Le monde en réseaux et les Amériques

Le 16ème festival international de géographie s’est tenu à Saint
Dié des Vosges du 29 septembre au 2 octobre 2005. L’Italie était cette
année le pays invité, avec ses stands, ses expositions et son village
aménagé devant la Tour de la Liberté.
Le thème centralisateur de toutes les conférences, tables rondes,
expositions, documentaires et films, ainsi que celui du salon du livre
et même si l’on peut dire, du salon de la gastronomie occupant
l’Espace François Mitterrand, fut cette année 2005 :
« LE MONDE EN RESEAUX. LIEUX VISIBLES, LIENS
INVISIBLES »
La première observation que je fais, de ce festival, c’est que les
gens du pays Vosgien et des contrées environnantes, et même des gens
venus de toutes les régions de France, d’Europe ou d’ailleurs, des gens
du « grand public », donc, ont été fort nombreux : plusieurs dizaines
de milliers répartis durant les quatre jours entre les salons du livre et
de la gastronomie d’une part ; et les débats, conférences et spectacles
d’autre part.
A mon avis, les salons du livre et de la gastronomie drainent toujours
un assez large public. En l’occurrence, ils ont invité les gens à
découvrir ce festival dans la plupart de ses activités d’autant plus que
l’organisation, l’accueil et la facilité d’accès aux documents,
brochures et bulletins d’information bien présents sur les divers sites,
ont contribué à l’intéressement du public. Et de surcroît, tout était
gratuit. Aucun droit d’entrée, accès libre aux films, documentaires,
spectacles et conférences.

Qu’est devenue l’América de 1507 ? Que sont les Amériques de
2006 ?
S’il est un lien entre la géographie de 1507 et celle de 2006, ce lien est celui
de ces immenses espaces naturels qui, entre les deux pôles de notre planète,
nous rappelle que la Terre n’a pas changé de visage… Dans son ensemble.
Mais la géographie de 2006 n’est pas tout à fait la même que celle de 1507 :
une surface blanche située au-delà des territoires du Nord, n’est plus aussi
étendue en 2006 qu’en 1507…
Les Amériques sont, comme les autres parties du monde,
l’expression d’une diversité autant géographique qu’ethnique, culturelle et
historique. Et cette diversité là, répartie dans son ensemble sur toute la
planète, n’est-elle pas le « lien universel » ? La caractéristique essentielle…
et sans doute nécessaire, à l’évolution de tout ce qui vit et se reproduit sur la
Terre ?
La séance inaugurale, annoncée pour le jeudi 28 septembre à
18heures en l’espace Georges Sadoul, est précédée notons le, lors des
journées précédentes et ce même jeudi 28, par une série de films
documentaires suivis de débats. Ainsi pour le lundi 25 : le Brésil de toutes
les couleurs, les enfants de l’an 2000… Puis le mardi 26 : les villes
Américaines , mercredi 27 : la cordillère blanche et les rivières de glace ; et
le jeudi 28 quelques retransmissions de « Dessous des Cartes » : la
formation du territoire Américain, le passage du Nord Ouest…