Ces jeunes enfants dans un environnement de société consumériste
Page 1 sur 1
Ces jeunes enfants dans un environnement de société consumériste
... Dans quelle mesure un enfant âgé de 5 à 10 ans, "baignant" dans un environnement de société consumériste ( console de jeux, tablette, bonbons/confiseries de toutes sortes, télé, fringues, gâteaux, ses aliments préférés au petit dejeûner, ses jouets "à la tonne", tous les gadgets pour enfants, ce qui fait joli, qui est à la mode, avec ses copains comme lui "baignant" dans cet univers consumériste, avec ses parents de 30/40 ans relativement aisés, grande maison tout le confort plein d'objets connectés, 2/3 douches par jour, la piscine, la petite moto ou le mini quad des fois, la croisière en méditerranée avec papa maman et ou papy/mamy...
Dans quelle mesure, je me le demande, cet enfant "lambda moyen" assez représentatif de ce que sont dans une grande majorité les enfants d'aujourd'hui ; peut-il acquérir une "capacité de réflexion" sur le monde qui l'entoure, une "culture personnelle" faite de sensibilité, d'interrogations, d'observations, d'imaginaire créatif autre que celui qu'il exprime avec des crayons de couleurs, des cubes de lego, reproduire un modèle...
A l'école il entend parler de dinosaures, de l'homme de Cromagnon, des diligences, du Moyen âge avec des châteaux et des seigneurs, des locomotives à charbon, des guerres de Napoléon... Mais se sent-il cet enfant, pour autant, comme "relié" à un passé (d'ailleurs pas forcément abordé et expliqué chronologiquement), un passé qui n'a pour lui aucune réalité, immergé qu'il est dans ce monde d'immédiateté qui n'a que du présent, que du "tout de suite tangible" et comme si ce présent là existait depuis toujours, "coulant de source" et ne devant être que celui-là pour toujours -mais "toujours" pour lui ça veut rien dire tellement c'est intemporel d'ailleurs l'intemporalité il a aucune idée de ce que ça peut être...
Bon, c'est vrai un peu plus tard, le gosse, quand il devient adolescent et jeune adulte qu'il va à la "Grande école" -collège, lycée, le Bac, la fac- s'il rencontre des gens (quelque enseignant, un ami de la famille, un parent, qui le motive, l'éveille à la réflexion, lui transmet un ou des savoirs dans tel ou tel domaine)... Alors peut-être le verra-t-on ce jeune de 16/18 ans, dans quelque "manif" pour l'urgence de la transition écologique, contre la société consumériste, pour que cette société fasse quelque chose pour son avenir, autre que faire de lui un chômeur, un assisté, un consommateur... Peut-être... Après tout il y a plus de jeunes qu'on ne le croit, qui réfléchissent, pensent et agissent... Mais c'est loin d'être la majorité qui demeure ce qu'elle est, faite de ces enfants ayant baigné dans un environnement consumériste auprès de parents relativement aisés, et qui, jeunes adultes et plus tard entrant dans le monde du travail, seront aussi consuméristes que leurs parents devenus plus vieux et vivant dans un univers technologique, domotique, robotique, belle maison, croisières et voyages beau jardin etc...
Je m'interroge aussi sur la nature, sur l'évolution, sur la réalité visible du rapport de relation entre les générations : par exemple, quelle sorte de regard aujourd'hui, un enfant de 5/10 ans, porte-t-il sur le papy/la mamy voire la très vielle mémé/le très vieux pépé, et que devient ce regard tel qu'il a été porté à 8/10 ans, pour un jeune de 16/18 ans, pour un jeune adulte qui, il y a des chances, s'en foutra complètement du papy, de la mamy !
Et réciproquement, le papy ou la mamy, que peut-il attendre, espérer, d'un enfant de 5/10 ans qui écoute les histoires que raconte papy ou mamy mais qui deviendra, cet enfant, un jeune adulte indifférent fort peu préoccupé de ce que fait papy ou mamy, notamment si ce papy ou cette mamy a une activité d'ordre culturel, créatif...
