L'une de mes plus grandes interrogations
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L'une de mes plus grandes interrogations
… L'une de mes plus grandes interrogations -et cela depuis mon enfance dès que j'ai commencé à observer, à réfléchir au sujet de ce que je voyais autour de moi, et, un peu plus tard vers l'âge de 16 ans où j'ai commencé à écrire ; l'une de mes plus grandes interrogations est celle qui me vient en ce qui concerne le rapport qu'il y a entre le pouvoir de l'écriture (ou de l'art- littérature, poésie, dessin, peinture, musique, sculpture) et ce qui peut être changé par le pouvoir de l'écriture ou de l'art, dans la vie des gens, dans notre propre vie, dans la vie de nos proches, de nos connaissances, des personnes que l'on aime...
Le pouvoir de l'écriture ou de l'art est réel, il existe bel et bien... Mais... Quel pouvoir ? Et avec quelle portée ?...
Un jour j'ai écrit « J'ai rêvé des ces mots qui guérissent, effacent les cicatrices »...
La vie me dit « il n'y a pas de miracle » et multiplie sans discontinuer l'impuissance de l'amour... Autrement dit les mots ne guérissent pas, au mieux ils apaisent, réconfortent... Et surtout -ce qui me paraît « moins drôle » voire de l'imposture- c'est qu'ils se font par la manière dont on les tourne et les expose autour de soi, comme une couronne de galette des rois que l'on se met sur la tête, tout le monde applaudit, ça « en jette » !...
Le pouvoir de l'écriture ou de l'art, du moins ce qu'il en reste de ce pouvoir et de sa portée, au mieux, est un pouvoir d'accompagnement... Soit dit en passant, autrement que par l'écriture ou l'art, le pouvoir d'accompagnement est celui du regard, du geste, de la gentillesse manifestée, de l'accueil, des doigts d'une main sur un visage, à défaut des mots que l'on ne trouve pas...
J'ai rêvé que l'accompagnement pouvait aller jusqu'au miracle (la guérison, l'effacement des cicatrices) , que l'impuissance de l'amour disparaissait... Je ne cesse d'en rêver...
Mais peut-être les ombres que l'on porte en soi rendent inopérante la lumière que l'on porte aussi en soi.
Peut-être que toute notre vision du monde, toute notre culture, toute notre sensibilité, tout ce que nous avons acquis, venant de ce qui nous a été apporté, donné, transmis d'une part ; et de ce dont on s'est fait soi-même en fonction de ce que l'on a vécu d'autre part ; peut-être que tout cela aussi rend la lumière que l'on porte en soi, sinon vraiment inopérante, du moins insuffisante... Cette lumière qui est énergie et dont le pouvoir est colossal, si colossal qu'il bat la science à la course, la science qui n'a pas encore tout expliqué, tout révélé...
Le pouvoir de l'écriture ou de l'art est réel, il existe bel et bien... Mais... Quel pouvoir ? Et avec quelle portée ?...
Un jour j'ai écrit « J'ai rêvé des ces mots qui guérissent, effacent les cicatrices »...
La vie me dit « il n'y a pas de miracle » et multiplie sans discontinuer l'impuissance de l'amour... Autrement dit les mots ne guérissent pas, au mieux ils apaisent, réconfortent... Et surtout -ce qui me paraît « moins drôle » voire de l'imposture- c'est qu'ils se font par la manière dont on les tourne et les expose autour de soi, comme une couronne de galette des rois que l'on se met sur la tête, tout le monde applaudit, ça « en jette » !...
Le pouvoir de l'écriture ou de l'art, du moins ce qu'il en reste de ce pouvoir et de sa portée, au mieux, est un pouvoir d'accompagnement... Soit dit en passant, autrement que par l'écriture ou l'art, le pouvoir d'accompagnement est celui du regard, du geste, de la gentillesse manifestée, de l'accueil, des doigts d'une main sur un visage, à défaut des mots que l'on ne trouve pas...
J'ai rêvé que l'accompagnement pouvait aller jusqu'au miracle (la guérison, l'effacement des cicatrices) , que l'impuissance de l'amour disparaissait... Je ne cesse d'en rêver...
Mais peut-être les ombres que l'on porte en soi rendent inopérante la lumière que l'on porte aussi en soi.
Peut-être que toute notre vision du monde, toute notre culture, toute notre sensibilité, tout ce que nous avons acquis, venant de ce qui nous a été apporté, donné, transmis d'une part ; et de ce dont on s'est fait soi-même en fonction de ce que l'on a vécu d'autre part ; peut-être que tout cela aussi rend la lumière que l'on porte en soi, sinon vraiment inopérante, du moins insuffisante... Cette lumière qui est énergie et dont le pouvoir est colossal, si colossal qu'il bat la science à la course, la science qui n'a pas encore tout expliqué, tout révélé...
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" Nous ne pouvons savoir! Nous sommes accablés d'un manteau d'ignorance et d'étroites chimères" [Arthur Rimbaud ]
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