Perte de liberté et d'identité
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Perte de liberté et d'identité
… Ce ressenti de perte de liberté et d’identité, qui est celui de beaucoup de gens, avec le port du masque, s’inscrit je pense, dans une vision « non clinique » ayant été durant 2 mois celle du confinement vécu par les gens dans leur vie quotidienne (contraintes liées à la distanciation et aux mesures de protection, à l’isolement subi pour certains etc.)…
Sans doute cela a-t-il induit des comportements des uns et des autres, pouvant être perçus égoïstes et ou irresponsables…
D’où cette perte d’humanité que l’on a en partie en soi, dans la mesure où la personne c’est à dire l’individu que l’on est, considère le « en soi » (sa vision personnelle) plus important que la société, les autres…
D’ailleurs à ce sujet – c’est ce que j’ai perçu au fil de l’actualité - les peuples asiatiques (en Chine, Japon, Corée) dans la gestion de la crise sanitaire, dans la manière dont ils ont supporté les contraintes, accepté et intégré dans leur vie au quotidien, notamment le port du masque, les tests, les mesures de protection, ces peuples sont davantage dans la culture de la collectivité (des autres, de la société dont ils font partie) que dans la culture de l’individu , de la personne qu’ils sont…
Chez nous, en Europe et notamment en France, l’on voit bien à quel point les soignants, les médecins, tous les professionnels de la santé, dans les hôpitaux, les centres médicaux, les pharmacies… Ont eux, cette « vision clinique » que le « commun des mortels » non confronté de par son activité dans sa vie de tous les jours, à la souffrance, à la mort, n’ a pas, sauf dans le cas où il a près de lui quelqu’un de proche, malade, gravement atteint…
Il y a je pense, deux visions différentes : celle des soignants, des médecins, des professionnels de la santé, d’une part ; et celle du « commun des mortels » (qui lui n’est pas dans le médical), d’autre part…
Néanmoins… Comment « ne pas perdre son humanité » dans une vision pouvant être « personnelle » (dans ce que l’on ressent) , cette vision personnelle étant une vision « non clinique » ? …
… Je n’oublierai jamais le regard, l’attention et le sérieux porté dans le conseil, dans les explications, de cette jeune employée de pharmacie, masquée bien sûr, à Tartas dans les Landes, lorsque je suis venu, le 2 ème jour juste après la fin du confinement, acheter 2 masques lavables… Il y avait bien là dans le regard de cette jeune personne, dans sa manière d’expliquer, dans son sérieux, dans son service rendu… Cette part d’humanité que l’on retrouve en toute personne exerçant son métier dans le médical.
Sans doute cela a-t-il induit des comportements des uns et des autres, pouvant être perçus égoïstes et ou irresponsables…
D’où cette perte d’humanité que l’on a en partie en soi, dans la mesure où la personne c’est à dire l’individu que l’on est, considère le « en soi » (sa vision personnelle) plus important que la société, les autres…
D’ailleurs à ce sujet – c’est ce que j’ai perçu au fil de l’actualité - les peuples asiatiques (en Chine, Japon, Corée) dans la gestion de la crise sanitaire, dans la manière dont ils ont supporté les contraintes, accepté et intégré dans leur vie au quotidien, notamment le port du masque, les tests, les mesures de protection, ces peuples sont davantage dans la culture de la collectivité (des autres, de la société dont ils font partie) que dans la culture de l’individu , de la personne qu’ils sont…
Chez nous, en Europe et notamment en France, l’on voit bien à quel point les soignants, les médecins, tous les professionnels de la santé, dans les hôpitaux, les centres médicaux, les pharmacies… Ont eux, cette « vision clinique » que le « commun des mortels » non confronté de par son activité dans sa vie de tous les jours, à la souffrance, à la mort, n’ a pas, sauf dans le cas où il a près de lui quelqu’un de proche, malade, gravement atteint…
Il y a je pense, deux visions différentes : celle des soignants, des médecins, des professionnels de la santé, d’une part ; et celle du « commun des mortels » (qui lui n’est pas dans le médical), d’autre part…
Néanmoins… Comment « ne pas perdre son humanité » dans une vision pouvant être « personnelle » (dans ce que l’on ressent) , cette vision personnelle étant une vision « non clinique » ? …
… Je n’oublierai jamais le regard, l’attention et le sérieux porté dans le conseil, dans les explications, de cette jeune employée de pharmacie, masquée bien sûr, à Tartas dans les Landes, lorsque je suis venu, le 2 ème jour juste après la fin du confinement, acheter 2 masques lavables… Il y avait bien là dans le regard de cette jeune personne, dans sa manière d’expliquer, dans son sérieux, dans son service rendu… Cette part d’humanité que l’on retrouve en toute personne exerçant son métier dans le médical.
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" Nous ne pouvons savoir! Nous sommes accablés d'un manteau d'ignorance et d'étroites chimères" [Arthur Rimbaud ]
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