... Je ne pense pas qu'un environnement de société consumériste avec plein de technologies nouvelles, faite d'aisance et de confort qui "coule de source" dans une normalité acquise et enracinée et au sujet de laquelle on ne se pose jamais la moindre question sur la nécessité ou non de son existence... Puisse être un environnement propice au développement de la capacité de réflexion, de la sensibilisation culture pensée personnelle, et encore moins propice à se sentir "relié" au passé, à nos racines, nos origines...
... L'absence de réflexion et de lien avec le passé, l'immédiateté d'un présent avec tout ce qu'il contient de perceptible ; du veau, du porc, du poisson, du poulet, qui n'est qu'en barquette, dans l'assiette, sans la conscience de l'être vivant qu'est l'animal avant qu'il soit débité en denrée alimentaire conditionnée, sans l'idée du lien qu'il y a entre l'escalope, le bifetck, la tranche de jambon et l'animal vivant ; des fruits et des légumes produits industriellement, sans aucun goût, ou avec un goût artificiel, cultivés hors sol ; des télés, des ordinateurs, des smartphones et toutes sortes d'équipements et objets technologiques tout cela jetable renouvelable et d'une accessibilité généralisée ; autant pour les fringues, l'ameublement, les matériaux utilisés pour la construction des maisons... Rien de ce qui se fait, se bouffe, aujourd'hui n'incite dans son mode de vie au quotidien au moindre changement d'habitudes de consommation, au développement d'une capacité de réflexion, d'une culture de la relation qu'il y a entre les êtres et les choses...
C'est triste et tragique...
Et en plus, si les parents ont peur que leur enfant devienne anorexique parce mamy recommande de pas trop bouffer de bonbons et de gâteaux qui font grossir... ça arrange pas les choses !
... Ah, l'éducation des jeunes à contre sens ! ... Soit disant pour le développement de leur personnalité (de leur égo, en fait, et dans le culte des modes et des apparences, de la compétition, de la performance, d'une "normalité formatée compatible avec de l'unique en soi") !
Dans quelle mesure, je me le demande, cet enfant "lambda moyen" assez représentatif de ce que sont dans une grande majorité les enfants d'aujourd'hui ; peut-il acquérir une "capacité de réflexion" sur le monde qui l'entoure, une "culture personnelle" faite de sensibilité, d'interrogations, d'observations, d'imaginaire créatif autre que celui qu'il exprime avec des crayons de couleurs, des cubes de lego, reproduire un modèle...
A l'école il entend parler de dinosaures, de l'homme de Cromagnon, des diligences, du Moyen âge avec des châteaux et des seigneurs, des locomotives à charbon, des guerres de Napoléon... Mais se sent-il cet enfant, pour autant, comme "relié" à un passé (d'ailleurs pas forcément abordé et expliqué chronologiquement), un passé qui n'a pour lui aucune réalité, immergé qu'il est dans ce monde d'immédiateté qui n'a que du présent, que du "tout de suite tangible" et comme si ce présent là existait depuis toujours, "coulant de source" et ne devant être que celui-là pour toujours -mais "toujours" pour lui ça veut rien dire tellement c'est intemporel d'ailleurs l'intemporalité il a aucune idée de ce que ça peut être...
Bon, c'est vrai un peu plus tard, le gosse, quand il devient adolescent et jeune adulte qu'il va à la "Grande école" -collège, lycée, le Bac, la fac- s'il rencontre des gens (quelque enseignant, un ami de la famille, un parent, qui le motive, l'éveille à la réflexion, lui transmet un ou des savoirs dans tel ou tel domaine)... Alors peut-être le verra-t-on ce jeune de 16/18 ans, dans quelque "manif" pour l'urgence de la transition écologique, contre la société consumériste, pour que cette société fasse quelque chose pour son avenir, autre que faire de lui un chômeur, un assisté, un consommateur... Peut-être... Après tout il y a plus de jeunes qu'on ne le croit, qui réfléchissent, pensent et agissent... Mais c'est loin d'être la majorité qui demeure ce qu'elle est, faite de ces enfants ayant baigné dans un environnement consumériste auprès de parents relativement aisés, et qui, jeunes adultes et plus tard entrant dans le monde du travail, seront aussi consuméristes que leurs parents devenus plus vieux et vivant dans un univers technologique, domotique, robotique, belle maison, croisières et voyages beau jardin etc...
