Gérer le quotidien et l'exprimer...
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Gérer le quotidien et l'exprimer...
... Gérer son quotidien avec tout ce que ce quotidien apporte de malséant, d'imprévus désagréables, de petits et gros bobos, enfin de toutes ces "bintzeries" sans magie faites de tout ce qu'il faut assumer alors que l'on s'en passerait bien... Si c'est chaque jour -ou certains jours- parfois, un "véritable parcours du combattant" c'est ausi une sorte de "roman", de "roman à épisodes"... En somme une sorte de "littérature" ne pouvant être partagée que par les "très proches", les amis "de plus ou moins longue date"... Mais cela ne veut pas dire pour autant que cette "littérature" soit dénuée du sens qu'elle peut avoir, de ce sens que l'on ne lui prête jamais, que l'on soit "très proche" ou "ami de plus ou moins longue date" ou "étranger"...
Le sens que l'on ne prête pas à cette "littérature" c'est celui qui, au delà du mouvement immuable et banal des aiguilles d'une montre ou d'une horloge, n'en rejoint pas moins le sens dans lequel se meut le "noyau" du temps...
Ainsi, le poêle à bois enfin réparé, ronfle-t-il et diffuse-t-il sa chaleur comme le feu de la cheminée que l'on vient d'allumer ; la vieille maman hospitalisée après une chute et le papa sourd au téléphone qui ne peut plus marcher, deviennent-ils présents dans quelque pièce de notre maison ; les pâtes à la tomate que l'on a servies hier soir à table, font-elles penser au rayonnement radioactif d'un micro-ondes déréglé sur un restant de pâtes... (Mais soit-dit en passant, tout de même pas "Sarkozy ou Hollande a dit ceci/cela", qui ne nous inspire pas et nous intéresse encore moins)... Tout cela et d'autres choses d'un quotidien "ordinaire" au centre de ce temps que l'on vient d'immobiliser et que cesse donc, le mouvement immuable et banal des aiguilles de la montre ou de l'horloge...
... Ainsi commence dirais-je, ce que j'appelle la "conscience de l'existence de l'autre"... qui n'est pas cependant "vivre ce que l'autre vit dans sa chair et dans son esprit" mais qui est comme une main dont les doigts parviennent à déchirer l'enveloppe de la "bulle" (la "bulle" dans laquelle on est enfermé)...
Parvenir à déchirer l'enveloppe de la bulle, c'est déjà commencer d'entrer dans l'existence de l'autre, de l'autre bulle et de toutes les bulles autour, si proches les unes des autres mais comme éloignées nous paraîssant lorsque les doigts sont tendus vers ce dont ils se saisissent dans la bulle et qui va être jeté hors de la bulle...
Le sens que l'on ne prête pas à cette "littérature" c'est celui qui, au delà du mouvement immuable et banal des aiguilles d'une montre ou d'une horloge, n'en rejoint pas moins le sens dans lequel se meut le "noyau" du temps...
Ainsi, le poêle à bois enfin réparé, ronfle-t-il et diffuse-t-il sa chaleur comme le feu de la cheminée que l'on vient d'allumer ; la vieille maman hospitalisée après une chute et le papa sourd au téléphone qui ne peut plus marcher, deviennent-ils présents dans quelque pièce de notre maison ; les pâtes à la tomate que l'on a servies hier soir à table, font-elles penser au rayonnement radioactif d'un micro-ondes déréglé sur un restant de pâtes... (Mais soit-dit en passant, tout de même pas "Sarkozy ou Hollande a dit ceci/cela", qui ne nous inspire pas et nous intéresse encore moins)... Tout cela et d'autres choses d'un quotidien "ordinaire" au centre de ce temps que l'on vient d'immobiliser et que cesse donc, le mouvement immuable et banal des aiguilles de la montre ou de l'horloge...
... Ainsi commence dirais-je, ce que j'appelle la "conscience de l'existence de l'autre"... qui n'est pas cependant "vivre ce que l'autre vit dans sa chair et dans son esprit" mais qui est comme une main dont les doigts parviennent à déchirer l'enveloppe de la "bulle" (la "bulle" dans laquelle on est enfermé)...
Parvenir à déchirer l'enveloppe de la bulle, c'est déjà commencer d'entrer dans l'existence de l'autre, de l'autre bulle et de toutes les bulles autour, si proches les unes des autres mais comme éloignées nous paraîssant lorsque les doigts sont tendus vers ce dont ils se saisissent dans la bulle et qui va être jeté hors de la bulle...
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" Nous ne pouvons savoir! Nous sommes accablés d'un manteau d'ignorance et d'étroites chimères" [Arthur Rimbaud ]
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