dit, je pense que la – ou les – solution(s) se trouve(nt) en partie dans la capacité que nous avons chacun d’entre nous, à réfléchir, à analyser une situation précise et particulière en laquelle on peut être concerné, à faire des choix, à exercer notre liberté dans la responsabilité, dans le discernement… Ce qui – il faut hélas dire – fait défaut en partie dans la société qui est la nôtre aujourd’hui, dont le “fondement” est celui d’un individualisme parfois forcené, ostentatoire et violemment revendicatif, un individualisme “soutenu” par la sur consommation (du moins la surconsommation de ceux et celles d’entre nous ayant la capacité financière de consommer)…
Paradoxalement il faut dire aussi que, dans la vie qui est la nôtre au quotidien, le “discours moralisateur” est très présent – et très “improductif” voire “obscène” …
Par exemple le propos de Nicolas Bedos d’il y a quelques semaines déjà, au sujet de “ce virus qui nous pourrit la vie”, a été “assez mal perçu” et considéré “provocateur, irresponsable” …
Néanmoins, dans un certain sens, ce propos est “recevable” et mérite d’être considéré à défaut d’être partagé…
Mais c’est vrai, la réflexion est un exercice difficile… Et cela d’autant plus que la réflexion se trouve liée à l’agissement, c’est à dire lorsqu’elle dépasse le cadre purement intellectuel…
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" Nous ne pouvons savoir! Nous sommes accablés d'un manteau d'ignorance et d'étroites chimères" [Arthur Rimbaud ]
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