Je m'interroge aussi sur la nature, sur l'évolution, sur la réalité visible du rapport de relation entre les générations : par exemple, quelle sorte de regard aujourd'hui, un enfant de 5/10 ans, porte-t-il sur le papy/la mamy voire la très vielle mémé/le très vieux pépé, et que devient ce regard tel qu'il a été porté à 8/10 ans, pour un jeune de 16/18 ans, pour un jeune adulte qui, il y a des chances, s'en foutra complètement du papy, de la mamy !
Et réciproquement, le papy ou la mamy, que peut-il attendre, espérer, d'un enfant de 5/10 ans qui écoute les histoires que raconte papy ou mamy mais qui deviendra, cet enfant, un jeune adulte indifférent fort peu préoccupé de ce que fait papy ou mamy, notamment si ce papy ou cette mamy a une activité d'ordre culturel, créatif...
... Je ne pense pas qu'un environnement de société consumériste avec plein de technologies nouvelles, faite d'aisance et de confort qui "coule de source" dans une normalité acquise et enracinée et au sujet de laquelle on ne se pose jamais la moindre question sur la nécessité ou non de son existence... Puisse être un environnement propice au développement de la capacité de réflexion, de la sensibilisation culture pensée personnelle, et encore moins propice à se sentir "relié" au passé, à nos racines, nos origines...
... L'absence de réflexion et de lien avec le passé, l'immédiateté d'un présent avec tout ce qu'il contient de perceptible ; du veau, du porc, du poisson, du poulet, qui n'est qu'en barquette, dans l'assiette, sans la conscience de l'être vivant qu'est l'animal avant qu'il soit débité en denrée alimentaire conditionnée, sans l'idée du lien qu'il y a entre l'escalope, le bifetck, la tranche de jambon et l'animal vivant ; des fruits et des légumes produits industriellement, sans aucun goût, ou avec un goût artificiel, cultivés hors sol ; des télés, des ordinateurs, des smartphones et toutes sortes d'équipements et objets technologiques tout cela jetable renouvelable et d'une accessibilité généralisée ; autant pour les fringues, l'ameublement, les matériaux utilisés pour la construction des maisons... Rien de ce qui se fait, se bouffe, aujourd'hui n'incite dans son mode de vie au quotidien au moindre changement d'habitudes de consommation, au développement d'une capacité de réflexion, d'une culture de la relation qu'il y a entre les êtres et les choses...
C'est triste et tragique...
Et en plus, si les parents ont peur que leur enfant devienne anorexique parce mamy recommande de pas trop bouffer de bonbons et de gâteaux qui font grossir... ça arrange pas les choses !
... Ah, l'éducation des jeunes à contre sens ! ... Soit disant pour le développement de leur personnalité (de leur égo, en fait, et dans le culte des modes et des apparences, de la compétition, de la performance, d'une "normalité formatée compatible avec de l'unique en soi") !
_________________
" Nous ne pouvons savoir! Nous sommes accablés d'un manteau d'ignorance et d'étroites chimères" [Arthur Rimbaud ]
Sujets similaires
» Un lourd facteur de développement de la violence dans la société actuelle
» L'évolution de la société "ne va pas dans le bon sens"
» Dans quelle mesure une société est-elle démocratique ?
» Banalité et conformisme dans les débats de société à la Télé
» Une société hyper connectée mais engagée dans une impasse
» L'évolution de la société "ne va pas dans le bon sens"
» Dans quelle mesure une société est-elle démocratique ?
» Banalité et conformisme dans les débats de société à la Télé
» Une société hyper connectée mais engagée dans une impasse
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous pouvez répondre aux sujets dans ce forum