Atelier d'écriture du 20 mars 2019
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Atelier d'écriture du 20 mars 2019
... Raconter une histoire de carnaval en employant au moins trois des expressions suivantes :
Saturnales, face de carnaval, face de carême, fête des fous, fête de l'âne, le pape des fous, la mascarade.
Saturnales, face de carnaval, face de carême, fête des fous, fête de l'âne, le pape des fous, la mascarade.
... C'était le jeudi 17 mars 1955, jour du carnaval, à Cahors dans le département du Lot.
Agé de sept ans, je demeurais avec mes parents au numéro 2 de la rue Emile Zola, rue qui aboutissait aux remparts, grande et haute muraille de vieilles pierres jouxtant le cimetière.
Un vrai temps de printemps, ce jeudi 17 mars, avec un ciel tout bleu, un beau soleil.
Cet après midi là, je me trouvais alité, enrhumé et fiévreux, dans le salon où dormait ma mère et dont la fenêtre donnant sur la rue laissait entrer un air doux, presque chaud.
Mon père qui ce jour là, ne travaillait pas, affichait ce jour là sans doute plus qu'un autre jour, sa face de carême... Mais nous y étions habitués, ma mère et moi...
Voyant passer dans la rue, les gros quinquins du carnaval, les musiciens et les gens déguisés ; je me redressai afin de mieux voir défiler les quinquins, ces personnages avec des têtes plus grosses que des citrouilles, ce qui me faisait beaucoup rire.
Le cortège m'impressionnait, il était mené par le pape des fous au milieu des guirlandes, des confettis, des fleurs, des rires, tout le long de ce défilé de carnaval que, pour la première fois de ma vie d'enfant, je voyais passer...
"Qu'est-ce que cette mascarade" a dit mon père, dont la face de carême avait encore blêmi, lorsqu'il eût reconnu en la personne du pape des fous, son collègue du Central Téléphonique, avec lequel il pêchait à la ligne au bord du Célé, la Juva 4 des PTT garée dans un chemin de traverse.
Dans ma petite tête d'enfant toujours dans la lune et si souvent silencieux mais en perpétuelle observation de tout ce qui m'entourait, je me disais que cette mascarade là, de gros quinquins et de personnages déguisés, était un spectacle vivant, une vraie fête...
Et il faisait si beau ce jour là !
Agé de sept ans, je demeurais avec mes parents au numéro 2 de la rue Emile Zola, rue qui aboutissait aux remparts, grande et haute muraille de vieilles pierres jouxtant le cimetière.
Un vrai temps de printemps, ce jeudi 17 mars, avec un ciel tout bleu, un beau soleil.
Cet après midi là, je me trouvais alité, enrhumé et fiévreux, dans le salon où dormait ma mère et dont la fenêtre donnant sur la rue laissait entrer un air doux, presque chaud.
Mon père qui ce jour là, ne travaillait pas, affichait ce jour là sans doute plus qu'un autre jour, sa face de carême... Mais nous y étions habitués, ma mère et moi...
Voyant passer dans la rue, les gros quinquins du carnaval, les musiciens et les gens déguisés ; je me redressai afin de mieux voir défiler les quinquins, ces personnages avec des têtes plus grosses que des citrouilles, ce qui me faisait beaucoup rire.
Le cortège m'impressionnait, il était mené par le pape des fous au milieu des guirlandes, des confettis, des fleurs, des rires, tout le long de ce défilé de carnaval que, pour la première fois de ma vie d'enfant, je voyais passer...
"Qu'est-ce que cette mascarade" a dit mon père, dont la face de carême avait encore blêmi, lorsqu'il eût reconnu en la personne du pape des fous, son collègue du Central Téléphonique, avec lequel il pêchait à la ligne au bord du Célé, la Juva 4 des PTT garée dans un chemin de traverse.
Dans ma petite tête d'enfant toujours dans la lune et si souvent silencieux mais en perpétuelle observation de tout ce qui m'entourait, je me disais que cette mascarade là, de gros quinquins et de personnages déguisés, était un spectacle vivant, une vraie fête...
Et il faisait si beau ce jour là !
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" Nous ne pouvons savoir! Nous sommes accablés d'un manteau d'ignorance et d'étroites chimères" [Arthur Rimbaud ]
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